Réactions roumaines après l’installation de Joe Biden à la tête de l’administration américaine
Le début du mandat du démocrate Joe Biden à la Maison Blanche a soulevé une vague d’optimisme et de confiance parmi les responsables politiques de Roumanie, qui se sont empressés de féliciter le nouveau leader américain. Dans un message sur Twitter, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, s’est dit persuadé que Washington et Bucarest continueront à renforcer leur partenariat stratégique au bénéfice des deux peuples, dans l’esprit des véritables valeurs transatlantiques. Les Etats-Unis représentent un modèle pour la Roumanie qui partage « les valeurs fondamentales américaines, telles la liberté, la suprématie de la loi et la démocratie », a affirmé pour sa part le vice-premier ministre roumain, Dan Barna, leader de l’USR. Le début du mandat de Joe Biden a également été salué par Marcel Ciolacu, à la tête du PSD, principal parti d’opposition. Il a plaidé en faveur d’un élargissement du Partenariat bilatéral stratégique afin qu’il reste bénéfique aux deux parties.
Corina Cristea, 21.01.2021, 11:53
Le début du mandat du démocrate Joe Biden à la Maison Blanche a soulevé une vague d’optimisme et de confiance parmi les responsables politiques de Roumanie, qui se sont empressés de féliciter le nouveau leader américain. Dans un message sur Twitter, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, s’est dit persuadé que Washington et Bucarest continueront à renforcer leur partenariat stratégique au bénéfice des deux peuples, dans l’esprit des véritables valeurs transatlantiques. Les Etats-Unis représentent un modèle pour la Roumanie qui partage « les valeurs fondamentales américaines, telles la liberté, la suprématie de la loi et la démocratie », a affirmé pour sa part le vice-premier ministre roumain, Dan Barna, leader de l’USR. Le début du mandat de Joe Biden a également été salué par Marcel Ciolacu, à la tête du PSD, principal parti d’opposition. Il a plaidé en faveur d’un élargissement du Partenariat bilatéral stratégique afin qu’il reste bénéfique aux deux parties.
Des messages optimistes et pleins d’espoir ont été formulés à travers le monde entier. « Les Etats-Unis sont de retour et l’Europe est prête à renouer avec un ancien partenaire de confiance pour donner une nouvelle vie à notre précieuse alliance, a transmis, via Twitter, la cheffe de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui s’est dit impatiente de commencer à collaborer avec Joe Biden. « Une Amérique unie et engagée avec l’OTAN, l’Europe et le monde représente une garantie de paix, de démocratie, de sécurité et de prospérité commune » a affirmé pour sa part, l’adjoint au secrétaire général de l’Alliance de l’Atlantique Nord, le roumain Mircea Geoana.
« C’est le jour de l’Amérique. C’est le jour de la démocratie. Une journée d’histoire et d’espoir, de renouveau et de détermination. Aujourd’hui, nous célébrons le triomphe non pas d’un candidat mais d’une cause, la cause de la démocratie. Nous avons appris à nouveau que la démocratie est précieuse, que la démocratie est fragile et, à cette heure, mes amis, la démocratie l’a emporté.» a lancé Joe Biden lors de la cérémonie d’investiture. « On reconstruira nos alliances et on reviendra au sein de la communauté internationale non pas pour relever les défis d’hier, mais pour tenir bon face aux défis d’aujourd’hui et de demain. On gouvernera non seulement à travers notre puissance, mais aussi à travers la force de notre exemple », a déclaré le nouveau leader de la Maison Blanche.
Dès son installation, le 46ème président américain a voulu respecter ses promesses de campagne et revenir sur certaines politiques controversées adoptées par son prédécesseur. Il a donc signé entre autres, un ordre qui permet le retour des Etats-Unis dans l’accord de Paris sur le climat. Il a également décidé de bloquer le retrait de son pays de l’OMS et il a révoqué un décret migratoire controversé, adopté par son prédécesseur pour interdire aux ressortissants de pays en majorité musulmans d’entrer aux Etats-Unis. Sur les 17 décrets signés le premier jour de son mandat figure également un qui suspend les travaux de construction d’un mur à la frontière avec le Mexique, un projet en tête de l’agenda de l’ancien président, Donald Trump. (Trad.Ioana Stancescu)