Le rideau est tombé sur l’édition 2019 du Festival ASTRA
Selon le directeur fondateur d’Astra Film
Sibiu, Dumitru Budrală,
les organisateurs de l’édition de cette année s’étaient proposé de
« regarder le passé récent comme une rétrospective des trois décennies de
liberté ». C’est ce qui explique l’impressionnante sélection de films
documentaires sur des sujets socio-politiques, présentés au Festival. Le lever
de rideau a été marqué par la projection de « Funérailles d’Etat »,
de Sergei Loznitsa, un film-événement qui explore l’impact de la mort de
Staline, en 1953, sur l’URSS, les funérailles étant vues comme l’apogée du culte
de la personnalité du dictateur. Egalement projetés lors d’Astra Film Festival
2019, les productions : « Rendez-vous avec Mikhaïl Gorbatchev »,
du réalisateur allemand Werner Herzog – un entretien avec le dernier secrétaire
général du parti communiste soviétique sur l’échec de l’expérimentation
communiste et sur sa propre contribution à cet échec – et « Le mur »,
réalisé par Jurgen Bottcher – un documentaire sur la chute du Mur de Berlin.
Les spectateurs et les spécialistes ont pu assister à plus de 20 projections
par jour, des histoires de vie, depuis le destin de la famille d’une
journaliste syrienne après l’éclatement de la guerre dans son pays, à l’image
de la mafia sicilienne, en passant par les parcours existentiels de couples de
différents pays, qui sont ensemble depuis plus de soixante ans. Les matinées
ont été consacrées aux documentaires pour enfants, dans le cadre du programme
Astra Film Junior, un des meilleurs projets éducationnels de Roumanie, auquel
plus de 25.000 élèves participent chaque année.
România Internațional, 21.10.2019, 13:00
Selon le directeur fondateur d’Astra Film
Sibiu, Dumitru Budrală,
les organisateurs de l’édition de cette année s’étaient proposé de
« regarder le passé récent comme une rétrospective des trois décennies de
liberté ». C’est ce qui explique l’impressionnante sélection de films
documentaires sur des sujets socio-politiques, présentés au Festival. Le lever
de rideau a été marqué par la projection de « Funérailles d’Etat »,
de Sergei Loznitsa, un film-événement qui explore l’impact de la mort de
Staline, en 1953, sur l’URSS, les funérailles étant vues comme l’apogée du culte
de la personnalité du dictateur. Egalement projetés lors d’Astra Film Festival
2019, les productions : « Rendez-vous avec Mikhaïl Gorbatchev »,
du réalisateur allemand Werner Herzog – un entretien avec le dernier secrétaire
général du parti communiste soviétique sur l’échec de l’expérimentation
communiste et sur sa propre contribution à cet échec – et « Le mur »,
réalisé par Jurgen Bottcher – un documentaire sur la chute du Mur de Berlin.
Les spectateurs et les spécialistes ont pu assister à plus de 20 projections
par jour, des histoires de vie, depuis le destin de la famille d’une
journaliste syrienne après l’éclatement de la guerre dans son pays, à l’image
de la mafia sicilienne, en passant par les parcours existentiels de couples de
différents pays, qui sont ensemble depuis plus de soixante ans. Les matinées
ont été consacrées aux documentaires pour enfants, dans le cadre du programme
Astra Film Junior, un des meilleurs projets éducationnels de Roumanie, auquel
plus de 25.000 élèves participent chaque année.
Le gala de remise des prix de la 26-e
édition du Festival ASTRA a eu lieu ce dimanche. Le trophée du meilleur
documentaire roumain a récompensé la production « Profu’ »,(« Teach/Le
prof »), du jeune réalisateur Alex
Brendea, ancien élève du personnage central du film. « Ce film parle d’un prof de maths qui a eu le courage de
démissionner du système d’enseignement traditionnel pour ouvrir son propre
cabinet de mathématiques privé, où il travaille simultanément avec plusieurs élèves d’âges et de niveaux de
connaissances différents. Il veut aussi tirer la sonnette d’alarme pour attirer
l’attention sur le système d’enseignement. », a expliqué Alex Brendea.
Dans la section internationale, le
prix du meilleur documentaire est allé à la production « Immortal/Immortel »
de la réalisatrice estonienne Ksenia Okhpakina, qui raconte les effets de la
propagande d’Etat sur le comportement des habitants d’une petite ville
industrielle de Russie. Le jury a également attribué le prix du meilleur
documentaire d’Europe Centrale et Orientale à la production « I See Red
People/ Je vois des gens rouges », de la réalisatrice bulgare Bojina
Panayotova, qui parle de l’histoire d’une famille et de ses liens avec l’ancien
régime communiste de Sofia.Plus de 120 films documentaires, de
45 pays, ont été projetés, pendant une semaine, au Festival international ASTRA
de Sibiu. (Trad. : Ileana Ţăroi)