Mesures contre les fausses nouvelles
Le ministère de l’Économie et les grands réseaux de magasins de Roumanie formeront une cellule de crise pour réagir immédiatement aux fausses informations qui se font jour dans l’espace public. L’annonce a été faite sur Radio Roumanie par le ministre de tutelle, Florin Spătaru : « Nous avons également discuté avec l’Association des grands détaillants. Ils ne souhaitent pas prendre de mesures censées restreindre certains droits ni réagir de manière émotionnelle. C’est pourquoi nous signerons les prochains jours un protocole avec les grands détaillants, pour une cellule de crise, afin de nous informer correctement et de réagir en conséquence, à la fois nous, au ministère de l’Économie, et eux, à de telles mesures qui ont certainement un impact sur la vie de chacun de nous. »
Roxana Vasile, 22.03.2022, 00:00
Le ministère de l’Économie et les grands réseaux de magasins de Roumanie formeront une cellule de crise pour réagir immédiatement aux fausses informations qui se font jour dans l’espace public. L’annonce a été faite sur Radio Roumanie par le ministre de tutelle, Florin Spătaru : « Nous avons également discuté avec l’Association des grands détaillants. Ils ne souhaitent pas prendre de mesures censées restreindre certains droits ni réagir de manière émotionnelle. C’est pourquoi nous signerons les prochains jours un protocole avec les grands détaillants, pour une cellule de crise, afin de nous informer correctement et de réagir en conséquence, à la fois nous, au ministère de l’Économie, et eux, à de telles mesures qui ont certainement un impact sur la vie de chacun de nous. »
Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, les fausses informations générant la panique n’ont cessé de circuler dans l’espace public roumain. Le début du mois de mars a été dominé par la ruée vers les devises étrangères, car la dépréciation de la monnaie nationale était considérée certaine sur les réseaux sociaux. Ce qui n’a pas eu lieu ! Il s’est ensuivi une rumeur selon laquelle les prix de l’essence et du diesel augmenteraient de manière alarmante, ce qui a conduit à la formation de files d’attente interminables dans les stations-service, jamais vues en Roumanie au cours des dernières décennies. Après une nuit de panique, la situation s’est calmée ! Ensuite, le monde a été alerté par l’allégation que l’huile comestible allait disparaître des rayons des magasins, qui ont été vidés à la hâte.
Les responsables gouvernementaux ont dû à plusieurs reprises démentir de fausses informations et rassurer la population sur le fait que la Roumanie dispose de stocks suffisants d’huile en particulier, mais aussi de produits alimentaires et non périssables en général. Cette semaine, le ministre de l’Environnement, Tánczos Barna, a déclaré qu’aucun problème de qualité de l’air n’avait été identifié en Roumanie qui eut pu être généré par la situation en Ukraine, où des dizaines de bombardements de l’armée russe ont lieu tous les jours.
De même, les eaux territoriales roumaines de la mer Noire font l’objet d’une surveillance par un navire militaire, après que la Direction hydrographique maritime a averti qu’il y aurait des mines dans la région nord-ouest. Le porte-parole des Forces navales roumaines, le commandant Corneliu Pavel : « À ce jour, aucune mine marine n’a été observée dans la zone de patrouille et aucune information n’a été reçue des navires commerciaux à cet égard. » Les informations sur l’existence des mines ont été reçues de l’Institut hydrographique de la Marine espagnole et elles reposaient sur un avertissement de navigation émis par la station russe de Novorossiisk. (Trad. : Ligia)