Coopération militaire roumano-française.
Les actuels défis sécuritaires de la région et la collaboration alliée et bilatérale ont été les thèmes évoqués durant les pourparlers entre le ministre français de la défense, Sébastien Lecornu, et les responsables roumains jeudi à Bucarest. Le ministre français et le président roumain ont parlé de l’état et des perspectives du partenariat stratégique entre les deux Etats, avec un accent particulier sur la composante défensive, la situation sécuritaire dans la région de la mer Noire et sur ses évolutions, mais aussi sur l’implémentation des décisions adoptées durant le sommet de l’OTAN de Madrid. Des sujets similaires ont également été abordés durant la réunion du ministre français avec le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca. Les deux hommes ont également analysé les conséquences sur la sécurité militaire, énergétique, alimentaire à avoir généré de l’instabilité dans la région et notamment en République de Moldova.
Mihai Pelin, 04.11.2022, 13:33
Les actuels défis sécuritaires de la région et la collaboration alliée et bilatérale ont été les thèmes évoqués durant les pourparlers entre le ministre français de la défense, Sébastien Lecornu, et les responsables roumains jeudi à Bucarest. Le ministre français et le président roumain ont parlé de l’état et des perspectives du partenariat stratégique entre les deux Etats, avec un accent particulier sur la composante défensive, la situation sécuritaire dans la région de la mer Noire et sur ses évolutions, mais aussi sur l’implémentation des décisions adoptées durant le sommet de l’OTAN de Madrid. Des sujets similaires ont également été abordés durant la réunion du ministre français avec le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca. Les deux hommes ont également analysé les conséquences sur la sécurité militaire, énergétique, alimentaire à avoir généré de l’instabilité dans la région et notamment en République de Moldova.
Aux côtés de son homologue roumain, Angel Tîlvăr, le ministre français de la Défense a également visite la base militaire de Ciucu du département de Brasov dans le centre de la Roumanie, où le groupe de combat de l’OTAN dirigé par la France exécute des missions et des activités d’instruction, aux côtés de structures de l’armée roumaine. Les deux hommes ont inauguré le siège du Groupe de combat pour la défense collective, à présent constitué principalement de militaires français mais incluant aussi des soldats néerlandais et belges.
La coopération dans le secteur de la défense demeure essentielle, surtout dans le contexte de l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine et nous devons répondre à ce défi sécuritaire sans précédent – a déclaré le ministre roumain de la défense, Angel Tîlvăr :« Les évolutions dans le domaine de la sécurité et les défis auxquels nous nous confrontons exigent une Union européenne plus puissante, à même de compléter les efforts de l’OTAN d’assurer la stabilité et la sécurité européennes. C’est un objectif que la France et la Roumanie ont constamment soutenu. La situation en Ukraine a démontré une fois de plus l’importance de la complémentarité entre l’UE et l’OTAN, l’union jouant un rôle essentiel dans l’appui accordé à l’Ukraine » a déclaré Angel Tîlvăr.
Le bassin de la mer Noire devient un espace de conflit, étant aussi un point d’attention pour les Etats membres de l’OTAN et de l’UE, a déclaré le ministre français Sébastien Lecornu. La France a envoyé un premier convoi constitué de véhicules militaires, c’est-à-dire transporteurs blindés VBCI qui sont entrés il y a moins de deux semaines en Roumanie. Un deuxième convoi, constitué d’un escadron de chars Leclerc, particulièrement performants, devrait arriver en Roumanie en ce mois de novembre. Evalué à une dizaine de millions d’euros, le char Leclerc peut frapper avec précision des cibles situées jusqu’à 4 000 mètres. A présent, le détachement français déployé en Roumanie compte déjà 350 militaires sur les 500 que la France a décidé d’y envoyer.