Projet stratégique visant la vaccination
Selon elle, grâce à cet argent, 21 départements de Roumanie, sur le total de 41, accueilleront des centres pilote et des entrepôts frigorifiques pour stocker des sérums. Le personnel des Directions départementales de santé publique suivra également des stages de formation afin de mieux informer le public sur la vaccination.
Daniela Budu, 01.10.2019, 13:12
Selon elle, grâce à cet argent, 21 départements de Roumanie, sur le total de 41, accueilleront des centres pilote et des entrepôts frigorifiques pour stocker des sérums. Le personnel des Directions départementales de santé publique suivra également des stages de formation afin de mieux informer le public sur la vaccination.
Sorina Pintea : « Moi, je suis l’adepte des stratégies qui bénéficient d’un budget dès leur lancement pour que tout le monde sache ce qu’il faut faire. Tel fut le cas de la stratégie visant les différents types d’hépatite et tel est le cas de la stratégie nationale du cancer, qui sortira prochainement. Sa mise en œuvre sera suivie rapidement par le lancement de la stratégie nationale de vaccination », a précisé la ministre roumaine.
Elle a également annoncé l’achat d’un million et demi de doses du vaccin antigrippal, soit 200 mille de plus par rapport à l’année dernière. Leurs bénéficiaires sont des catégories jugées à risque : malades chroniques, personnes âgées, enfants et femmes enceintes. Le personnel médical a été le premier à se faire immuniser par le biais de 50 mille doses de vaccin.
En effet, la vaccination est l’unique méthode de prévenir l’infection aux virus de la grippe, explique pour la radio publique roumaine Alexandru Rafila, président de la Société roumaine de microbiologie. Ecoutons-le :« La vaccination est largement utilisée dans le monde et elle devrait être employée à grande échelle en Roumanie aussi puisqu’en l’absence d’une couverture vaccinale adéquate, les virus se transmettent plus facilement et peuvent provoquer des épidémies, comme ce fut le cas l’année dernière. Vous le savez très bien, les épidémies de grippe ont fait 200 morts l’année dernière», a rappelé Alexandru Rafila, président de la Société roumaine de microbiologie.
Il a proposé aussi un projet de prise en charge par la sécurité sociale du coût des vaccins antigrippaux dans le cas des enfants âgés de 6 mois à 5 ans. D’ailleurs, au cours d’un débat sur le thème de la santé, plusieurs spécialistes ont appelé à une modification de la législation roumaine, afin de rendre possible la prise en charge des vaccins par l’Etat, selon le modèle d’autres pays européens.
Ecoutons Vasile Ciurchea, président de la Caisse nationale d’assurance maladie. « La caisse nationale d’assurance maladie et moi-même, nous soutenons la prévention en général et la vaccination en particulier, puisqu’au fil du temps, on a démontré qu’un nombre important de la population vaccinée n’a plus attrapé cette maladie. Et pourtant, afin que les vaccins soient pris en charge par la Sécu, il faut modifier un peu la législation. », a précisé Vasile Ciurchea, président de la Caisse nationale d’assurance maladie.
Selon les statistiques, au niveau mondial, l’infection au virus de la grippe touche entre 5 et 10% de la population adulte et jusqu’à 30% des enfants. Chaque année la grippe tue quelque 650 mille personnes à travers le monde.