La sqemaine du 21 au 26 novembre 2016
Nouveau collectif budgétaire
Mihai Pelin, 26.11.2016, 13:10
Nouveau collectif budgétaire
Le gouvernement de Bucarest a approuvé mercredi 2e le collectif budgétaire pour l’année 2016. Selon la ministre des Finances, Anca Dragu, il s’agit d’une rectification positive qui témoigne de «la manière efficace » dont l’argent public a été géré ainsi que de la croissance économique. Ce budget rectificatif vise notamment la santé, les investissements, les paiements directs dans l’agriculture et l’appui aux projets et aux politiques dans les domaines de l’éducation et de la sécurité sociale, financés par l’administration publique locale. Le collectif a visé la redistribution de certains fonds qui ne peuvent plus être dépensés avant la fin 2016, afin d’assurer le financement de programmés en cours de déroulement et il est basé sur le maintien de la cible de déficit budgétaire de 3% du PIB.
Des anciens ministres et ex-directeurs de Microsoft Roumanie poursuivis par la DNA
Trois ex-ministres font l’ »objet de poursuites pénales dans le cadre du dossier appelé « Microsoft 2 » visant l’octroi de licences informatiques. Dan Nica, ancien ministre des communications et de la technologie de l’information entre 2000 et 2004, Silvia Adriana Ticau, secrétaire d’Etat et ensuite ministre des communications en 2004 et Alexandru Athanasiu, ministre de l’éducation et de la recherche entre 2003 et 2005, sont poursuivis pour abus de fonction. Ils sont accusés d’avoir initié, approuvé et soutenu des projets de décrets gouvernementaux par lesquels a été approuvée la conclusion du contrat de location de licences Microsoft avec la compagnie Fujitsu Siemens. Un contrat qui a par la suite été élargi aux produits éducationnels de Microsoft, sans qu’il existe une nécessité fondée en ce sens. Deux anciens directeurs de la compagnie Microsoft Roumanie ainsi que le représentant de Fujitsu Siemens sont également poursuivis. Selon les procureurs, la société Fujitsu Siemens est celle qui a acheté les licences Microsoft pour les revendre au Gouvernement à des prix surévalués. La différence entre ces deux prix a été partagée entre les personnes impliquées dans cette affaire extrêmement lucrative. Le préjudice causé à l’Etat a été estimé à 67 millions de dollars. Dans le même dossier, les procureurs anticorruption ont demandé mardi l’avis de la Chambre des Députés de Bucarest pour démarrer les poursuites pénales à l’encontre du député Eugen Bejinariu, ancien secrétaire général du Gouvernement à l’époque 2003 – 2004. Il est accusé d’abus de fonction.
Prévisions économiques améliorées
La Banque mondiale a revu à la hausse ses estimations visant la croissance économique roumaine, avançant le chiffre de 5,1%, alors qu’elle tablait sur 4% en juin dernier, apprend-on du Rapport économique pour l’Europe et l’Asie centrale de l’institution financière, rendu public mardi. Celle-ci avertit néanmoins que cette progression sera suivie en 2017 par un recul à 3,8%, voire à 3,4% en 2018. Le déficit budgétaire devrait, lui, augmenter et frôler les 3% du PIB en 2016 et 2017, alors qu’il n’était qu’à 1,5% en 2015. Par conséquent, une majoration de la dette publique est à attendre, précise la Banque mondiale dans son rapport régional. De ce fait, le gouvernement roumain devrait surveiller de près les dépenses et améliorer l’efficacité de la perception des taxes afin d’éviter le déficit excessif, estime encore l’institution financière.Le FMI avait, lui aussi, annoncé que la Roumanie enregistrera, cette année, la croissance économique la plus importante d’Europe, 5%, étant suivie par l’Irlande, avec 4,9%. Début novembre, la Commission européenne a également révisé à la hausse ses prévisions visant la Roumanie, anticipant une croissance économique de 5,2% en 2016.
Le chef de la diplomatie roumaine en visite en Italie
A Rome, le ministre roumain des Affaires étrangères, Lazăr Comănescu, a rencontré son homologue italien, Paolo Gentiloni. L’agenda des discussions a été dominé par les relations bilatérales, l’avenir de l’Europe dans la foulée du Brexit, la migration, la situation en République de Moldova après les récentes élections présidentielles ou encore les rapports avec la Fédération de Russie. Les deux dignitaires ont souligné la relation privilégiée entre la Roumanie et l’Italie, basée sur un Partenariat stratégique consolidé, ainsi que le besoin de mettre sur pied une coopération consolidée censée contribuer à la construction du projet européen. Lazar Comanescu et Paolo Gentiloni ont également discuté de la communauté roumaine d’Italie, qui est bien intégrée et de celle italienne de Roumanie, particulièrement active dans le milieu des affaires du pays. Pas moins de 25 mille sociétés italiennes sont présentes en Roumanie, a précisé Paolo Gentiloni.
Le budget de la Défense nationale
Le président roumain Klaus Iohannis vient de promulguer la Loi de l’industrie nationale de défense. L’acte normatif avait été adopté le mois dernier par le Sénat, en tant que chambre décisionnelle. La loi réglemente l’organisation du secteur par domaines d’activité stratégiques, la restructuration et le regroupement des capacités, sans oublier la croissance de la compétitivité et la diversification des produits spécifiques du domaine, ni la participation aux activités de l’industrie européenne de défense. Les dépenses militaires de la Roumanie ont augmenté d’un demi-milliard de dollars en 2016 par rapport à 1009. Avec 1,48 % du PIB alloué à la défense la Roumanie se situe en troisième position dans le classement otanien des budgets destinés aux équipements militaires, selon un rapport de l’Alliance. Suite à des consultations politiques, Klaus Iohannis a obtenu un accord en vertu duquel la Défense se verre allouer au moins 2% du PIB à partir de 2017. A présent, seuls 5 pays membres de l’UE respectent cet objectif de l’OTAN, alors que 10 autres Etats ont établi des feuilles de route claires pour l’atteindre.