La Roumanie et le voisinage oriental de l’UE
Aux côtés de ses homologues des États membres de l’UE et de ses partenaires – Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie, République de Moldova et Ukraine – le chef de la diplomatie de Bucarest, Bogdan Aurescu, a participé à la réunion ministérielle du Partenariat oriental à Bruxelles. Il y a exposé la vision de la Roumanie relative aux priorités stratégiques pour la période après 2020 du Partenariat. Ces priorités ont été définies y compris sur la base des conclusions tirées à la lumière de la tournée diplomatique que le ministre Aurescu, avec ses homologues autrichien et lituanien, a entreprise au Caucase du Sud, avec le mandat et en coordination avec le Haut Représentant de l’UE, Josep Borrell. Il s’agit notamment d’intensifier l’engagement commun pour un Partenariat ambitieux et renforcé, censé refléter la nécessité d’une reprise, d’une consolidation de la résilience et d’un approfondissement des réformes dans la région. Bogdan Aurescu a plaidé en faveur du renforcement de la dimension sécuritaire au voisinage oriental et de l’établissement de formats de dialogue avec les partenaires concernés. Et ce en vue de les soutenir dans la lutte contre les menaces hybrides, mais aussi pour une plus grande implication de l’Union dans la résolution des conflits gelés ou prolongés dans le voisinage oriental.
Corina Cristea, 16.11.2021, 11:51
Aux côtés de ses homologues des États membres de l’UE et de ses partenaires – Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie, République de Moldova et Ukraine – le chef de la diplomatie de Bucarest, Bogdan Aurescu, a participé à la réunion ministérielle du Partenariat oriental à Bruxelles. Il y a exposé la vision de la Roumanie relative aux priorités stratégiques pour la période après 2020 du Partenariat. Ces priorités ont été définies y compris sur la base des conclusions tirées à la lumière de la tournée diplomatique que le ministre Aurescu, avec ses homologues autrichien et lituanien, a entreprise au Caucase du Sud, avec le mandat et en coordination avec le Haut Représentant de l’UE, Josep Borrell. Il s’agit notamment d’intensifier l’engagement commun pour un Partenariat ambitieux et renforcé, censé refléter la nécessité d’une reprise, d’une consolidation de la résilience et d’un approfondissement des réformes dans la région. Bogdan Aurescu a plaidé en faveur du renforcement de la dimension sécuritaire au voisinage oriental et de l’établissement de formats de dialogue avec les partenaires concernés. Et ce en vue de les soutenir dans la lutte contre les menaces hybrides, mais aussi pour une plus grande implication de l’Union dans la résolution des conflits gelés ou prolongés dans le voisinage oriental.
À Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères ont également travaillé à la préparation du sommet de haut niveau du Partenariat oriental, dont la Roumanie souhaite obtenir une déclaration commune concrète, visionnaire et adaptée à l’avenir, a précisé Bogdan Aurescu. Il est extrêmement important de reconnaître et de soutenir les aspirations européennes et les efforts d’intégration européenne des États associés (Géorgie, République de Moldova et Ukraine), a également souligné le chef de la diplomatie de Bucarest.
D’autre part, il a été convenu à l’unanimité d’élargir les critères pour imposer des sanctions contre le régime de Minsk. Une fois élargie la base sur laquelle des sanctions peuvent être mises en place, l’Union peut appliquer nominalement des mesures restrictives à l’encontre d’individus et d’entités qui organisent ou contribuent au franchissement illégal des frontières extérieures européennes par des migrants en provenance du Belarus. Depuis octobre 2020, l’Union a durci de plus en plus les sanctions contre le régime de Minsk après la répression violente des manifestations contre les élections truquées en Biélorussie dont les résultats ne sont pas reconnus par l’Europe. 166 personnes, dont le dirigeant Alexandre Loukachenko, et 15 entités font déjà l’objet de sanctions européennes, et maintenant une autre série de sanctions est en préparation.
Le ministre Aurescu a également souligné la nécessité de poursuivre le soutien au peuple du Belarus, mentionnant le Plan économique pour un Belarus démocratique, élaboré par la Commission européenne suite à la proposition du président roumain, Klaus Iohannis, avec ses homologues polonais et lituanien. Il indique les opportunités pour ce pays après la transition vers un régime démocratique. Non dernièrement, à Bruxelles, dans le contexte de la situation dans l’est de l’Ukraine, le ministre roumain a réitéré le soutien à l’intégrité territoriale de ce pays et a mentionné la nécessité d’accroître sa résilience en maintenant un rythme soutenu des réformes.
(Trad. : Ligia)