01.01.2021 (mise à jour)
Vœux — Dans ses vœux du Nouvel An, le président Klaus Iohannis a remercié les Roumains pour leurs efforts consentis en 2020, année marquée par la pandémie de Covid-19. Le chef de l’Etat a souligné que toute la Roumanie regardait avec espoir et confiance vers 2021. Le premier ministre Florin Cîţu promet à ses compatriotes que son gouvernement mettra tout en œuvre pour relancer l’économie cette année, après 2020, une année difficile pour le pays. Le président de la Chambre des députés, le libéral Ludovic Orban, affirme, dans ses vœux pour le Nouvel An, que 2020 aura peut-être été l’année la plus difficile de l’histoire récente de la Roumanie, mais qu’il espère qu’à la moitié de l’année en cours, la vaccination mette fin à la pandémie. La présidente du Sénat, Anca Dragu, affirme, dans son message pour la Nouvelle Année, postée sur son mur, qu’elle souhaite que 2021 soit une année du redressement et celle pendant laquelle nous commencions à reconstruire une Roumanie meilleure pour nous et pour les générations futures. La communion dans la prière, la bonté du cœur et la coopération pour de bonnes actions peuvent faire des merveilles, transformer la crainte en courage et en espérance, a dit Daniel, le patriarche de l’Eglise orthodoxe roumaine (majoritaire), dans la messe pour la Nouvelle Année.
Newsroom, 01.01.2021, 19:08
Vœux — Dans ses vœux du Nouvel An, le président Klaus Iohannis a remercié les Roumains pour leurs efforts consentis en 2020, année marquée par la pandémie de Covid-19. Le chef de l’Etat a souligné que toute la Roumanie regardait avec espoir et confiance vers 2021. Le premier ministre Florin Cîţu promet à ses compatriotes que son gouvernement mettra tout en œuvre pour relancer l’économie cette année, après 2020, une année difficile pour le pays. Le président de la Chambre des députés, le libéral Ludovic Orban, affirme, dans ses vœux pour le Nouvel An, que 2020 aura peut-être été l’année la plus difficile de l’histoire récente de la Roumanie, mais qu’il espère qu’à la moitié de l’année en cours, la vaccination mette fin à la pandémie. La présidente du Sénat, Anca Dragu, affirme, dans son message pour la Nouvelle Année, postée sur son mur, qu’elle souhaite que 2021 soit une année du redressement et celle pendant laquelle nous commencions à reconstruire une Roumanie meilleure pour nous et pour les générations futures. La communion dans la prière, la bonté du cœur et la coopération pour de bonnes actions peuvent faire des merveilles, transformer la crainte en courage et en espérance, a dit Daniel, le patriarche de l’Eglise orthodoxe roumaine (majoritaire), dans la messe pour la Nouvelle Année.
Vaccin — En Roumanie, la campagne nationale de vaccination anti-COVID reprendra le lundi 4 janvier ; elle se poursuivra par l’immunisation des soignants qui travaillent avec les patients infectés par le coronavirus. Plus de 10 000 personnes ont été vaccinées depuis le début de la campagne, le 27 décembre dernier. 26 réactions adverses communes et mineures ainsi que 22 réactions générales ont été rapportées. Ces dernières 24 h, près de 4 000 nouveaux cas d’infection au virus SARS-CoV-2 ont été enregistrées, suite à plus de 15 900 tests pratiqués au niveau national, selon le Groupe de communication stratégique. Jusqu’à ce jour, plus de 636 000 cas d’infection au nouveau coronavirus ont été confirmés sur le territoire de la Roumanie. 566 365 personnes d’entre elles ont guéri. Ces dernières 24 h, 74 personnes ont perdu la lutte contre la maladie, ce qui porte le bilan total à plus de 15 800 décès. 1 111 patients sont en soins intensifs. Le nombre des Roumains de la diaspora infectés s’élève à 7 063, alors que celui des décès est de 130.
