La politique étrangère de la Roumanie, les principales coordonnées
« La politique extérieure de la Roumanie sera toujours caractérisée par la continuité et par la prédictibilité. Pourtant, certaines nuances changeront afin de conférer à la diplomatie roumaine davantage de cohérence et de consistance », a dit Klaus Iohannis devant les ambassadeurs étrangers accrédités à Bucarest. Selon le chef de l’Etat, le statut de la Roumanie de membre de l’UE et de l’OTAN ainsi que le partenariat stratégique avec les Etats-Unis demeurent en 2020 les piliers de la politique étrangère roumaine. « Dans l’actuel contexte international, marqué par des risques, des défis et des menaces anciennes et nouvelles, il est plus nécessaire que jamais que l’Alliance de l’Atlantique Nord soit forte, unie et efficace », a ajouté le chef de l’Etat. L’adhésion à l’espace Schengen de libre circulation européenne et à la zone euro resteront une priorité pour Bucarest, a encore affirmé le président roumain.
Daniela Budu, 17.01.2020, 15:32
« La politique extérieure de la Roumanie sera toujours caractérisée par la continuité et par la prédictibilité. Pourtant, certaines nuances changeront afin de conférer à la diplomatie roumaine davantage de cohérence et de consistance », a dit Klaus Iohannis devant les ambassadeurs étrangers accrédités à Bucarest. Selon le chef de l’Etat, le statut de la Roumanie de membre de l’UE et de l’OTAN ainsi que le partenariat stratégique avec les Etats-Unis demeurent en 2020 les piliers de la politique étrangère roumaine. « Dans l’actuel contexte international, marqué par des risques, des défis et des menaces anciennes et nouvelles, il est plus nécessaire que jamais que l’Alliance de l’Atlantique Nord soit forte, unie et efficace », a ajouté le chef de l’Etat. L’adhésion à l’espace Schengen de libre circulation européenne et à la zone euro resteront une priorité pour Bucarest, a encore affirmé le président roumain.
Il a également évoqué la position de la Roumanie au sujet de la sortie du Royaume Uni de l’Union européenne. Klaus Iohannis : « Nous continuerons à agir en vue de l’adhésion à l’espace Schengen, qui contribuera d’une manière significative à la consolidation de la sécurité sur l’ensemble de l’espace de libre circulation européenne. En même temps, l’adhésion à la zone euro se réalisera lorsque la Roumanie remplira toutes les conditions nécessaires. Le Royaume-Uni sortira prochainement de l’Union européenne. C’est un moment que nous n’avons pas souhaité, mais nous allons agir pour que l’amitié et l’alliance qui nous lient demeurent tout aussi fortes. En égale mesure, nous œuvrons pour la modernisation de notre partenariat stratégique avec le Royaume Uni » a précisé le chef de l’Etat.
En évoquant la situation récente au Moyen Orient, il a souligné que les effets négatifs de cette crise avaient un impact majeur sur la sécurité européenne et mondiale. Klaus Iohannis : « La Roumanie soutient les démarches de l’Union européenne qui devrait s’impliquer davantage, et les démarches de ses partenaires stratégiques et de la communauté internationale visant à détendre la situation, à dialoguer et à trouver des solutions durables. Il faut imaginer des arrangements à même de garantir la paix dans la région et la sécurité pour les citoyens qu’ils soient du Moyen Orient, d’Europe, des Etats Unis et d’autres espaces. On vise non seulement la situation en Irak, notamment le dossier iranien, mais aussi celle de Libye. Il faut faire des progrès dans le dossier syrien, au Yémen, mais aussi dans le processus de paix au Proche Orient, au sujet duquel la position de la Roumaine demeure inchangée » a conclut Klaus Iohannis.
Pour ce qui est de la relation avec Chisinau, la Roumanie envisage de reprendre la pleine coopération avec la République de Moldova si le gouvernement moldave entreprend des actions effectives visant à poursuivre le parcours européen du pays, à réformer la justice et l’administration ainsi qu’à combattre la corruption.