L’OTAN consolide sa présence en Roumanie.
Le deuxième convoi de véhicules militaires français constitué d’un escadron de chars Leclerc est arrive au département de Brasov dans le centre de la Roumanie. Ce n’est qu’un des dix convois militaires que la France s’est engagée à envoyer en Roumanie afin de consolider le flanc est de l’OTAN. Ce type de char de combat est extrêmement efficace dans le combat terrestre étant capable de frapper avec précision des cibles jusqu’à une distance de 4 000 mètres. Evalué à près de 10 millions d’euros, le véhicule est un des plus chers au monde. Selon le ministère roumain de la défense, les véhicules de combat venus en Roumanie sont censés compléter les moyens techniques du groupe de combat de l’OTAN, déployé à la base militaire de Cincu dans le département de Brasov. Le premier convoi constitué de transporteurs blindés VBCI, est arrivé en Roumanie le 23 octobre. La France enverra à Cincu au total 150 véhicules de combat avec toutes les fournitures nécessaires.
Daniela Budu, 17.11.2022, 11:30
Le deuxième convoi de véhicules militaires français constitué d’un escadron de chars Leclerc est arrive au département de Brasov dans le centre de la Roumanie. Ce n’est qu’un des dix convois militaires que la France s’est engagée à envoyer en Roumanie afin de consolider le flanc est de l’OTAN. Ce type de char de combat est extrêmement efficace dans le combat terrestre étant capable de frapper avec précision des cibles jusqu’à une distance de 4 000 mètres. Evalué à près de 10 millions d’euros, le véhicule est un des plus chers au monde. Selon le ministère roumain de la défense, les véhicules de combat venus en Roumanie sont censés compléter les moyens techniques du groupe de combat de l’OTAN, déployé à la base militaire de Cincu dans le département de Brasov. Le premier convoi constitué de transporteurs blindés VBCI, est arrivé en Roumanie le 23 octobre. La France enverra à Cincu au total 150 véhicules de combat avec toutes les fournitures nécessaires.
Le Ministère roumain de la Défense rappelle que le groupe de combat de l’OTAN s’est constitué à compter du mois de mai, par la transformation des éléments multinationaux alliés dans le cadre de la Force de réponse de l’OTAN, déployés en Roumanie. C’est à la proposition de la France d’assumer le rôle de nation-cadre qu’un bataillon français a été déployé en Roumanie. Jugé fer de lance de la force de réaction rapide de l’OTAN, celui-ci mène le Groupe de combat de l’Alliance sur le territoire national, qui est complété par des soldats belges et néerlandais. La coopération avec les partenaires stratégiques et l’existence sur le territoire national de structures de combat importantes contribue au renforcement de la capacité défensive et dissuasive dans le contexte de la guerre en Ukraine voisine et de la crise dans la région de la mer Noire, note aussi le ministère de la défense de Bucarest.
Au début de ce mois de novembre, le ministre des Forces armées françaises, Sébastien Lecornu, a visite la Roumanie pour parler avec les responsables roumains justement de la consolidation de la présence alliée dans le pays. Aux côtés du ministre roumain de la Défense, Angel Tîlvăr, celui-ci a inauguré à Cincu le siège officiel du groupe de combat. Et la semaine dernière le président Klaus Iohannis a parlé à son homologue français de la situation sécuritaire dans la région et à remercié à la France pour son implication.