Belgique — Toute personne qui arrive en Belgique d’une zone rouge, y compris de Roumanie, doit observer la quarantaine, annonce le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. Après sept jours d’isolement, la personne est autorisée à sortir sur présentation d’un résultat négatif au test de dépistage du virus SARS-CoV-2. Cette mesure sera en vigueur pendant au moins deux semaines. Selon les informations communiquées par les autorités belges, les personnes résidentes dans le royaume qui rentrent d’une zone rouge où elles ont passé plus de 48 h doivent se soumettre à deux tests de type PCR, le premier jour et respectivement le 7e jour de quarantaine. A partir de samedi, ces personnes recevront un message sur leur portable après leur retour en Belgique, qui leur permettra de se présenter à un centre de tests. Le ministère des Affaires étrangères rappelle que tous les citoyens qui voyagent en Belgique doivent remplir un formulaire spécial, 48 h avant d’arriver à leur destination.
Energie — A compter de ce 1er janvier, le marché de l’électricité s’est libéralisé en Roumanie, ce qui veut dire que les prix ne seront plus fixés par l’Etat, mais par la Bourse. A la différence du marché gazier, le 1er janvier dernier, lorsque ce processus avait entraîné de meilleurs prix pour les consommateurs, la libéralisation du marché de l’énergie accroîtra les factures. Elles pourraient même augmenter avec des pourcentages allant jusqu’à 26% pour certains consommateurs. Les analystes reprochent aux autorités d’avoir mal géré le thème de la libéralisation par une information insuffisante de la population. Il existait jusqu’à la libéralisation sur le marché réglementé de Roumanie 6 millions de consommateurs domestiques qui profitaient des tarifs les moindres du marché. Toutefois, après ce 1er janvier et en l’absence d’un nouveau contrat signé avec un fournisseur, le fournisseur actuel pourrait les placer automatiquement dans la catégorie du contrat de type service universel, le plus cher du marché. Selon une analyse réalisée par l’Association Energia inteligentă, les consommateurs actifs, soit ceux qui se sont informés et qui ont signé un contrat avec un fournisseur, verront leur facture augmenter d’environ 5%. Par ailleurs, les consommateurs passifs, ceux qui n’ont pas signé de nouveau contrat, pourraient se retrouver avec une majoration du tarif de l’électricité de 26%.
Brexit — A partir de ce 1er janvier, le Royaume-Uni ne fait plus partie de l’Union européenne. Le nouveau statut apporte des changements majeurs dans les relations entre le Royaume-Uni et les citoyens communautaires. Les modifications les plus importantes visent les Européens qui souhaitent travailler ou étudier dans ce pays. 4 millions de ressortissants de l’UE vivent au Royaume-Uni, dont environ 600.000 Roumains. Pour la plupart, les citoyens européens ont demandé et reçu le droit de séjour post-Brexit, donc leurs droits sont protégés. La situation est toutefois très différente pour les citoyens européens qui souhaiteront emménager en Grande-Bretagne à partir de maintenant. Ceux qui souhaitent travailler auront besoin de visa. Les visas seront payants et accordés en vertu d’un pointage qui présuppose que le demandeur ait une offre d’emploi d’une compagnie britannique reconnue et un salaire minimum de 25 600 £ et une bonne connaissance de l’anglais. Les étudiants roumains et européens qui souhaitent étudier en Grande-Bretagne à partir de la prochaine année académique auront également besoin de visa, et les frais de scolarité seront nettement plus chers. Jusqu’ici, les étudiants européens payaient les mêmes frais de scolarité que leurs camarades britanniques et avaient accès à des crédits pour financer leurs études. Les citoyens de l’UE désireux de visiter le Royaume-Uni à, des fins touristiques n’ont pas besoin de visa, si leur séjour est inférieur à 6 mois. Les personnes pénalement condamnées à une peine supérieure à une année de prison peuvent se voir refuser l’entrée au Royaume-Uni à commencer par ce 1er janvier.