Quelles solutions pour l’année scolaire ?
La pandémie de coronavirus a entraîné la fermeture
temporaire des établissements scolaires en Roumanie, le 11 mars dernier,
pendant la durée de l’état d’urgence. Initialement mis en place pour un mois, l’état
d’urgence sera bientôt prolongé jusqu’à la mi-mai, a fait savoir en début de
semaine le président roumain. Rien d’étonnant donc que parents, élèves et enseignants
se soucient de plus en plus pour le sort de l’année scolaire en cours, surtout
que l’on ne connaît pas encore la date exacte du retour en classe. Plusieurs hypothèses
ont été véhiculées, dont celle de geler l’année scolaire, une idée tout de
suite rejetée par la ministre Monica Anisie. Au contraire, explique-t-elle, le
ministère œuvre pour que toutes les activités et tout le calendrier de la vie
scolaire soient mis en place au moment de la reprise des cours. Les soucis les
plus grands sont en fait liés au Baccalauréat, à l’admission en première année
de faculté et à l’examen de fin de collège dont la note compte pour l’entrée au
lycée.
Leyla Cheamil, 08.04.2020, 11:38
La pandémie de coronavirus a entraîné la fermeture
temporaire des établissements scolaires en Roumanie, le 11 mars dernier,
pendant la durée de l’état d’urgence. Initialement mis en place pour un mois, l’état
d’urgence sera bientôt prolongé jusqu’à la mi-mai, a fait savoir en début de
semaine le président roumain. Rien d’étonnant donc que parents, élèves et enseignants
se soucient de plus en plus pour le sort de l’année scolaire en cours, surtout
que l’on ne connaît pas encore la date exacte du retour en classe. Plusieurs hypothèses
ont été véhiculées, dont celle de geler l’année scolaire, une idée tout de
suite rejetée par la ministre Monica Anisie. Au contraire, explique-t-elle, le
ministère œuvre pour que toutes les activités et tout le calendrier de la vie
scolaire soient mis en place au moment de la reprise des cours. Les soucis les
plus grands sont en fait liés au Baccalauréat, à l’admission en première année
de faculté et à l’examen de fin de collège dont la note compte pour l’entrée au
lycée.
Il faut maintenant attendre la fin de l’état d’urgence,
qui vient d’être prolongé d’un mois, jusqu’à la mi-mai. Entre temps, il faut prendre
toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des enseignants et des
élèves, a ajouté la ministre de l’Education.
La date exacte de la rentrée en classe sera fixée en
fonction de l’évolution de la pandémie de coronavirus, en tenant compte des
mesures communiquées par le Comité national pour les situations spéciales d’urgences,
a précisé Monica Anisie. Pour l’instant, le premier scénario prévoit un
redémarrage des cours au mois de juin.
Quant aux examens nationaux, la ministre de l’éducation a
précisé que : « Les épreuves écrites de l’évaluation nationale et de l’examen
de Baccalauréat pourraient être organisées en juillet. Le programme des examens ne
comportera pas les notions correspondant au second semestre de cette année.
Nous avons également annulé les simulations des tests nationaux, les
évaluations des élèves du primaire et de la 2e année de collège, tout
comme les concours nationaux et scolaires. La session spéciale de l’évaluation
nationale et du BAC consacrés aux gagnants des concours nationaux est aussi annulée.
Pour chaque élève, la moyenne du second semestre comportera au moins deux
notes, auxquelles s’ajoutera la note du devoir du synthèse, là où c’est le cas.
»
L’inscription à la maternelle
et au primaire, tout comme le calendrier de la mobilité du personnel didactique
seront décalés, a encore précisé la ministre. Les dates exactes en seront fixées
après le début des classes.
Pour ce qui est de l’enseignement
supérieur, là, les cours continuent en ligne, alors que les activités pratiques
seront récupérées en régime intensif après la fin de l’état d’urgence. D’ailleurs,
de nombreux élèves de tous âges, notamment en milieu urbain, font des cours en
ligne ces jours-ci. Selon une récente étude du Conseil national des élèves, 36%
des élèves roumains affirment que leurs écoles ne proposent pas de cours en
ligne et que là où il y en a, la participation est assez faible. Les principales
disciplines étudiées via Internet sont la langue et la littérature roumaines,
les maths et les langues étrangères. (Trad. Valentina Beleavski)