La Roumanie soutient l’Ukraine et la République de Moldavie
Le monde démocratique est toujours focalisé sur l’Ukraine et les
conséquences de l’agression que la Russie lui fait subir depuis presqu’un an.
Mardi, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, et le chef de la
diplomatie nippone, Hayashi Yoshimasa, ont coprésidé une réunion G7+ au niveau
des ministres des Affaires étrangères, organisée en visioconférence. C’est la
deuxième réunion en ce format, après celle de Roumanie, organisée fin 2022, en
marge de la réunion des ministres des Affaires Etrangères des États membres de
l’OTAN. Y ont participé les ministres des Affaires Etrangères ou des hauts
représentants des pays du G7 (États-Unis, Japon, Canada, France, Allemagne,
Italie et Royaume-Uni), ainsi que des responsables de République Tchèque, d’Estonie,
de Lettonie, de Lituanie, de Pologne, de Slovaquie et de Bulgarie. De plus, des
représentants de l’Union Européenne, de la Communauté Européenne de l’Energie,
de la BERD (Banque Européenne de Reconstruction et de Développement), du
Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et de la Banque Mondiale
y ont été présents.
Ştefan Stoica, 25.01.2023, 12:59
Le monde démocratique est toujours focalisé sur l’Ukraine et les
conséquences de l’agression que la Russie lui fait subir depuis presqu’un an.
Mardi, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, et le chef de la
diplomatie nippone, Hayashi Yoshimasa, ont coprésidé une réunion G7+ au niveau
des ministres des Affaires étrangères, organisée en visioconférence. C’est la
deuxième réunion en ce format, après celle de Roumanie, organisée fin 2022, en
marge de la réunion des ministres des Affaires Etrangères des États membres de
l’OTAN. Y ont participé les ministres des Affaires Etrangères ou des hauts
représentants des pays du G7 (États-Unis, Japon, Canada, France, Allemagne,
Italie et Royaume-Uni), ainsi que des responsables de République Tchèque, d’Estonie,
de Lettonie, de Lituanie, de Pologne, de Slovaquie et de Bulgarie. De plus, des
représentants de l’Union Européenne, de la Communauté Européenne de l’Energie,
de la BERD (Banque Européenne de Reconstruction et de Développement), du
Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et de la Banque Mondiale
y ont été présents.
Les participants ont évalué la situation critique des infrastructures
énergétiques ukrainiennes, qui ont subi les attaques massives et répétées de la
Russie. Les discussions ont porté sur le soutien apporté à l’Ukraine par la
communauté internationale pour mieux gérer les conséquences des bombardements
et accroître la résilience.
Présent à la réunion, le chef de la diplomatie de Bucarest, Bogdan Aurescu,
a plaidé en faveur d’un renforcement de l’aide accordée à l’Ukraine. La Roumanie
continuerait à soutenir Kiev, en coopération avec tous les partenaires avec
lesquels elle partage les mêmes visions et objectifs, a fait savoir le
responsable de Bucarest.
Et lui de souligner que les attaques répétées et à grande échelle contre
les infrastructures civiles ukrainiennes étaient une violation flagrante du droit
international humanitaire, dans le but de vaincre la résistance des Ukrainiens.
La communauté démocratique internationale ne pouvait plus tolérer toutes ces
attaques, a martelé Aurescu.
En parlant de l’assistance
offerte par la Roumanie à son voisin ukrainien afin de booster sa sécurité
énergétique, le chef de la diplomatie roumaine a souligné que le centre humanitaire
de Suceava (nord-est de la Roumanie) avait facilité, entre autres, le transit
de 40 générateurs que Bucarest avait achetés avec des fonds européens, auxquels
se sont ajoutés des dizaines d’autres offerts par le gouvernement roumain et
les communautés locales. La France aussi a acheminé vers l’Ukraine via Suceava,
160 générateurs électriques d’une puissance de 50 à 100 kWA.
Bogdan Aurescu a
également avancé l’idée d’une nouvelle réunion, en février, de la trilatérale Roumanie -
Ukraine – République de Moldavie, au niveau des ministres des Affaires Etrangères.
Cette réunion serait censée suivre à celle d’Odessa, organisé en septembre
dernier, au cours de laquelle les participants ont décidé les grandes lignes du
plan d’action commun pour développer l’interconnectivité et consolider la
sécurité énergétique de Kiev et Chisinau, à moyen et à long terme. D’autre
part, le Ministre Bogdan Aurescu a souligné la situation particulière de la
République de Moldavie, confrontée à une crise énergétique profonde, suite à l’accès
limité aux ressources. Il a rappelé que la Roumanie fournissait 80 % du total
d’électricité consommée en Moldavie et assurait le transit du gaz naturel vers son
voisin moldave, via le gazoduc Iași-Ungheni-Chișinău. (trad. Andra Juganaru)