01.02.2017 (mise à jour)
Code pénal – Le président roumain Klaus Iohannis a envoyé mercredi une lettre au premier ministre Sorin Grindeanu, lui demandant d’abroger le décret d’urgence visant la modification des Codes pénal et de procédure pénale, adoptés mardi soir par le gouvernement. Le ministre de la Justice, Florin Iordache, a déclaré que les modifications en question étaient conformes à la législation internationale en la matière. Pour sa part, le chef de l’Etat estime que la démarche de l’Exécutif a des effets profondément négatifs sur le fonctionnement de l’Etat de droit, la lutte contre la corruption et la garantie de l’intégrité de la fonction publique. Mercredi encore, le Conseil Supérieur de la Magistrature de Roumanie a décidé d’envoyer une saisine à la Cour Constitutionnelle concernant l’existence d’un conflit entre les pouvoirs. Présent lui aussi à la séance du Conseil supérieur de la magistrature, le président, Klaus Iohannis, a déclaré que les magistrats s’étaient indignés de la manière dont l’Exécutif avait abordé la question sensible de la modification de la législation pénale, à savoir par le biais d’un décret d’urgence émis dans la nuit de mardi à mercredi et en l’absence de l’avis du Conseil supérieur de la magistrature. En même temps, mercredi, les partis de l’opposition, le Parti National Libéral et l’Union Sauvez la Roumanie, ont déposé une motion de censure contre le gouvernement de Bucarest. Une démarche à laquelle se sont également associés les membres du Parti du Mouvement Populaire de l’ancien président Traian Basescu, toujours d’opposition. La motion sera lue lundi au Parlement, ensuite la direction du Législatif se réunira pour fixer la date à laquelle la motion sera débattue et votée. Parallèlement, les protestations contre ce décret gouvernemental ont repris mercredi à Bucarest. Depuis l’adoption du document, mardi soir, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues de la capitale et de plusieurs grandes villes à travers le pays pour exprimer leur mécontentement à l’égard de la démarche de l’Exécutif.
Newsroom, 01.02.2017, 18:45
Code pénal – Le président roumain Klaus Iohannis a envoyé mercredi une lettre au premier ministre Sorin Grindeanu, lui demandant d’abroger le décret d’urgence visant la modification des Codes pénal et de procédure pénale, adoptés mardi soir par le gouvernement. Le ministre de la Justice, Florin Iordache, a déclaré que les modifications en question étaient conformes à la législation internationale en la matière. Pour sa part, le chef de l’Etat estime que la démarche de l’Exécutif a des effets profondément négatifs sur le fonctionnement de l’Etat de droit, la lutte contre la corruption et la garantie de l’intégrité de la fonction publique. Mercredi encore, le Conseil Supérieur de la Magistrature de Roumanie a décidé d’envoyer une saisine à la Cour Constitutionnelle concernant l’existence d’un conflit entre les pouvoirs. Présent lui aussi à la séance du Conseil supérieur de la magistrature, le président, Klaus Iohannis, a déclaré que les magistrats s’étaient indignés de la manière dont l’Exécutif avait abordé la question sensible de la modification de la législation pénale, à savoir par le biais d’un décret d’urgence émis dans la nuit de mardi à mercredi et en l’absence de l’avis du Conseil supérieur de la magistrature. En même temps, mercredi, les partis de l’opposition, le Parti National Libéral et l’Union Sauvez la Roumanie, ont déposé une motion de censure contre le gouvernement de Bucarest. Une démarche à laquelle se sont également associés les membres du Parti du Mouvement Populaire de l’ancien président Traian Basescu, toujours d’opposition. La motion sera lue lundi au Parlement, ensuite la direction du Législatif se réunira pour fixer la date à laquelle la motion sera débattue et votée. Parallèlement, les protestations contre ce décret gouvernemental ont repris mercredi à Bucarest. Depuis l’adoption du document, mardi soir, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues de la capitale et de plusieurs grandes villes à travers le pays pour exprimer leur mécontentement à l’égard de la démarche de l’Exécutif.
Réactions UE – A Bruxelles, le président de la Commission européenne, Jean Claude Junker, et le premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, ont averti le gouvernement de Bucarest qu’il fallait faire avancer la lutte contre la corruption au lieu de la miner. Le caractère irréversible des progrès enregistrés dans la lutte contre la corruption est essentiel pour permettre à la Commission de prendre en considération l’élimination par étapes du suivi de la Roumanie dans le cadre du Mécanisme de coopération et de Vérification (MCV), ont encore mis en garde les deux responsables européens. En même temps, le gouvernement allemand a précisé suivre « avec inquiétude » les évolutions de Roumanie, estimant que par l’adoption des deux décrets d’urgence, le gouvernement « n’avait pas tenu compte des doutes majeurs du président roumain, de la justice et d’une grande partie de la population ».
Réactions AmCham – La Chambre de Commerce Américaine de Roumanie (AmCham) s’est dite profondément déçue de la manière dont les décrets d’urgence visant des modifications du Code pénal ont été rédigés et adoptés ainsi que des effets qu’ils produiront. « L’adoption d’une manière non transparente de ces actes normatifs, malgré les points de vue et des recommandations exprimés par les institutions compétentes dans le domaine, décrédibilisent l’Exécutif de Bucarest et transmettent un fort signal de méfiance et d’insécurité tant sur le plan interne que sur le plan international », précise AmCham. Selon la source mentionnée, les actes normatifs qui viennent d’être adoptés minent l’Etat de droit et transgressent les principes fondamentaux de la transparence, de la stabilité et de la prédictibilité et ils éloignent la Roumanie des valeurs et des normes européennes. Créée en 1996, Chambre de Commerce Américaine de Roumanie est l’association professionnelle du milieu des affaires la plus représentative de Roumanie ; elle réunit actuellement plus de 400 compagnies américaines, internationales et locales dont le total des investissements dépasse les 200 milliards de dollars et qui ont créé environ 250.000 emplois.
Budget – Les Sénateurs et Députés roumains peuvent déposer jusqu’à vendredi matin des amendements aux projets de lois du budget d’Etat et des assurances sociales en 2017. Le rapport sur les deux projets sera rédigé samedi et dimanche, pendant la séance des commissions budget-finances réunies. Ensuite, lundi, les deux actes normatifs seront débattus en séance commune par le Sénat et la Chambre des Députés. Le vote final est prévu pour mardi. Le projet de budget de l’Etat, repose sur une croissance économique de 5,2% et un déficit maximum de 3% du PIB. Le gouvernement table sur un taux d’inflation inférieur à 1,4 % et sur un taux de chômage de 4,3%. Selon le ministre des Finances, Viorel Stefan, une attention accrue sera prêtée dans l’immédiat aux investissements, à la santé, à l’éducation et à l’infrastructure.
Tennis – La meilleure joueuse roumaine de tennis du moment, Simona Halep, numéro 4 mondiale, a vaincu mercredi la Croate Ana Konjuh, (39e WTA) , score 6-4, 7-6, au deuxième tour du tournoi de Saint – Pétersbourg, en Russie. Simona est la principale favorite de la compétition. Deux autres sportives roumaines Monica Niculescu et Irina Begu ont quitté la compétition dès le premier tour.
Météo – Les tempérautres continueront à augmenter légèrement dans les 24 prochaines heures, notamment dans l’ouest et le centre. On attend de la neige sur les Carpates Orientales et sur les Monts Apuseni (ouest). Les températures maximales iront jusqu’à 13 degrés.