Bucarest accueillera une réunion de l’OTAN
Et c’est toujours pour la première fois que les ministres des Affaires Etrangères des Etats de l’OTAN seront rejoints par le chef de la diplomatie de la République de Moldova. A la réunion accueillie par la Capitale roumaine doivent participer aussi les ministres des Affaires Etrangères de la Géorgie, de la Bosnie-Herzégovine et de l’Ukraine.
Roxana Vasile, 23.11.2022, 00:05
Et c’est toujours pour la première fois que les ministres des Affaires Etrangères des Etats de l’OTAN seront rejoints par le chef de la diplomatie de la République de Moldova. A la réunion accueillie par la Capitale roumaine doivent participer aussi les ministres des Affaires Etrangères de la Géorgie, de la Bosnie-Herzégovine et de l’Ukraine.
D’ailleurs, la situation en Ukraine sera le principal point à l’ordre du jour des pourparlers, affirme la porte parole de l’OTAN, la roumaine Oana Lungescu : « Les ministres des Affaires Etrangères de l’OTAN se réuniront à Bucarest près de neuf mois depuis le début de l’invasion illégale de l’Ukraine perpétrée par la Russie. Par conséquent, la situation en Ukraine, mais aussi la situation dans le monde et dans la région de la Mer Noire, les préoccupations que nous avons au sujet de la sécurité dans l’espace euro-atlantique compteront parmi les priorités de la réunion de Bucarest. »
Pour sa part, le secrétaire général adjoint de l’OTAN, Mircea Geoana, précise que la réunion des chefs des diplomaties des Etats membres de l’Alliance la semaine prochaine est un pont entre le sommet de l’été dernier à Madrid et le prochain à Vilnius et souligne que la réunion est aussi une contribution de la Roumanie à la réflexion stratégique de l’Alliance et à la réponse de l’OTAN à la situation actuelle très complexe sur le continent européen.
Mircea Geoană: « Une cinquantaine de nations contribuent pas directement à l’OTAN, mais dans le cadre d’un processus mené par les Etats Unis, au groupe de contact pour l’Ukraine. Nous observons toujours le désir actif des alliés et des partenaires d’aider militairement l’Ukraine. Parallèlement, il faut souligner que du point de vue politique, il n’y a pas de conditions pour des négociations entre les deux côtés dans un avenir proche pour une raison qui est évidente. Les positions sont tellement différentes et si massivement éloignées l’une de l’autre qu’aujourd’hui on ne peut pas identifier les conditions pour un minimum de terrain propice au début des négociations. » a déclaré Mircea Geoana. D’ailleurs, au niveau politique, l’OTAN n’a pas de contacts avec la Russie.
Ce qui plus est, personne dans le cadre de l’Alliance ne négocie quoi que ce soit au nom de l’Ukraine – précise encore le secrétaire général adjoint de l’OTAN, Mircea Geoana. Selon des responsables de l’Alliance, dès le premier jour de la réunion accueillie par la Capitale roumaine le 29 novembre, une session destinée à la guerre entre la Russie et l’Ukraine sera organisée, suivie par un dîner informel, auquel le ministre des AE de Kiev, Dmitro Kuleba est invité à présenté la situation dans son pays. Ensuite, le 30 novembre, les ministres alliés devraient avoir rencontrer aussi des responsables de la Finlande et de Suède. Ce qui plus est, une session spéciale sera consacrée à la Bosnie-Herzégovine, à la Géorgie et à la République de Moldova, pour constituer une excellente occasion pour les Etats de l’OTAN d’assumer des engagements supplémentaires envers ces partenaires sous la forme de paquets adaptés d’aide.