Début de la vaccination du personnel enseignant en Roumanie
La campagne de vaccination contre la Covid-19 a été lancée, mercredi, à Bucarest et dans d’autres départements de Roumanie, au profit du personnel de l’éducation nationale. L’initiative intervient après que les autorités ont constaté que la majorité des enseignants avait échoué dans leurs tentatives de se faire enregistrer en ligne sur la plate-forme électronique de programmation. Selon le Comité national de coordination des activités de vaccination contre le SARS-CoV-2, au premier jour de la campagne de vaccination qui leur est consacrée, presque 4000 professionnels de l’Education nationale ont été immunisés avec les vaccins produits par les laboratoires Astra Zénéca et PfizerBioNTech. Pour cette catégorie de personnel, les autorités ont imaginé une manière différente de prendre rendez-vous pour se faire vacciner, à savoir sur des listes dressées par que chaque structure scolaire et envoyées par la suite aux Inspections scolaires départementales et de là, aux Directions de santé publique de chaque département du pays. Du coup, on prévoit que d’ici le 10 mars, plus de 60.000 enseignants et professeurs se feront immuniser, ce nombre allant s’ajouter aux 42.000 déjà immunisés à travers la plateforme officielle et aux 128.000 qui ont réussi à s’y faire inscrire et attendent leur vaccin.
Daniela Budu, 25.02.2021, 11:49
La campagne de vaccination contre la Covid-19 a été lancée, mercredi, à Bucarest et dans d’autres départements de Roumanie, au profit du personnel de l’éducation nationale. L’initiative intervient après que les autorités ont constaté que la majorité des enseignants avait échoué dans leurs tentatives de se faire enregistrer en ligne sur la plate-forme électronique de programmation. Selon le Comité national de coordination des activités de vaccination contre le SARS-CoV-2, au premier jour de la campagne de vaccination qui leur est consacrée, presque 4000 professionnels de l’Education nationale ont été immunisés avec les vaccins produits par les laboratoires Astra Zénéca et PfizerBioNTech. Pour cette catégorie de personnel, les autorités ont imaginé une manière différente de prendre rendez-vous pour se faire vacciner, à savoir sur des listes dressées par que chaque structure scolaire et envoyées par la suite aux Inspections scolaires départementales et de là, aux Directions de santé publique de chaque département du pays. Du coup, on prévoit que d’ici le 10 mars, plus de 60.000 enseignants et professeurs se feront immuniser, ce nombre allant s’ajouter aux 42.000 déjà immunisés à travers la plateforme officielle et aux 128.000 qui ont réussi à s’y faire inscrire et attendent leur vaccin.
Entre temps, le nombre d’élèves et de professeurs diagnostiqués au nouveau coronavirus est à la hausse. Selon des données fournies par le Ministère de l’Education, deux semaines après la reprise des cours en présentiel, plus de 730 classes ont été obligées à repasser en ligne après que des cas de contamination y ont été rapportés. Depuis la rentrée des vacances d’hiver, le 8 février, plus de 800 enfants et presque 640 cadres didactiques ont été diagnostiqués au coronavirus. La situation est d’autant plus inquiétante qu’elle s’ajoute à une recrudescence, ces deux dernières semaines, des cas d’infection au niveau national, signalée par l’Institut national de Santé publique.
A Bucarest et dans la majorité des départements, les données cumulées font état d’un taux d’incidence de plus de cent cas pour une centaine de millier d’habitants, la plupart rapportés en milieu urbain. Le même institut constate une tendance à la hausse des cas de Covid-19 sur les six derniers jours. En résulte une moyenne quotidienne de 2640 cas, la même qu’au 20 janvier. L’on constate aussi une augmentation des taux d’incidence hebdomadaires chez les moins de 19 ans et dans la catégorie des 20 à 39 ans.
Aux dires des représentants de l’Institut national de Santé publique, trois scénarios épidémiologiques sont actuellement envisageables. Le premier implique une croissance quotidienne de 1% du nombre d’infections, ce qui donnera une moyenne de 3300 cas par jour, d’ici le 20 mars. Le deuxième scénario table sur une augmentation de 2%, ce qui se traduirait par 4600 cas par jour, d’ici le 20 mars. Plus pessimiste, le troisième scénario prend en considération une hausse des cas de 4%, ce qui entraînera une moyenne de 8900 nouveaux cas de contamination quotidiens. Les chiffres actuels poussent les experts à prendre en compte plutôt le deuxième scénario. (Trad. Ioana Stancescu)