Nouvelles mesures pour les situations d’urgence
A Iasi (est), la nouvelle clinique pour les brûlés graves fonctionnera dans un bâtiment vieux de 260 ans, réhabilité à zéro. L’inauguration a eu lieu en présence de la ministre de la Santé en exercice, Sorina Pintea, qui a profité de l’occasion pour mentionner qu’une clinique similaire avait été inaugurée la semaine dernière à Timisoara (ouest).
Daniela Budu, 17.10.2019, 12:47
A Iasi (est), la nouvelle clinique pour les brûlés graves fonctionnera dans un bâtiment vieux de 260 ans, réhabilité à zéro. L’inauguration a eu lieu en présence de la ministre de la Santé en exercice, Sorina Pintea, qui a profité de l’occasion pour mentionner qu’une clinique similaire avait été inaugurée la semaine dernière à Timisoara (ouest).
Sorina Pintea : « A chaque fois que je vois quelque chose de nouveau, je dis que c’est plus beau que ce que j’ai déjà vu. Oui, cet espace est plus généreux et plus spacieux que celui de Timisoara. Pour ce qui est des équipements, ils sont identiques, mais ici, le défi fut d’autant plus grand qu’il s’agit d’un bâtiment historique si bien restauré. Tous les circuits sont respectés, il existe des filtres à air dans les salons destinés aux grands brûlés, il existe aussi des salons pour les patients aux brûlures intermédiaires. Bref, c’est une unité pour les grands brûlés dont on avait besoin. »
Le centre aura 20 places et sera doté des technologies les plus modernes. L’ensemble du personnel médical de cet établissement, soit une centaine de personnes, a fait 3 stages de perfectionnement en France. Les coûts des travaux et des équipements s’élèvent à quelque 47 millions de lei (environ 10 millions d’euros) et l’ensemble du centre a été imaginé de sorte à pouvoir traiter tout type de brûlure, a expliqué pour Radio Roumanie le manager de cet hôpital de Iasi, Ioan Bârliba.
Actuellement le centre peut accueillir 20 patients encore précisé Ioan Bârliba : « Les 20 lit sont répartis de la manière suivante : 5 chambres pour les grands brûlés, 10 lits pour les brûlures superficielles et intermédiaires couvrant moins de 20% de la superficie du corps et 5 lits pour la thérapie intensive. La clinique dispose de son propre système de ventilation et de climatisation, d’un générateur électrique, et d’oxygène, alors que tous les lits sont dotés pour faire soigner les brûlures, ce sont des lits spécialement créés en ce sens.»
Les travaux d’aménagement de la clinique de Iasi ont démarré il y a 7 ans, dont les deux dernières années ont été réservées aux dotations. Jusqu’ici les brûlés graves étaient envoyés à Bucarest ou étaient soignés dans des espaces improvisés.
Par ailleurs, selon un autre projet signé cette semaine à Bucarest, 9000 employés des services d’urgence bénéficieront dans les 3 années à venir, d’instruction aux côtés d’experts roumains et étrangers dans des domaines liés à la gestion et à l’intervention en situations critiques. Le projet se chiffre à environ 11 millions d’euros, alors que le ministre de Fonds européens en exercice, Roxana Mânzatu, souligne que c’est pour la première fois que l’argent communautaire sert à faire croître le niveau de formation des sauveteurs.
Enfin, le chef du Département pour les situations d’urgence, Raed Arafat, a précisé à son tour, qu’aux côtés du Ministère des fonds européens, il a réussi à multiplier le nombre d’hélicoptères utilisés dans les interventions. Tout cela, 4 ans après l’incendie tragique de la discothèque bucarestoise Colectiv dans lequel 65 jeunes ont perdu la vie. (Trad. Valentina Beleavski)