Moins de viroses respiratoires en Roumanie
Daniela Budu, 07.04.2023, 12:12
En Roumanie, le nombre de viroses respiratoires et d’infections
au virus Sars-Cov-2 est à la baisse et les stocks de médicaments suffisent pour
couvrir les traitements nécessaires, a fait savoir jeudi le ministre de la
Santé, Alexandru Rafila lors d’une visioconférence avec les chefs des
directions de santé publique à travers le pays.
6 900 cas de Covid ont été enregistrés la semaine
dernière et le taux d’infection est inférieur de 10 % par rapport à la semaine
précédente, a encore précisé le ministre. Selon les données officielles, le
nombres des décès n’est toujours pas à négliger, il y en a eu 59, le taux de
mortalité restant inférieur à 1 % du nombre des cas. Pour ce qui est du taux
d’occupation des lits dans les hôpitaux au niveau national, sur les quelque 12
000 places disponibles au total, un peu plus de 12 % sont occupés en ce moment.
Il en va de même pour les sections de thérapie intensive : le nombre des
lits occupés a diminué de moitié par rapport à la période des vagues
pandémiques.
Sur cette toile de fond, le ministre Rafila s’attend à une baisse
du nombre des infections respiratoires dans la période à venir :
« Si on parle, en général, de viroses
respiratoires, y compris de la grippe et du Covid, sans doute, au niveau
national leur nombre a commencé à baisser légèrement. Le nombre total des
viroses respiratoires est inférieur à 100 000 cas. C’est un constat important
pour cette période et je suis persuadé que ce nombre ne cessera de baisser dans
la période à venir. Pour ce qui est des soins intensifs, il y a suffisamment de
stocks de médicaments pour administrer aux patients hospitalisés ».
Par ailleurs, les autorités ont arrêté l’état d’alerte
épidémiologique à la grippe. Néanmoins, les médecins attirent l’attention sur
le fait que les cas de scarlatine et de varicelle sont revenus dans le
collectivités, notamment après que l’on a renoncé aux mesures sanitaires
pandémiques. Les cas de maladie ne sont pas trop nombreux par rapport aux
années d’avant la pandémie de coronavirus, mais on constate une hausse, à
comparer avec les 3 dernières années. Et comme la varicelle et la scarlatine
touchent principalement les enfants, plusieurs foyers ont déjà été signalés
dans les écoles et les maternelles. Il existe un vaccin contre la varicelle,
mais c’est aux parents de l’acheter parce qu’il ne figure pas au schéma
national de vaccination. Pour ce qui est de la scarlatine, il n’y a pas encore
de vaccin et il faut se faire traiter dans un hôpital.
Malgré les chiffres à la baisse, la saison des grippes
n’est pas encore terminée, insistent les spécialistes. En fait il se peut très
bien que les différents virus se superposent. On peut les éviter en respectant
les normes générales de protection sanitaire, mais le plus important c’est
d’éviter d’entrer en contact avec des personnes malades. Enfin, il est tout
aussi important pour les malades de ne pas se rendre dans les différentes
collectivités, pour ne pas contaminer les autres. (Trad. Valentina Beleavski)