Le premier ministre Ludovic Orban est à Bruxelles
L’agenda de cette première visite à l’étranger du chef du
gouvernement roumain libéral depuis son investiture, en novembre dernier, a
inclus des rencontres avec, entre autres, le président du Conseil européen,
Charles Michel, et avec le négociateur en chef pour le Brexit, Michel Barnier.
Mihai Pelin, 08.01.2020, 18:36
L’agenda de cette première visite à l’étranger du chef du
gouvernement roumain libéral depuis son investiture, en novembre dernier, a
inclus des rencontres avec, entre autres, le président du Conseil européen,
Charles Michel, et avec le négociateur en chef pour le Brexit, Michel Barnier.
Lors
de l’entrevue avec le président du Conseil européen, le premier ministre
roumain a souligné l’importance d’une mise en avant de l’agenda stratégique de
l’Union européenne, axé sur la construction d’une Europe verte, équitable et
neutre du point de vue de l’impact climatique, en mesure de défendre les droits
et les libertés de ses citoyens. Quant aux défis à relever, le premier ministre
roumain considère que l’UE doit trouver des solutions équilibrées et en parfait
accord avec les intérêts des citoyens européens. Au cours de l’entretien avec
le négociateur en chef de l’UE pour le Brexit, MM Ludovic Orban et Michel
Barnier ont aussi abordé la situation des ressortissants roumains vivant au
Royaume Uni, a fait savoir le chef de l’Exécutif de Bucarest : « Les
droits des Roumains qui s’y trouvent aujourd’hui sont pratiquement garantis. En
revanche, il n’y a pas de réglementation concernant les citoyens européens qui
se rendront Outre-Manche après le Brexit. Cette réglementation fera l’objet des
négociations ultérieures à la sortie de la Grande Bretagne de l’Union
européenne. »
Selon le haut responsable roumain, le futur partenariat
avec la Grande Bretagne doit être ambitieux et équilibré, il doit aussi prendre
en compte des éléments qui vont au-delà du cadre économique et commercial. Lors
de ses rencontres avec les représentants des principales institutions
communautaires, Ludovic Orban a plaidé en faveur du maintien d’un financement
solide de la cohésion, qui permette à la Roumanie d’atteindre un niveau de
développement économique proche de la moyenne communautaire, ainsi que pour le
maintien d’un financement substantiel de l’agriculture. « Dans
le même temps, il faut assurer une convergence en matière de paiements directs
à l’hectare, il faut ramener ce que les fermiers roumains connaissent comme la
subvention à l’hectare au niveau le plus proche de la moyenne européenne. »
La situation en République de Moldova a fait partie des
sujets abordés à Bruxelles, par le premier ministre roumain,Ludovic Orban. « Pour ce qui est de notre position en
matière d’élargissement de l’Union, j’ai déjà échangé avec le commissaire à l’élargissement,
nous avons regardé de près tout ce qu’il se passe en République de Moldova et,
si les engagements pris sur le parcours européen du pays ne sont pas respectés,
alors l’Union européenne, la Commission européenne doivent réagir. »
Jeudi, dernier jour de sa visite à Bruxelles, le premier ministre roumain
devrait avoir des entretiens avec la présidente de la Commission européenne,
Ursula von der Leyen, et avec le secrétaire général de l’OTAN, Jens
Stoltenberg. (Trad. : Ileana Ţăroi)