01.04.2015
Turquie — Le président turc Recep Tayyip Erdogan est en visite officielle en Roumanie, la première qu’un leader d’Ankara effectue en terre roumaine ces 7 dernières années. Il est accompagné par une vaste délégation, composée de ministres, dont le chef de la diplomatie turque, Mevlut Cavusoglu, ainsi que de parlementaires et hommes d’affaires. Il doit s’entretenir à Bucarest avec le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, et avec le premier ministre Victor Ponta. A l’agenda des discussions figurent notamment des aspects visant la sécurité régionale dans le contexte de l’annexion de la Crimée par la Russie et sur fond de la crise ukrainienne.
Newsroom, 01.04.2015, 14:01
Turquie — Le président turc Recep Tayyip Erdogan est en visite officielle en Roumanie, la première qu’un leader d’Ankara effectue en terre roumaine ces 7 dernières années. Il est accompagné par une vaste délégation, composée de ministres, dont le chef de la diplomatie turque, Mevlut Cavusoglu, ainsi que de parlementaires et hommes d’affaires. Il doit s’entretenir à Bucarest avec le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, et avec le premier ministre Victor Ponta. A l’agenda des discussions figurent notamment des aspects visant la sécurité régionale dans le contexte de l’annexion de la Crimée par la Russie et sur fond de la crise ukrainienne.
La Roumanie a signé en 2011 la Déclaration commune du Partenariat stratégique avec la Turquie avant de conclure, en 2013, le plan d’actions du partenariat. Toujours au menu des discussions figurent les relations commerciales bilatérales et le soutien accordé par Bucarest aux démarches entreprises par Ankara afin de rejoindre l’UE. Le président turc participera mercredi encore au Forum des Affaires roumano-turc. Les échanges commerciaux bilatéraux s’élèvent à plus de deux milliards d’euros par an, ce qui fait de la Turquie le principal partenaire commercial de la Roumanie en dehors des frontières européennes. Au milieu de l’année dernière, la Roumanie recensait plus de 13.000 entreprises à participation turque.
Corruption — Le Sénat et la Chambre des députés de Roumanie se réunissent ce mercredi en séance commune afin d’apporter une série de modifications aux statuts des parlementaires. Les modifications visent les procédures d’approbation des demandes d’arrestation et de placement en garde à vue des parlementaires. A l’agenda de la réunion figurent également les demandes des procureurs anti-corruption dans le cas de l’ex-ministre Darius Valcov et du député de l’UDMR, Marko Attila. Les sénateurs s’apprêtent à voter également la sollicitation des procureurs anti-corruption de placer en garde à vue et en détention provisoire l’ancien ministre des Finances, le sénateur social-démocrate Darius Valcov, actuellement assigné à résidence. Celui-ci est accusé d’actes de commerce incompatibles avec la fonction de ministre et de parlementaire. Par ailleurs, les députés doivent répondre à une demande avancée par la DNA d’arrestation et de mise en détention provisoire du député de l’UDMR, Marko Attila, accusé d’abus de fonction dans le dossier des rétrocessions illégales.
Nucléaire – Signature aujourd’hui à Magurele près de Bucarest d’un accord de partenariat roumano-français dans le domaine nucléaire. Le directeur général de l’Institut roumain de physique atomique, Florin Buzatu, et Hervé Bernard, l’administrateur général adjoint du Commissariat français de l’Energie Atomique, ont en fait renouvelé l’accord que les deux institutions mènent depuis six ans. Celui-ci a permis à nombre d’instituts et d’universités roumaines de dérouler des projets de recherche dans des domaines variés utilisant des infrastructures spécifiques de France. L’accord conclu aujourd’hui élargit la sphère d’application du partenariat pour inclure la restauration des œuvres d’art par des techniques nucléaires.
Fiscalité — La Banque Nationale de Roumanie a décidé de baisser, à partir d’aujourd’hui le taux d’intérêt de sa politique monétaire, en le ramenant de 2,25 à 2%, un minimum historique. La décision vise la stabilité des prix à moyen terme d’une manière censée soutenir la relance économique, à travers la refonte de la confiance de la population et la reprise du crédit. Aux dires du gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isarescu, il est possible que cette baisse ne soit pas la dernière. Par ailleurs, il a estimé que les mesures de relaxation fiscale avancées par le gouvernement à travers le nouveau Code fiscal devraient être soutenables. Et Isarescu d’ajouter que la Banque centrale suit de près les évolutions du marché financier grec et autrichien vu que ces deux pays ont injecté des capitaux importants dans le système bancaire roumain et donc la Banque Nationale Roumaine est prête à intervenir en cas de difficultés.
Lait – Le marché européen du lait se libéralise à partir de ce 1er avril. Ainsi, le régime des quotas laitiers dans lUnion européenne a été définitivement enterré le 31 mars. La mesure devrait déboucher sur une baisse des prix aux produits laitiers sur l’ensemble de l’espace communautaire. La disparition des quotas est vécue comme une menace pour les fermiers roumains qui craignent que les grands producteurs et transformateurs de lait ne s’emparent du marché. Le ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin, invite pourtant au calme. Selon lui, la diminution de la TVA aux produits alimentaires, laitiers compris, de 24 à 9% aura des conséquences positives et entraînera la croissance de la consommation de lait. Le responsable roumain a également plaidé en faveur d’une meilleure collecte du lait auprès des producteurs locaux. ntervenir en cas de difficultés.