Dernières négociations pour l’adhésion à l’espace Schengen de libre circulation européenne.
Présent au sommet Union européenne – Balkans de l’Ouest à Tirana, en Albanie, le président roumain Klaus Iohannis a déclaré que les négociations sur l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen ne se sont pas achevées et que les pourparlers devraient se dérouler jusqu’au dernier moment afin d’obtenir un résultat favorable au pays. Le chef de l’Etat a soutenu devant les participants au sommet que la Roumanie était prête à soutenir les efforts de l’Union européenne de combattre la migration illégale sur la route des Balkans de l’Ouest même si le pays ne se trouve pas sur cette route et qu’il n’est toujours pas une source de flux migratoires à l’intérieur de l’UE. Il a confirmé que les ministres de la Justice et de l’Intérieur de l’UE avaient mis à l’ordre du jour de la réunion de jeudi l’adhésion de la Roumanie, de la Bulgarie et de la Croatie à l’espace européen de libre circulation. D’ici là, assure le président roumain, les pourparlers et les négociations se poursuivent. Klaus Iohannis: « Ce sujet se retrouvera sur la table du Conseil des ministres de l’Intérieur et de la Justice. Il sera amplement débattu. Mais d’ici là il faut toujours négocier. Le texte de cette décision est toujours un sujet de débats et nous nous sommes engagées à rester déterminés jusqu’au dernier moment et de porter la décision là où nous le souhaitons. » a déclaré le président roumain.
Daniela Budu, 07.12.2022, 13:48
Présent au sommet Union européenne – Balkans de l’Ouest à Tirana, en Albanie, le président roumain Klaus Iohannis a déclaré que les négociations sur l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen ne se sont pas achevées et que les pourparlers devraient se dérouler jusqu’au dernier moment afin d’obtenir un résultat favorable au pays. Le chef de l’Etat a soutenu devant les participants au sommet que la Roumanie était prête à soutenir les efforts de l’Union européenne de combattre la migration illégale sur la route des Balkans de l’Ouest même si le pays ne se trouve pas sur cette route et qu’il n’est toujours pas une source de flux migratoires à l’intérieur de l’UE. Il a confirmé que les ministres de la Justice et de l’Intérieur de l’UE avaient mis à l’ordre du jour de la réunion de jeudi l’adhésion de la Roumanie, de la Bulgarie et de la Croatie à l’espace européen de libre circulation. D’ici là, assure le président roumain, les pourparlers et les négociations se poursuivent. Klaus Iohannis: « Ce sujet se retrouvera sur la table du Conseil des ministres de l’Intérieur et de la Justice. Il sera amplement débattu. Mais d’ici là il faut toujours négocier. Le texte de cette décision est toujours un sujet de débats et nous nous sommes engagées à rester déterminés jusqu’au dernier moment et de porter la décision là où nous le souhaitons. » a déclaré le président roumain.
Malgré le voyage des responsables roumains à Vienne pour illustrer le fait que la Roumanie est prête à adhérer à Schengen, le chancelier autrichien Karl Nehammer, déclare que son pays n’est toujours pas d’accord avec l’admission de la Roumanie et qu’il faut plus de temps pour une telle décision. Il invoque le problème de la migration et affirme que 75 000 migrants illégaux existent actuellement dans son pays et qu’il faut d’abord trouver des réponses à toutes ces questions sécuritaires. Les problèmes de la migration ne peuvent pas être imputés à la Roumanie, a déclaré le ministre de l’intérieur, Lucian Bode, réaffirmant que Bucarest accomplissait toutes les conditions techniques pour adhérer à l’espace Schengen et a expliqué que le flux migratoire ne passait pas par la Roumanie.
« Le refus d’une adhésion serait une situation profondément injuste pour la Roumanie » est d’avis aussi le ministre des projets européens, Marcel Boloş. Rappelons-le aussi que le gouvernement néerlandais qui s’était opposé également à l’adhésion a donné vendredi le feu vert à l’adhésion de la Roumanie à Schengen. La récente proposition de la Commission européenne sur la conclusion du mécanisme de coopération et de vérification a également pesé dans cette décision. Ce mécanisme suit l’évolution des réformes dans le domaine de la Justice en Roumanie depuis 2007, suite à l’adhésion à l’Union.
Après une position similaire, le parlement de la Suède a également voté favorablement à l’adhésion de la Roumanie à l’espace européen de libre circulation. Et lundi, la Commission européenne a souligné à nouveau que la Roumanie, la Bulgarie et la Croatie accomplissent « en totalité toutes les demandes » pour être membres à plein droits de l’espace Schengen et s’attend à ce que les 27 Etats membres donnent le feu vert jeudi à l’entrée de ces trois pays à l’espace de libre circulation européenne.