01.02.2022 (mise à jour)
Ukraine – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a eu mardi une conversation
téléphonique avec son homologue ukrainien, Volodimir Zelenski. La discussion
est intervenue dans le contexte de l’anniversaire des 30 ans de relations
diplomatiques bilatérales et des évolutions inquiétantes à la frontière
ukrainienne et dans la région de la Mer Noire. Iohannis a réitéré le soutien
ferme accordé par Bucarest à la souveraineté ukrainienne et à son intégrité
territoriale, tout comme aux aspirations européennes et euro-atlantiques de son
voisin. La Roumanie, a dit Klaus Iohannis, ne reconnait pas l’annexion illégale
de la Crimée par Moscou et salut la conduite responsable de l’Ukraine qui
espère éviter un conflit dans la zone. A son tour, Volodimir Zelenski a
remercié Bucarest pour son soutien vocal et actif aussi bien au sein de l’Otan
que de l’UE. Dans sa conversation,
Iohannis a également accordé une place importante aux problèmes liés aux droits
de la minorité roumaine d’Ukraine, notamment en ce qui concerne la protection
de son identité linguistique.
Newsroom, 01.02.2022, 18:34
Ukraine – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a eu mardi une conversation
téléphonique avec son homologue ukrainien, Volodimir Zelenski. La discussion
est intervenue dans le contexte de l’anniversaire des 30 ans de relations
diplomatiques bilatérales et des évolutions inquiétantes à la frontière
ukrainienne et dans la région de la Mer Noire. Iohannis a réitéré le soutien
ferme accordé par Bucarest à la souveraineté ukrainienne et à son intégrité
territoriale, tout comme aux aspirations européennes et euro-atlantiques de son
voisin. La Roumanie, a dit Klaus Iohannis, ne reconnait pas l’annexion illégale
de la Crimée par Moscou et salut la conduite responsable de l’Ukraine qui
espère éviter un conflit dans la zone. A son tour, Volodimir Zelenski a
remercié Bucarest pour son soutien vocal et actif aussi bien au sein de l’Otan
que de l’UE. Dans sa conversation,
Iohannis a également accordé une place importante aux problèmes liés aux droits
de la minorité roumaine d’Ukraine, notamment en ce qui concerne la protection
de son identité linguistique.
Coronavirus
– Avec plus de 40 000 nouvelles infections au coronavirus en 24 h, la Roumanie a
atteint mardi un record inégalé depuis
le début de la pandémie. 97 décès ont également été rapportés, dont deux
antérieurs à la période de référence. Par ailleurs, le nombre de personnes
positives hospitalisées dans des unités de soins intensifs a dépassé la barre
de 930. Le taux d’incidence calculé sur 14 jours est de presque 22 cas pour
mille habitants, le plus grand qui ait été atteint jusqu’ici dans la capitale
roumaine. Le ministre de la Santé Alexandru Rafila estime que le nombre de
personnes qui contracteront quotidiennement la maladie dépassera les 40 000,
mais de peu. Alexandru Rafila affirme que le nombre de cas pourrait s’arrêter
de croître entre le 10 et le 15 février. Par ailleurs, la Roumanie a abandonné
la classification des États par couleurs d’après leur risque épidémiologique.
Ceux qui entrent dans le pays resteront en quarantaine pendant cinq jours, quel
que soit leur pays de provenance, s’ils ne présentent aucune preuve de
vaccination anti-COVID, de rétablissement de la maladie ou le résultat négatif
d’un test PCR effectué au cours des 72 dernières heures. Le Comité national
pour les situations d’urgence a également décidé que les personnes qui sont
entrées en contact direct avec un malade de Covid seraient placées en
quarantaine pendant cinq jours, qu’elles soient vaccinées ou non.
Parlement – Le
Sénat et la Chambre des députés de Bucarest ont entamé mardi, leur première
session parlementaire ordinaire de cette année. Parmi les priorités
législatives figurent des projets de loi dans des domaines tels que l’énergie,
la justice, la santé et l’économie. La priorité, à l’heure actuelle, c’est de
plafonner et de compenser les factures d’électricité et de gaz. C’est pourquoi
l’Assemblée législative devrait approuver une nouvelle ordonnance d’urgence
récemment avancée par le gouvernement sur un nouveau régime d’aide à la
population. Toujours dans le domaine de l’énergie, le Parlement pourrait
également faire figurer à l’ordre du jour de cette session la modification la
Loi offshore, qui débloquerait les projets d’extraction d’hydrocarbures de la
mer Noire. La suppression de la Section d’enquêtes sur les infractions de la
justice, réclamée également par Bruxelles, figurera à l’agenda de l’Assemblée
législative. L’USR, d’opposition, a déposé une motion simple contre le ministre
de l’Energie, Virgil Popescu, membre de la coalition au pouvoir.
Recensement – Coup d’envoi
mardi, dela première étape du
recensement de la population et des logements en Roumanie. Jusqu’au 13 mars,
elle consiste à reprendre les données de sources administratives et à créer la
base de données nécessaire. La deuxième étape du recensement consistera à
saisir personnellement les données dans un fichier informatique et elle aura
lieu du 14 mars au 15 mai. La troisième étape, du 16 mai au 17 juillet, sera
une phase de collecte des données par les recenseurs, par des entretiens en
face à face. Selon l’Institut national de la statistique, recueillir et traiter
les données sont des processus entièrement informatisés. En première dans la
statistique de Roumanie, les citoyens ont la possibilité de s’auto-recenser en
utilisant un smartphone, une tablette ou un ordinateur. En raison de la crise
sanitaire engendrée par le coronavirus, le recensement, qui avait lieu une fois
tous les 10 ans, a été ajourné d’une année, pour 2022, et précédé par une
simulation en mars dernier.
Météo -
Mercredi, les météorologues prévoient un ciel couvert dans l’ouest, le
nord-ouest et le centre du pays. Des pluies éparses et des flocons de neige
pourront tomber sur toutes ces régions. Les températures maximales iront de -1
à 7 degrés. 6 degrés mercredi, à midi, dans la capitale roumaine.