7,5 millions de Roumains sont complètement vaccinés
En Roumanie, la campagne
de vaccination contre le coronavirus a démarré voici une année, le 27 décembre
2020. Depuis, près de 7 millions 800 mille Roumains ont reçu au moins une dose d’un
des 4 vaccins approuvés par l’UE (Pfizer, Moderna, AstraZeneca et
Johnson&Johnson). A l’heure où l’on parle, 7 millions et demi de personnes sont
immunisées au schéma complet contre ce virus.
Mihai Pelin, 06.12.2021, 11:22
En Roumanie, la campagne
de vaccination contre le coronavirus a démarré voici une année, le 27 décembre
2020. Depuis, près de 7 millions 800 mille Roumains ont reçu au moins une dose d’un
des 4 vaccins approuvés par l’UE (Pfizer, Moderna, AstraZeneca et
Johnson&Johnson). A l’heure où l’on parle, 7 millions et demi de personnes sont
immunisées au schéma complet contre ce virus.
Après un octobre assez
dur, avec des chiffres record côté infections et décès, à présent, le nombre
des nouvelles infections dépistées d’un jour à l’autre a considérablement
diminué en Roumanie. Toutefois, les autorités ne cessent d’appeler la
population à se faire vacciner et à respecter les normes de protection, surtout
qu’il est peu probable que le certificat vert numérique obligatoire soit introduit
avant la fin de l’année. Des centres mobiles de vaccination seront organisés en
milieu rural dans les semaines à venir, a ajouté le chef du Département pour le
situations d’urgence, Raed Arafat. Il insiste sur le fait que le vaccin est la « meilleure
solution » pour prévenir le cas graves de la maladie Covid-19.
A l’heure où l’on
parle, les hôpitaux roumains ont le plus bas nombre de patients de cette 4e
vague de la pandémie, dont 900 en soins intensifs. Les tests se sont multipliés
et les nouveaux cas annoncés ont connu une légère hausse. Et justement, les
tests de dépistage ont fait l’objet d’une récente discussion entre le ministre
de la Santé, Alexandru Rafila, et les représentants des médecins de famille. De
l’avis du ministre, une des principales urgences du moment est de développer la
capacité des médecins traitants d’effectuer des tests, d’évaluer les malades ambulatoires
et de traiter en ambulatoire les malades qui ne sont pas dans un état grave. Le
ministère assurera les fonds nécessaires pour que les patients n’aient pas de coûts
supplémentaires à couvrir.
On pourra aussi prescrire
des antiviraux aux personnes dépistées positives au coronavirus, a ajouté
Alexandru Rafila : « On envisage un paquet complet pour les tests
de dépistage : c’est-à-dire la réalisation proprement-dite du test et le matériel
de protection pour le personnel médical. A part cela, les personnes positives
pourront bénéficier d’un paquet d’investigations minimales qui permettront l’administration
d’un traitement antiviral en forme ambulatoire et qui protège tant le patient,
que le personnel médical. Tout cela, pour qu’il n’y ait plus de discussions
comme quoi le traitement antiviral est administré sans avoir fait une
évaluation préalable du patient. »
Au niveau européen, Bruxelles examine l’option d’introduire la vaccination anticovid obligatoire dans le contexte de l’apparition du nouveau variant appelé Omicron. En attendant, l’Autriche a déjà fait savoir que la vaccination serait obligatoire sur son territoire à compter du 1er février prochain, devenant le premier pays d’Europe Occidentale à prendre une telle mesure et un des premiers au monde. A son tour, l’Allemagne prend en compte la vaccination obligatoire, le Parlement de Berlin devant prendre un décision en ce sens avant la fin de l’année. La Grèce aussi parle d’une mesure similaire, mais uniquement pour les personnes âgées de plus de 60 ans. Le débat sur la vaccination anticovid obligatoire gagne en ampleur dans d’autres Etats membres de l’UE aussi. (Trad. Valentina Beleavski)