Fonds européens pour la relance et la résilience
Tout se déroule dans les temps pour ce qui est du plan d’actions du gouvernement roumain par le biais duquel la Roumanie devrait bénéficier de 10 milliards d’euros du Plan national de relance et de résilience 2022, a assuré à Bucarest le premier ministre roumain Nicolae Ciuca.
Daniela Budu, 07.06.2022, 00:32
Tout se déroule dans les temps pour ce qui est du plan d’actions du gouvernement roumain par le biais duquel la Roumanie devrait bénéficier de 10 milliards d’euros du Plan national de relance et de résilience 2022, a assuré à Bucarest le premier ministre roumain Nicolae Ciuca.
Celui-ci a présidé lundi la réunion du Comité de suivi du Plan national de relance et de résilience, qui conformément à un communiqué de l’Exécutif de Bucarest, a été la première depuis que la Roumanie ait déposé, le 31 mai dernier, sa première demande de paiement auprès de la Commission européenne. « L’utilisation des 30 milliards d’euros du Plan national de relance et de résilience est un effort coordonné et cohérent, bien jalonné, avec des délais et des responsabilités pour chaque domaine. Nous avons réussi à mettre en marche ce mécanisme de financement européen dans un délai des plus brefs et durant une période pas du tout simple pour la Roumanie. C’est ainsi que nous avons réussi à déposer la première demande de paiement » a déclaré Nicolae Ciuca.
Les responsables de Bucarest ont également évoqué les procédures et les mesures associés à la demande de versement de quelque 3 milliards d’euros à la Commission européenne, dont 2 millions d’euros sont des fonds non-remboursables et le reste est accordé sous forme de crédits. Selon le chef du gouvernement de Bucarest, le préfinancement déjà versé, d’une valeur de 3,7 milliards d’euros, relatif à la première demande de paiement, prouve clairement le fait que la Roumanie est en train de réaliser ses objectifs.
Aux dires de Nicolae Ciucă, la prochaine demande de paiement de la Roumanie sera déposée auprès de la Commission européenne au cours du troisième trimestre de cette année. Sa valeur s’élève à quelque 3,2 milliards d’euros, dont plus de 2 milliards proviendront de fonds non-remboursables. Pourtant, aux dires du ministre des investissements et des projets européens, Marcel Boloş, il est toujours possible que l’Exécutif européen demande des explications supplémentaires aux autorités de Bucarest au sujet des objectifs déjà réalisés. Marcel Boloş: « Jusqu’au moment du versement des montants relatifs à la demande de remboursement, la Commission européenne a le droit de demander des renseignements supplémentaires. Donc les ministères de tutelle resteront en contact avec nous, les représentants nationaux, afin de fournir, si besoin est, toutes informations nécessaires à la Commission européenne. »
Les 30 milliards d’euros que la Roumanie devrait recevoir au total de la part de l’UE d’ici 2026 sous forme de crédits et financements non-remboursables seront destinés selon les autorités aux investissements et aux réformes, censées promouvoir la transition verte et numérique et consolider la résilience économique et sociale ainsi que la cohésion du marché unique.
(Daniela Budu)