Dans l’UE, la priorité est à la production de vaccins
L’accélération de la production et de la distribution des vaccins est une priorité dans l’Union européenne, ont convenu les chefs d’État et de gouvernement réunis au Conseil européen qui s’est tenu en visioconférence. Le président français Emmanuel Macron a expliqué à la presse que les possibilités d’accroître la production de vaccins sur le continent le plus rapidement possible avaient été examinées en détail afin d’assurer tout le nécessaire aux Etats membres. Il a estimé que jusqu’à l’été, l’Europe deviendrait le continent qui produit le plus de vaccins au monde. Il est absolument vital que nous continuions à travailler à améliorer la production de vaccins en Europe, mais aussi notre capacité à les distribuer aux États membres. C’est notre priorité absolue et nous sommes totalement attachés à cet objectif, a souligné à son tour le président du Conseil européen, Charles Michel.
Eugen Coroianu, 26.03.2021, 12:16
L’accélération de la production et de la distribution des vaccins est une priorité dans l’Union européenne, ont convenu les chefs d’État et de gouvernement réunis au Conseil européen qui s’est tenu en visioconférence. Le président français Emmanuel Macron a expliqué à la presse que les possibilités d’accroître la production de vaccins sur le continent le plus rapidement possible avaient été examinées en détail afin d’assurer tout le nécessaire aux Etats membres. Il a estimé que jusqu’à l’été, l’Europe deviendrait le continent qui produit le plus de vaccins au monde. Il est absolument vital que nous continuions à travailler à améliorer la production de vaccins en Europe, mais aussi notre capacité à les distribuer aux États membres. C’est notre priorité absolue et nous sommes totalement attachés à cet objectif, a souligné à son tour le président du Conseil européen, Charles Michel.
Mercredi, la Commission européenne a renforcé le mécanisme de contrôle des exportations de vaccins afin de les restreindre drastiquement dans le cas des pays producteurs de doses ou dont la population est déjà vaccinée à grande échelle. Ce principe de « réciprocité » vise implicitement le Royaume-Uni, vers lequel Bruxelles a exporté des millions de doses depuis décembre, sans recevoir de vaccin produit outre-Manche en échange, alors que le contrat avec AstraZeneca prévoyait de telles livraisons à partir d’usines britanniques.
La Roumanie a été représentée par le président Klaus Iohannis, qui a souligné que l’Union européenne se trouvait dans une situation difficile en raison de la pandémie de Covid-19. Il a exprimé son soutien à la proposition de la Commission sur les exportations de vaccins, mais a appelé à la prudence dans l’utilisation de ce mécanisme afin de ne pas affecter la liberté du commerce. En ce qui concerne le système de distribution des vaccins dans l’espace communautaire, M Iohannis s’est prononcé pour le maintien du principe du prorata en vigueur.
L’agence de presse Reuters commente que l’Union européenne tente d’accélérer après un mauvais début de la campagne de vaccination, alors que le nombre d’infections augmente à nouveau dans de nombreux États membres. Jusqu’au 23 mars, par exemple, la Grande-Bretagne avait vacciné environ 46 pour cent de sa population, alors que dans l’espace communautaire, le taux de vaccination n’était que de près de 14 pour cent. Selon une estimation de la compagnie d’assurance-crédit Euler Hermes, présentée par France Presse, l’Union a sept semaines de retard sur le calendrier de vaccination, l’effet sur l’économie européenne étant une perte d’environ 123 milliards d’euros pour l’année en cours. L’Union européenne s’est fixé comme objectif de vacciner contre le COVID-19 70 pour cent de la population adulte d’ici la fin de l’été.
(Trad. : Ligia)