Les écoles rouvriront leurs portes à partir du 8 février ?
Les élèves roumains continueront les cours en ligne pendant les trois semaines restantes de ce premier semestre, après quoi la situation pourrait changer. Le ministre de l’Education, Sorin Cîmpeanu, s’est dit confiant quant à une possible réouverture des écoles et des maternelles à partir du 8 février, d’une manière ou d’une autre. Le sujet a dominé les discussions que le chef de l’Education nationale a eues jeudi avec les représentants des enseignants, des syndicats, des associations de parents d’élèves et d’élèves.
Eugen Coroianu, 08.01.2021, 12:34
Les élèves roumains continueront les cours en ligne pendant les trois semaines restantes de ce premier semestre, après quoi la situation pourrait changer. Le ministre de l’Education, Sorin Cîmpeanu, s’est dit confiant quant à une possible réouverture des écoles et des maternelles à partir du 8 février, d’une manière ou d’une autre. Le sujet a dominé les discussions que le chef de l’Education nationale a eues jeudi avec les représentants des enseignants, des syndicats, des associations de parents d’élèves et d’élèves.
A cette occasion, M Cîmpeanu a reconnu que tout dépendait de l’actuel contexte pandémique qui pourrait permettre soit la réouverture intégrale des établissements scolaires, soit une réouverture partielle, uniquement dans les régions où l’indice de contamination est faible. Sur l’ensemble des structures éducationnelles, la priorité est représentée par les écoles primaires et les maternelles où la formation à distance reste problématique. Une autre priorité, ce sont les examens nationaux – le Brevet et le Baccalauréat – que les élèves en troisième et en terminale sont censés passer.Le ministre de l’Education a précisé qu’il se ferait une priorité d’offrir à tous ces élèves la possibilité de soutenir en présentiel non seulement les examens réels, mais aussi ceux blancs pour savoir quel est le niveau réel d’informations acquises pendant tous ces mois d’école en ligne.
Par la suite, le ministère pourrait modifier le programme scolaire, en fonction de la manière dont les élèves ont assimilé les informations que les professeurs ont transmises en ligne. Sorin Cîmpeanu s’est engagé à rendre publiques toutes ces informations d’ici le 15 février, date avant laquelle le ministère décidera aussi sous quelle forme les examens seront organisés cette année. Aux dires du ministre, les problèmes auxquels se confronte la formation à distance sont plutôt « structurels, pas circonstanciels » et tous les Etat s’y heurtent. La santé des élèves et des professeurs est très importante. Toutefois, il faut penser aussi à rattraper les retards que l’école en ligne a engendrés, surtout dans le cas des élèves censés passer des examens à la fin de cette année scolaire.
A l’heure où l’on parle, on attend à ce que les Inspections scolaires annoncent les listes des enseignants qui souhaitent se faire vacciner contre le Covid-19. Selon les sondages, moins de 50% d’entre eux sont prêts à le faire. Les représentants des syndicats de l’Education nationale souhaitent être tenus au courant de la campagne d’immunisation, sans que celle-ci soit obligatoire. Par ailleurs, les associations de parents d’élèves ont réclamé la majoration de l’enveloppe budgétaire allouée à l’Education. Le ministre de tutelle a pour sa part exprimé son souhait de répertorier dans un registre unique tous les diplômes obtenus au niveau national, soient-ils de Baccalauréat, de Maîtrise, Master ou Doctorat. Ce serait ainsi plus facile de vérifier la véridicité de ces documents et d’écarter le soupçon de plagiat qui plane souvent sur le système de l’Education nationale. Une idée soutenue aussi bien par les représentants des étudiants qui souhaiteraient également la mise en place d’une plate-forme unique pour la gestion au niveau national de toutes les demandes d’inscription et d’admission au système universitaire. « L’Education reste la priorité pour ce gouvernement », a conclu le ministre Sorin Cîmpeanu. (Ioana Stancescu)