Déficit en baisse, prévisions à la hausse
Malgré la période difficile que traversent la Roumanie et le continent européen à l’heure actuelle, les statisticiens annoncent plusieurs raisons d’optimisme au sujet de l’évolution de l’économie roumaine. La première bonne nouvelle est que le déficit budgétaire de la Roumanie pour les huit premiers mois de l’année a diminué par rapport à la même période en 2021, passant de 3,3% à 2,4% du produit intérieur brut. Après les sept premiers mois de l’année, le déficit était même plus bas, d’environ 2% du PIB. Les recettes budgétaires ont augmenté de 20% par rapport à l’année dernière et ont atteint près de 300 milliards de lei, soit l’équivalent de 60 milliards d’euros. Les dépenses budgétaires ont atteint environ 330 milliards de lei, en hausse de 17% par rapport à l’année dernière. Selon le ministère des Finances, l’augmentation provient principalement de la hausse des dépenses avec l’assistance sociale, des budgets locaux et des dépenses avec des biens et des services. Pour cette année, la cible du déficit est de 5,8% du produit intérieur brut.
Ştefan Stoica, 27.09.2022, 14:52
Malgré la période difficile que traversent la Roumanie et le continent européen à l’heure actuelle, les statisticiens annoncent plusieurs raisons d’optimisme au sujet de l’évolution de l’économie roumaine. La première bonne nouvelle est que le déficit budgétaire de la Roumanie pour les huit premiers mois de l’année a diminué par rapport à la même période en 2021, passant de 3,3% à 2,4% du produit intérieur brut. Après les sept premiers mois de l’année, le déficit était même plus bas, d’environ 2% du PIB. Les recettes budgétaires ont augmenté de 20% par rapport à l’année dernière et ont atteint près de 300 milliards de lei, soit l’équivalent de 60 milliards d’euros. Les dépenses budgétaires ont atteint environ 330 milliards de lei, en hausse de 17% par rapport à l’année dernière. Selon le ministère des Finances, l’augmentation provient principalement de la hausse des dépenses avec l’assistance sociale, des budgets locaux et des dépenses avec des biens et des services. Pour cette année, la cible du déficit est de 5,8% du produit intérieur brut.
Une autre raison d’optimisme modéré est la prévision révisée à la hausse du Fonds monétaire international concernant la croissance économique que la Roumanie enregistrera cette année. Ainsi, l’avancée de l’économie roumaine pourrait être de 4,8%, augmentant de plus de 2% par rapport à l’estimation précédente.Les nouvelles valeurs ont été rendus publiques suite à la mission d’évaluation effectuée par le Fonds l’été dernier. Selon le ministère des Finances, les représentants de l’institution ont apprécié l’importance d’appliquer des politiques macroéconomiques pour assurer la stabilité et stimuler les réformes structurelles afin de soutenir la croissance économique, et cette correction ne fait que valider les actions du gouvernement.
La révision à la hausse des prévisions du FMI ainsi que les données statistiques sur l’évolution de l’économie roumaine durant le premier semestre et les autres signaux du marché local et international ne font qu’illustrer le fait que les mesures envisagées par le gouvernement étaient correctes du point de vue macroéconomique, a déclaré le ministre des Finances, Adrian Câciu. Il ajoute toutefois que cela ne suffit pas et que la Roumanie devrait continuer à promouvoir une série de réformes, dont celle du système d’assurances sociales. Le ministre a confirmé que les réformes contenues dans le Plan national de relance et de résilience se situaient dans les délais établis et, aux côtés des investissements publics et de la consolidation budgétaire, elles contribueront à assurer la stabilité économique du pays.
D’autre part, il faut que l’exécutif réduise les inégalités salariales, améliore la compétitivité de l’économie, relance les exportations et lutte contre la flambée de l’inflation. Le ministre des Finances promet qu’à court terme, le gouvernement agira pour protéger les catégories vulnérables face à la crise énergétique et à la hausse des prix. Au niveau de la coalition dominée par les sociaux-démocrates et les libéraux, il y a déjà des débats concernant l’augmentation des retraites et du salaire minimum. Les analystes politiques prévoient que la décision concernant les taux de cette croissance pourrait influencer à la fois les relations entre les partis politiques et l’évolution du déficit budgétaire en fin de l’année.(Trad. Andra Juganaru)