Prêts européens pour le marché de l’emploi
La Commission européenne s’est mobilisée pour soutenir le marché du travail, alors qu’elle fait face à des défis qui l’ont marquée. Vu que la pandémie de coronavirus a produit d’importantes perturbations économiques, l’exécutif communautaire a élaboré un ensemble de mesures visant à atténuer l’impact négatif de la crise sur le niveau de vie de la population. À cet égard, l’Union européenne a mis en place un instrument de soutien temporaire pour protéger les travailleurs et les emplois. Le programme SURE apporte jusqu’à 100 milliards d’euros de soutien financier à tous les États membres. Cette aide, qui revêt la forme de prêts accordés dans des conditions avantageuses, permettra à ces États membres de faire face à l’augmentation brusque des dépenses publiques engagées pour maintenir l’emploi. Ce soutien financier contribuera à couvrir les coûts directement liés au financement des systèmes nationaux de chômage partiel et d’autres mesures similaires, mises en place en réponse à la pandémie de COVID-19 et destinées aussi aux travailleurs indépendants.
Leyla Cheamil, 02.12.2020, 12:29
La Commission européenne s’est mobilisée pour soutenir le marché du travail, alors qu’elle fait face à des défis qui l’ont marquée. Vu que la pandémie de coronavirus a produit d’importantes perturbations économiques, l’exécutif communautaire a élaboré un ensemble de mesures visant à atténuer l’impact négatif de la crise sur le niveau de vie de la population. À cet égard, l’Union européenne a mis en place un instrument de soutien temporaire pour protéger les travailleurs et les emplois. Le programme SURE apporte jusqu’à 100 milliards d’euros de soutien financier à tous les États membres. Cette aide, qui revêt la forme de prêts accordés dans des conditions avantageuses, permettra à ces États membres de faire face à l’augmentation brusque des dépenses publiques engagées pour maintenir l’emploi. Ce soutien financier contribuera à couvrir les coûts directement liés au financement des systèmes nationaux de chômage partiel et d’autres mesures similaires, mises en place en réponse à la pandémie de COVID-19 et destinées aussi aux travailleurs indépendants.
L’exécutif communautaire a versé la troisième tranche, d’un montant de 8,5 milliards d’euros, du prêt accordé dans le cadre des instruments SURE à cinq États membres. La Roumanie et le Portugal ont reçu trois milliards d’euros chacun, la Belgique – deux milliards, la Hongrie – 200 millions et la Slovaquie – 300 millions d’euros. Le crédit est accordé pour une période de 15 ans, dans les mêmes conditions financières qui ont valu pour la Commission, qui a également emprunté ces montants sur le marché. 16 États membres ont reçu des fonds dans le cadre de cet instrument. De futures tranches de ce soutien financier seront accordées au cours des prochains mois, une fois ces émissions obligataires terminées.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a indiqué que la Roumanie recevrait quatre milliards d’euros au total, en deux tranches. Le crédit a un taux d’intérêt négatif, ce qui signifie que Bucarest rendra moins d’argent qu’il n’a emprunté. Ursula von der Leyen a déclaré que cet argent encourage les entreprises en bonne santé de Roumanie à ne pas licencier leurs salariés, à les maintenir dans la compagnie, même s’il n’y a pas assez de travail. Elle a expliqué que, par l’intermédiaire de SURE, les salaires seraient subventionnés, et qu’à la fin de la crise, lorsque le marché se redressera et que le personnel qualifié existera déjà dans la compagnie, il pourra prendre des commandes.
La Commission européenne travaille sur des alternatives pour que les États membres aient accès à l’argent du plan de relance, a déclaré la présidente de l’exécutif communautaire. Le paquet est maintenant bloqué par la Hongrie et la Pologne, qui n’acceptent pas de voir conditionner l’octroi des fonds par le respect de l’État de droit. D’autre part, les obligations émises dans le cadre du programme SURE sont des « obligations à impact social ». Ce cadre donne aux investisseurs dans ces obligations la certitude que les fonds mobilisés serviront vraiment à un objectif social.
(Trad. : Ligia)