01.04.2019 (mise à jour)
Référendum – Le président roumain, Klaus Iohannis a déclaré, lundi, quil allait solliciter un nouveau round de consultations des partis parlementaires avec pour objet lopportunité délargir le champ du référendum prévu pour le 26 mai, au même jour que les élections européennes. Cette décision fait suite au dialogue sur le référendum mené la semaine dernière par le chef de lEtat avec la société civile ainsi quavec les représentants de lautorité judiciaire et des associations professionnelles des magistrats. Klaus Iohannis a de nouveau durement critiqué le Parti social-démocrate, principale formation politique de la coalition gouvernementale, pour émettre des décrets durgence dans le domaine de la Justice et vouloir « lamnistie et la grâce des corrompus ». Le chef de l‘Etat a une nouvelle fois recommandé au gouvernement de ne pas élaborer des décrets durgence en matière de Justice et de politique pénale avant dorganiser des consultations populaires.
Newsroom, 01.04.2019, 20:23
Référendum – Le président roumain, Klaus Iohannis a déclaré, lundi, quil allait solliciter un nouveau round de consultations des partis parlementaires avec pour objet lopportunité délargir le champ du référendum prévu pour le 26 mai, au même jour que les élections européennes. Cette décision fait suite au dialogue sur le référendum mené la semaine dernière par le chef de lEtat avec la société civile ainsi quavec les représentants de lautorité judiciaire et des associations professionnelles des magistrats. Klaus Iohannis a de nouveau durement critiqué le Parti social-démocrate, principale formation politique de la coalition gouvernementale, pour émettre des décrets durgence dans le domaine de la Justice et vouloir « lamnistie et la grâce des corrompus ». Le chef de l‘Etat a une nouvelle fois recommandé au gouvernement de ne pas élaborer des décrets durgence en matière de Justice et de politique pénale avant dorganiser des consultations populaires.
Conférence – La capitale roumaine accueille, deux jours durant, une conférence interparlementaire sur lavenir de lUnion européenne. Lévénement est organisé par le Parlement de Bucarest, dans le cadre de la présidence roumaine du Conseil de lUE. A lagenda des débats figurent la défense des valeurs européennes, la sécurité des citoyens, la nécessité de réformer le modèle économique, la cohésion, le voisinage européen et les relations euro-atlantiques. La conférence devrait aboutir à ladoption dune déclaration commune, qui sera remise aux dirigeants de lUnion européenne, réunis au sommet de Sibiu, le 9 mai prochain.
Visite – Le commissaire européen chargé de l’action pour le climat et de l’énergie, Miguel Arias Cañete, qui effectue une visite de deux jours à Bucarest, participera mardi au Conseil informel Energie, présidé par le ministre roumain Anton Anton, à lagenda duquel figurent les priorités du futur système énergétique de lUnion européenne, dans la perspective de la transition énergétique post 2020. La réunion va inclure deux cérémonies de signature des financements pour l’énergie dans le cadre du Mécanisme pour l’interconnexion en Europe. Toujours mardi, en marge du Conseil informel Energie, se tiendra aussi la première réunion des ministres européens de l’énergie avec leurs homologues des Etats du Partenariat oriental, réunion consacrée à la consolidation de la coopération régionale dans le domaine de l’énergie.
Statistiques – Le taux de chômage sur lensemble de lUE a été de 6,5% en février 2019, contre 7,1% à la même période de lannée dernière, révèlent les données fournies par lOffice statistique de lUE, Eurostat. Il sagit du niveau le plus bas enregistré depuis quEurostat rend publiques ses statistiques mensuelles concernant cet indicateur, à savoir janvier 2000. Si la Grèce, lEspagne et lItalie ont connu les taux de chômage les plus élevés, la République tchèque, lAllemagne et les Pays-Bas se situent au pôle opposé. En ce qui la concerne, la Roumanie se place en dessous de la moyenne européenne, avec un taux de chômage de 3,8%.
Sondage – Les citoyens des pays dEurope du Sud et de lEst sont davantage préoccupés par lémigration que par limmigration, révèle une enquête réalisée par le Conseil européen pour les relations internationales, auprès des ressortissants de 14 Etats membres de lUE et rendue publique ce lundi par le quotidien The Guardian. Selon cette enquête, dans des pays tels lEspagne, lItalie, la Grèce, la Hongrie et la Roumanie, où la population stagne ou a fortement baissé, le pourcentage des sondés qui se disent préoccupés par lémigration a dépassé celui des interviewés préoccupés par limmigration. Cest en Roumanie que lon constate le déclin démographique le plus marqué, écrit The Guardian, qui précise que la diminution de près de 10% du nombre dhabitants enregistrée cette dernière décennie est due à lémigration massive, surtout à lexode des jeunes. En revanche, cest limmigration qui suscite linquiétude dans les pays nordiques et occidentaux.