Le Conseil informel des ministres de l’Agriculture et de la Pêche
Présents en Roumanie, pays qui détient la présidence tournante de l’UE, plusieurs responsables européens ont entrepris début juin une série de visites sur le terrain afin d’observer les effets des investissements dans l’agriculture. Leur tournée a débouché sur une réunion informelle des ministres de l’Agriculture et de la Pêche. Organisé le 4 juin, sur Bucarest, le conseil a porté principalement sur la recherche dans l’agriculture et l’agriculture verte.
Susceptible de répondre aux défis auxquels se heurte actuellement l’agriculture européenne, la PAC se donne pour but d’encourager la coopération dans le domaine de la recherche et de l’innovation pour une agriculture durable. Il est essentiel que les décideurs politiques se munissent d’instruments efficaces afin de permettre une collaboration encore plus serrée aussi bien au sein de l’UE, qu’au-delà de ses frontières, avec un accent particulier sur le domaine de la recherche.
Monica Chiorpec, 11.06.2019, 14:26
Présents en Roumanie, pays qui détient la présidence tournante de l’UE, plusieurs responsables européens ont entrepris début juin une série de visites sur le terrain afin d’observer les effets des investissements dans l’agriculture. Leur tournée a débouché sur une réunion informelle des ministres de l’Agriculture et de la Pêche. Organisé le 4 juin, sur Bucarest, le conseil a porté principalement sur la recherche dans l’agriculture et l’agriculture verte.
Susceptible de répondre aux défis auxquels se heurte actuellement l’agriculture européenne, la PAC se donne pour but d’encourager la coopération dans le domaine de la recherche et de l’innovation pour une agriculture durable. Il est essentiel que les décideurs politiques se munissent d’instruments efficaces afin de permettre une collaboration encore plus serrée aussi bien au sein de l’UE, qu’au-delà de ses frontières, avec un accent particulier sur le domaine de la recherche.
Pour une mise à profit du potentiel européen en matière d’agriculture biologique, il faudrait que les pays de l’Union développent de nouveaux modèles d’affaires qui précédent la ferme, tout en allant au delà du consommateur. La présidence roumaine du Conseil de l’Europe a fait de l’agriculture verte un de ses principaux objectifs. Dans ce sens, la Roumanie a organisé le 5 avril dernier, un sommet ayant comme principaux thèmes la recherche et l’innovation comme point de départ pour l’essor de l’agriculture européenne, des zones rurales et de la bio-économie. Car, il convient de préciser que la bio-économie aura un rôle essentiel non seulement pour booster la croissance économique et l’occupation de la main d’œuvre, mais aussi pour contribuer à la création de nouvelles opportunités de développement rural en Europe. C’est la raison pour laquelle, les responsables européens encouragent tous les pays communautaires à s’inscrire sur la voie d’une agriculture biologique à long terme.
La future Politique agricole commune se donne pour but, entre autres, de renforcer la mise en place d’une économie verte qui s’associe de différents instruments de politique agricole et de développement rural. Présents sur Bucarest, le 4 juin dernier, les ministres européens de l’Agriculture et de la Pêche se sont réunis au Palais du Parlement pour un conseil présidé par le ministre roumain de tutelle, Petre Daea. La réunion s’est déroulée en présence du commissaire européen à l’Agriculture et au Développement rural, Phil Hogan.
La recherche et la bio-économie sont des priorités-clé dans le domaine de l’agriculture, car elles permettent aux fermiers des Etats membres de l’Union de s’aligner sur les standards toujours plus hauts imposés par la Politique Agricole Commune (PAC), notamment en matière d’environnement et de climat, a déclaré le ministre roumain, Petre Daea, lors d’une conférence de presse tenue à l’issue du conseil. Selon Phil Hogan, la nouvelle PAC offrira davantage d’argent aux petits et moyens fermiers de l’espace communautaire. De même, l’adoption d’une stratégie dans le domaine de la bio-économie permettra de créer environ un million d’emplois dans l’UE d’ici 10 à 12 ans. La Commission européenne a alloué 10 milliards d’euros à la bio-économie et au développement des ressources naturelles pour la période 2021-2027 a encore ajouté le commissaire européen.