Investir dans les transports
Mercredi, à Bruxelles, le Ministre des investissements et
projets européens Dan Vîlceanu, et la
Commissaire européenne aux transports, Adina
Vălean ont analysé les réformes et investissements prévus dans le cadre
du Plan national de relance et de résilience (PNRR) et dans le cadre de la
politique de cohésion 2021-2027 dans le domaine des transports. A l’ordre du
jour : les stratégies ferroviaire et de sécurité routière ainsi que les
procédures de marchés publics pour les principaux investissements dans le
domaine des transports. Concernant la stratégie ferroviaire, Dan Vîlceanu a
expliqué que la mise en œuvre du plan d’investissement et du plan d’action dans
ce domaine ferait l’objet d’un suivi, mais que les autorités de Bucarest
comptaient sur le soutien de la
Direction générale de la mobilité et des transports. Il a souligné qu’il était
essentiel que les autorités roumaines aient une vue d’ensemble et une vision
claire sur les actions menées dans ce domaine, raison pour laquelle l’avis des
partenaires européens est attendu. Au sujet des marchés publics pour les
principaux investissements dans les transports, financés par des fonds
européens, le ministre a déclaré que la plupart des appels d’offres avaient
déjà été lancée.
Mihai Pelin, 24.02.2022, 13:46
Mercredi, à Bruxelles, le Ministre des investissements et
projets européens Dan Vîlceanu, et la
Commissaire européenne aux transports, Adina
Vălean ont analysé les réformes et investissements prévus dans le cadre
du Plan national de relance et de résilience (PNRR) et dans le cadre de la
politique de cohésion 2021-2027 dans le domaine des transports. A l’ordre du
jour : les stratégies ferroviaire et de sécurité routière ainsi que les
procédures de marchés publics pour les principaux investissements dans le
domaine des transports. Concernant la stratégie ferroviaire, Dan Vîlceanu a
expliqué que la mise en œuvre du plan d’investissement et du plan d’action dans
ce domaine ferait l’objet d’un suivi, mais que les autorités de Bucarest
comptaient sur le soutien de la
Direction générale de la mobilité et des transports. Il a souligné qu’il était
essentiel que les autorités roumaines aient une vue d’ensemble et une vision
claire sur les actions menées dans ce domaine, raison pour laquelle l’avis des
partenaires européens est attendu. Au sujet des marchés publics pour les
principaux investissements dans les transports, financés par des fonds
européens, le ministre a déclaré que la plupart des appels d’offres avaient
déjà été lancée.
Dans le cadre de la politique de cohésion 2021-2027, via le
Programme opérationnel «Transport », la Roumanie pourrait bénéficier d’un
budget avoisinant les 4,4 milliards d’euros. La politique de cohésion prévoit
au total, pour cette période, un budget de près de 373 milliards d’euros pour
l’ensemble des Etats membres. D’autre part, 7,6 milliards d’euros seront alloués aux
transports roumains dans le cadre du PNRR. Les prêts contractés dans le cadre
de ce plan sont très avantageux et les fonds seront utilisés pour financer des
projets d’envergure en Roumanie avec la construction de centaines de kilomètres
d’autoroute, le raccordement de dizaines de milliers de foyers aux réseaux
d’eau et de tout-à-l’égout, l’accès au numérique pour des milliers de PME ou
encore le reboisement de milliers d’hectares de forêts, a expliqué Dan
Vîlceanu.
L’automne dernier, la
Commission européenne a approuvé le PNRR pour la Roumanie, avec un budget de 29
milliards d’euros, répartis en deux versements de sommes égales, sous forme de
subventions et de prêts. L’argent sera versé progressivement en fonction de la
réalisation de certains objectifs Au
total, la Roumanie s’est fixé 507 jalons et cibles à atteindre d’ici le 31 août
2026. Le Plan National de relance et de résilience (PNRR) est structuré sur les
6 piliers prévus par le Règlement du mécanisme de relèvement et de résilience
et divisé en 15 composantes, afin de couvrir les besoins de la Roumanie et de
poursuivre simultanément les priorités de la Commission européenne. Les six
piliers sont : la transition énergétique, la transformation numérique, la
croissance intelligente, la cohésion sociale et territoriale, la santé et la
résilience économique, sociale et institutionnelle, les politiques pour la
prochaine génération, les enfants et les jeunes.