Moins de viroses respiratoires en Roumanie
Après deux saisons grippales atypiques, en raison des
restrictions en vigueur pendant la pandémie de COVID-19, cette année, la
Roumanie fait face à une saison des viroses agressive, caractérisée par de
nombreuses infections respiratoires graves, notamment chez les enfants et les
personnes appartenant à des catégories à risque. Le pic de cette saison de la
grippe a eu lieu plus tôt en janvier et, selon l’Institut National de la Santé
Publique (INSP), le nombre de viroses respiratoires a déjà commencé à diminuer.
La semaine dernière, il y avait 103 000 cas de viroses, soit un nombre
inférieur d’un quart par rapport à la semaine précédente. Cependant, par
rapport à la moyenne hebdomadaire des maladies en 2015-2020, le nombre est
encore élevé, supérieur de 21 %. Les représentants de lInstitut précisent que,
sur le nombre total de maladies, près de cinq mille étaient des cas de grippe,
la plupart à Bucarest, Iași (est de la Roumanie), Cluj (nord-ouest du pays) et
Timiş (ouest du pays).
Daniela Budu, 27.01.2023, 09:58
Après deux saisons grippales atypiques, en raison des
restrictions en vigueur pendant la pandémie de COVID-19, cette année, la
Roumanie fait face à une saison des viroses agressive, caractérisée par de
nombreuses infections respiratoires graves, notamment chez les enfants et les
personnes appartenant à des catégories à risque. Le pic de cette saison de la
grippe a eu lieu plus tôt en janvier et, selon l’Institut National de la Santé
Publique (INSP), le nombre de viroses respiratoires a déjà commencé à diminuer.
La semaine dernière, il y avait 103 000 cas de viroses, soit un nombre
inférieur d’un quart par rapport à la semaine précédente. Cependant, par
rapport à la moyenne hebdomadaire des maladies en 2015-2020, le nombre est
encore élevé, supérieur de 21 %. Les représentants de lInstitut précisent que,
sur le nombre total de maladies, près de cinq mille étaient des cas de grippe,
la plupart à Bucarest, Iași (est de la Roumanie), Cluj (nord-ouest du pays) et
Timiş (ouest du pays).
Selon la même source, depuis le début de la saison, 36
personnes sont décédées, à cause de la grippe. En même temps, environ 1million et
demi de personnes ont été vaccinées contre la grippe. Les médecins déclarent
que le nombre des personnes vaccinées n’est pas suffisant, car, pour avoir
couverture vaccinale capable de contrôler une épidémie de grippe, plus de 3,5
millions de personnes dans les catégories à risque devraient être immunisées.
Afin de soutenir la population, les autorités promettent pour l’année prochaine
la compensation des vaccins, aussi bien antigrippaux, que ceux recommandés tout
au long de la vie, notamment pour les personnes atteintes de maladies
chroniques.
Lors d’un débat organisé à Bucarest, le ministre de la
Santé, Alexandru Rafila, a exprimé son espoir que l’année prochaine, il y aurait
une autre approche de la vaccination contre la grippe, afin de protéger le plus
de personnes que possible. Selon le Ministre Alexandru Rafila, les vaccins
contre la grippe achetés pour cette saison par le Ministère de la Santé, ont
été déjà administrés presque entièrement.
Alexandru Rafila : « Il
y a encore des vaccins contre la grippe dans les pharmacies. Bien sûr, cela
dépend beaucoup des fabricants et des distributeurs. Nous avons pratiquement
finalisé l’administration de tous les vaccins rachetés par le Ministère de la
Santé. Il en reste de petites quantités dans certains cabinets des médecins traitants,
mais en gros, les 1,5 millions de doses ont été utilisées. Il sera encore
possible de se faire vacciner pour encore une semaine ou deux. Par la suite,
nous entrerons probablement dans une tendance à la baisse, de sorte que nous
pourrons facilement surmonter cette saison grippale, qui, cette année, par
rapport aux années précédentes, est arrivée beaucoup plus rapidement. »
Quant à lui, Nelu Tătaru, le président de la Commission
de la Santé, appartenant à la Chambre des Députés, déclare qu’il ne suffit pas
que les vaccins soient compensés, il faut aussi que la population accepte ce
mode de prévention.
Nelu Tătaru : « En ce qui concerne la vaccination, je pense que la compensation n’est
qu’un élément. L’acceptation de la vaccination est la plus importante. Le pense
que le Ministère de la Santé et les médecins ont aussi une tâche plutôt
difficile : convaincre de nouveau la population du rôle de la vaccination. ».
En même temps, selon les autorités, il faut travailler
davantage sur le développement de l’assistance médicale pré-hospitalière, car
les personnes ont besoin de services médicaux facilement accessibles. (trad.
Andra Juganaru)