105 ans depuis l’Union de la Bessarabie avec le Royaume de Roumanie
Un de ces événements a été le dévoilement des bustes d’Alexandru Marghiloman, premier ministre de la Roumanie de l’époque et d’Ion Inculet, président du Conseil du pays de Chisinau en 1918. Présent à la cérémonie, le président de la Chambre des députés du Parlement roumain, Marcel Ciolacu a assuré que la Roumanie, tout comme il y a 105 ans sera toujours là où le devoir l’appelle et qu’elle défendrait la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République de Moldova. Marcel Ciolacu: « Ce fut le 27 mars 1918 que devant le Conseil du pays de Chisinau, Alexandru Marghiloman disait que : lorsque le danger à l’adresse de votre intégrité est apparu, la Roumanie s’est dépêchée à garantir l’indépendance et l’unité de ce pays. Aujourd’hui 105 ans plus tard, nous sommes ici et permettez-moi de vous dire clairement que rien n’a changé. La Roumanie sera toujours là où le devoir et la voix du sang l’appellent. La Roumanie défendra la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République de Moldova. » a déclaré Marcel Ciolacu. Et à lui d’ajouter : « la réintroduction récente du roumain en tant que lanque officielle en République de Moldova constitue un acte de courage ».
Daniela Budu, 28.03.2023, 13:14
Un de ces événements a été le dévoilement des bustes d’Alexandru Marghiloman, premier ministre de la Roumanie de l’époque et d’Ion Inculet, président du Conseil du pays de Chisinau en 1918. Présent à la cérémonie, le président de la Chambre des députés du Parlement roumain, Marcel Ciolacu a assuré que la Roumanie, tout comme il y a 105 ans sera toujours là où le devoir l’appelle et qu’elle défendrait la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République de Moldova. Marcel Ciolacu: « Ce fut le 27 mars 1918 que devant le Conseil du pays de Chisinau, Alexandru Marghiloman disait que : lorsque le danger à l’adresse de votre intégrité est apparu, la Roumanie s’est dépêchée à garantir l’indépendance et l’unité de ce pays. Aujourd’hui 105 ans plus tard, nous sommes ici et permettez-moi de vous dire clairement que rien n’a changé. La Roumanie sera toujours là où le devoir et la voix du sang l’appellent. La Roumanie défendra la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République de Moldova. » a déclaré Marcel Ciolacu. Et à lui d’ajouter : « la réintroduction récente du roumain en tant que lanque officielle en République de Moldova constitue un acte de courage ».
Entre temps, le président du parlement de Chisinau, Igor Gresu a déclaré « qu’en Europe, en ce monde, il faut savoir quelle est la langue que l’on parle, quelle est la famille dont on fait partie, quelle est son histoire et ce n’est qu’ainsi, par de telles décisions, même que nous puissions faire partie du monde civilisé, du monde de la paix et non pas du monde de la guerre et du mensonge. » Ce qui plus est, le responsable moldave a apprécié l’aide que la Roumanie accorde à la République de Moldova et a exprimé l’espoir que durant des moments décisifs, la classe politique actuelle puisse avoir le pouvoir d’adopter des décisions historiques. Igor Grosu: « C’est durant des moments difficiles que des caractères puissants apparaissent et ces deux personnalités, Alexandru Marghiloman et Ion Inculeţ, ont adopté une décision historique. C’est pourquoi nous, la classe politique, nous espérons avoir au juste moment le caractère et la détermination d’adopter des décisions historiques ! Je remercie à tous les Roumains, je remercie à la Roumanie pour tout ce qu’elle a fait et pour tout ce qu’elle fait pour la République de Moldova. » a déclaré Igor Grosu.
A Bucarest, le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca a déclaré que « l’histoire nous apprend que l’agression militaire, la domination illégitime et la discrimination des nations ne peuvent pas durer. En témoigne les aspirations des peuples, y compris de celui Roumain de vivre en toute liberté, dignité, union et démocratie. Et l’expression la plus concrète de ces idéaux est à retrouver dans la Grande Union de 1918, démarrée le 27 mars avec le retour de la Bessarabie au sein de la Roumanie ».
L’événement a constitué un moment essentiel pour l’année historique 1918 qui a culminé le 1er décembre par l’Union de tous les Roumains. L’histoire a marqué pourtant l’existence dans le cadre du même Etat des deux territoires séparés par la rivière Prut pendant 22 ans seulement. En 1940, suite à un ultimatum de Moscou, qui cherchait à mettre en application le pacte signé par Hitler et Staline, la Bessarabie a été à nouveau arrachée et cédée à l’Union Soviétique. (Daniela Budu)