Des peines plus dures pour le trafic de drogue.
Les élus nationaux ont raffermi les peines pour trafic de drogue. Selon un projet de loi adopté mercredi par la chambre des Députés de Bucarest, la culture, la production, la fabrication, l’offre, la vente, la distribution, le transport, la procuration, l’achat, la possession et d’autres opérations relatives à la circulation des drogues à risque impliquent des peines allant de 3 à 10 ans de prison ferme. Si les faits impliquent des drogues à grand risque, les peines vont de 5 à 15 ans, et en cas de décès des suites de la consommation de drogue, les peines vont de 15 à 25 ans. Ce qui plus est, l’importation et l’exportation de drogues à risque sont également punies par des peines de prison ferme de 5 à 15 ans. La loi prévoit que les moyens utilisés à la fabrication illicite de la drogue peuvent être utilisés à des buts didactiques, dans le cadre des institutions en charge de la formation des forces de l’ordre où des campagnes d’information sur les risques associés à la consommation de drogue.
Ştefan Stoica, 16.02.2023, 13:32
Les élus nationaux ont raffermi les peines pour trafic de drogue. Selon un projet de loi adopté mercredi par la chambre des Députés de Bucarest, la culture, la production, la fabrication, l’offre, la vente, la distribution, le transport, la procuration, l’achat, la possession et d’autres opérations relatives à la circulation des drogues à risque impliquent des peines allant de 3 à 10 ans de prison ferme. Si les faits impliquent des drogues à grand risque, les peines vont de 5 à 15 ans, et en cas de décès des suites de la consommation de drogue, les peines vont de 15 à 25 ans. Ce qui plus est, l’importation et l’exportation de drogues à risque sont également punies par des peines de prison ferme de 5 à 15 ans. La loi prévoit que les moyens utilisés à la fabrication illicite de la drogue peuvent être utilisés à des buts didactiques, dans le cadre des institutions en charge de la formation des forces de l’ordre où des campagnes d’information sur les risques associés à la consommation de drogue.
Aux termes du projet de loi, les faits d’une personne qui effectue des opérations avec des produits susceptibles d’avoir des effets psychoactifs, prétendant d’être autorisés conformément à la loi, constituent une infraction, punies par des peines de prison ferme de 2 à 7 ans, si les faits ne constituent des infractions plus graves. Parallèlement, la pub et la promotion des effets psychoactifs de certains produits constituent des infractions passibles d’une peine de prison d’un à cinq ans. Le projet législatif a également été adopté par le Sénat alors que la Chambre des Députés et chambre décisionnelle. Il avait été réexaminé à la demande du président Klaus Iohannis, qui avait sollicité une réglementation plus claire relatives aux substances introduites récemment dans la loi, telles ceux appelées ethnobotaniques.
La responsabilité la plus importante dans la lutte contre le trafic de drogue appartient à l’Etat, affirme le député de l’Union démocrate magyare de Roumanie Szabó Ödön: « Il n’y aucun doute, il y a des victimes parmi les enfants et on devrait instituer des centres de récupération de ces enfants et offrir de l’appui aux familles. Les institutions de l’Etat en charge devraient combattre ces infraction à travers le pays ». L’âge auquel les jeunes de Roumanie arrivent à consommer de la drogue est à la baisse et cette situation est une des préoccupations majeures des spécialistes du domaine. Selon eux, la consommation de stupéfiants à un âge jeune est influencée par l’entourage et la curiosité. Ils proposent entre autres, d’adapter la réponse institutionnelle aux nouvelles tendances du phénomène de la consommation de drogue et de coopter la société civile dans des activités spécifiques. (Ştefan Stoica)