Derniers préparatifs pour le concours d’admission à l’internat en médecine
Le
président roumain Klaus Iohannis a promulgué les modifications législatives
adoptées en urgence par le parlement de Bucarest, aux termes desquelles le
concours national d’admission à l’internat en médecine (l’équivalent des
épreuves classantes nationales en France) aura lieu au début du mois de
décembre de cette année et au mois de novembre de l’année prochaine. Selon la
nouvelle version de l’acte normatif, adoptée à l’unanimité par les députés,
qui ont opéré quelques modifications
dans la variante adoptée par les sénateurs, le concours en question aura un
caractère national, les normes d’organisation allant être strictement
approuvées par un ordre du ministre de la santé.
Mihai Pelin, 01.11.2019, 11:50
Le
président roumain Klaus Iohannis a promulgué les modifications législatives
adoptées en urgence par le parlement de Bucarest, aux termes desquelles le
concours national d’admission à l’internat en médecine (l’équivalent des
épreuves classantes nationales en France) aura lieu au début du mois de
décembre de cette année et au mois de novembre de l’année prochaine. Selon la
nouvelle version de l’acte normatif, adoptée à l’unanimité par les députés,
qui ont opéré quelques modifications
dans la variante adoptée par les sénateurs, le concours en question aura un
caractère national, les normes d’organisation allant être strictement
approuvées par un ordre du ministre de la santé.
Les députés ont éliminé
l’obligation, pour ceux qui s’inscrivent au concours, de le passer dans un
délai maximum de trois ans depuis la fin des études universitaires. Dans le
même temps, les médecins internes qui ne réussissent pas à passer l’examen de
fin d’internat pourront, tout de même, travailler dans les établissements du
système de santé confrontés à un déficit de personnel. La députée libérale Antoneta
Ioniţă explique aussi une autre modification apportée au texte de la loi. «C’est le résultat d’un travail en équipe,
appliqué, qui a produit des solutions, des modifications assez importantes par
rapport au texte adopté par le Sénat. C’est le cas, par exemple, du numerus
clausus pour l’internat, le chiffre doit être au moins égal au nombre de
diplômés des facultés de médecine générale, de pharmacie et de médecine
dentaire. », a-t-elle expliqué.
Les
élus sociaux-démocrates ont demandé que les normes d’organisation du concours
d’internat en médecine soient aussi signées par le ministre de l’éducation
nationale. La députée sociale-démocrate Camelia Gavrilă explique pourquoi :«Les parlementaires du Parti
social-démocrate ont soutenu et initié cette démarche extrêmement importante
pour la génération actuelle, essayant de résoudre une crise politique
uniquement pour l’année 2019. C’est bien d’avoir trouvé cette modalité, car
l’organisation d’un concours national d’admission à l’internat en médecine, qui
est une formation post-universitaire, ne saurait être décuplée des
responsabilités du ministre de l’éducation. », a précisé la députée.
Le concours d’admission à l’internat en médecine
(les épreuves nationales classantes) aurait dû avoir lieu le 17 novembre, mais
il a été reporté au 8 décembre,
parce que le ministère de l’éducation nationale n’a pas de titulaire qui signe
les trois ordres ministériels nécessaires pour organiser le concours. La
ministre de la santé, Sorina Pintea, a précisé que la mise en œuvre des
épreuves reposait sur sept ordres ministériels, dont trois communs avec le
ministère de l’éducation. Les nouvelles modifications législatives
interviennent dans le contexte de la crise politique déclenchée par la
destitution, suite à une motion de censure, du gouvernement social-démocrate de
Viorica
Dăncilă. Le lundi, 4 novembre, une nouvelle équipe gouvernementale ayant à sa
tête le libéral Ludovic Orban, sera votée au parlement de Bucarest. La Roumanie
doit toujours faire face à un fort manque de médecins, dont nombreux préfèrent partir à l’étranger,
malgré une importante majoration des salaires les concernant. (Trad. :
Ileana Ţăroi)