Les mécontentements des syndicalistes de l’Enseignement
Le premier épisode d’une longue série des protestations
annoncées par les syndicalistes de l’Enseignement a débuté ce jeudi à Iaşi. Des
centaines d’employés de l’enseignement préuniversitaire ont manifesté pendant
une heure devant le siège de Préfecture. Leur mécontentement principal est le
niveau réduit des salaires, tant pour les enseignants, que du personnel
non-didactique.
Roxana Vasile, 03.03.2023, 12:37
Le premier épisode d’une longue série des protestations
annoncées par les syndicalistes de l’Enseignement a débuté ce jeudi à Iaşi. Des
centaines d’employés de l’enseignement préuniversitaire ont manifesté pendant
une heure devant le siège de Préfecture. Leur mécontentement principal est le
niveau réduit des salaires, tant pour les enseignants, que du personnel
non-didactique.
« C’est la première action d’une série entière qui
se déroulera sur l’ensemble du pays » – ont annoncé les organisateurs, selon
lesquels les salaires des employées de l’enseignement sont inacceptables. D’ailleurs,
toutes les catégories d’employés en sont concernées – personnel didactique, personnel
auxiliaire, personnel non-didactique et même les managers.
Les membres des syndicats dénoncent le fait que, malgré
les discussions eues avec les représentants de l’Exécutif, personne n’a rien
fait pour améliorer la situation, c’est-à-dire pour augmenter les salaires de
presque 25 %. C’est le pourcentage demandé par les syndicalistes, afin de pouvoir
surmonter le taux très élevé d’inflation.
D’autres problèmes concernent la rémunération des heures
supplémentaires. S’y ajoute l’absence de certaines primes, telles le bonus pour
les conditions difficiles de travail. D’ailleurs, les employés de
l’enseignement sont les seuls à ne pas bénéficier de cette prime. C’est la
raison pour laquelle Laviniu Lăcustă, leader de syndicat déclare :
« Malheureusement,
malgré les discussions que nous avons eues avec les représentants de
l’Exécutif, tant en décembre, qu’en janvier et février, à ce jour rien de ce
qui à été promis n’a été accompli. Si rien ne change, évidemment, nous sommes
déterminés de faire une grève générale en mai prochain – le plus probablement. »
– a déclaré Laviniu Lăcustă, leader de syndicat.
Dans une interview pour Radio Roumanie, la ministre de
l’Education, Ligia Deca, a déclaré pour sa part que les mécontentements
visaient aussi la législation actuelle. Ainsi promet-elle que, dans la nouvelle
loi de l’Enseignement, qui est en cours de préparation, la salarisation sera
progressive et partira du salaire moyen en Roumanie, une idée qui a été agrée
par les syndicats. La ministre de l’Education, Ligia Deca, a déclaré :
« Les protestations annoncéss ne visent pas les mesures que la nouvelle
loi de l’enseignement propose. Par contre, ils visent la grille des salaires prévus
dans la loi actuelle. C’est là une autre discussion. La mesure incluse dans la
nouvelle loi, c’est-à-dire que la grille des salaires de l’Enseignement
commencera par le revenu moyen en Roumanie, a été agréée par les syndicats.
D’ailleurs, ils ont travaillé avec des experts du ministère de l’Enseignement
afin de proposer au Ministre du Travail une grille de salaires fondée sur ce taux,
précisément afin d’offrir une carrière didactique motivante. » – a
déclaré la Ministre de l’Enseignement, Ligia Deca.
Les promesses ne compensent pas le manque d’argent,
donc dans la période à suivre, des manifs similaires à celles de ce jeudi, à Iaşi,
seront organisées partout dans tout le pays, y compris à Bucarest, la capitale.
(trad. Andra Juganaru)