La semaine du 7 au 13 novembre
Roxana Vasile, 12.11.2016, 15:41
Echos roumains aux élections américaines
Les autorités roumaines ont salué la victoire de Donald Trump aux élections présidentielles américaines et envoyé plusieurs messages de félicitations. Le président Klaus Iohannis a une nouvelle fois souligné l’engagement ferme de la Roumanie d’approfondir, aux côtés de la nouvelle administration américaine, la coopération dans le domaine de la sécurité ainsi que de développer la composante économique du partenariat stratégique bilatéral. Klaus Iohannis : « J’ai envoyé une lettre de félicitations au président élu des Etats Unis, M Donald Trump. Je lui ai fait part de notre disponibilité à collaborer pour renforcer le Partenariat stratégique entre la Roumanie et les Etats-Unis Doit-on nous attendre à des changements ? Oui, probablement. Mais ils viseront un renforcement de ce partenariat selon ses trois composantes : politique, sécuritaire et économique. J’ai déjà affirmé depuis longtemps que si les deux premières fonctionnent extrêmement bien, il faut renforcer la collaboration économique et de nouvelles opportunités peuvent apparaître en ce sens. »
Le premier ministre Dacian Ciolos a également évoqué l’importance du Partenariat stratégique entre la Roumanie et les Etats-Unis déclarant qu’une attention accrue devait être accordée au développement et au renforcement des relations économiques.
La Roumanie en campagne électorale
Feu vert, vendredi à la campagne électorale en Roumanie. Les élections parlementaires sont prévues le 11 décembre. On revient au scrutin par listes électorales, utilisé pour la dernière fois aux élections de 2004. Il y aura aussi de nouvelles normes de représentation pour les Sénateurs et Députés, à savoir: 1 député pour 73.000 habitants et un sénateur pour 168.000 habitants. Quelque 6500 personnes, tant des membres des partis que des candidats indépendants sont inscrits en lice pour les 466 fauteuils au Sénat et à la Chambre des Députés.
La plupart des candidats proviennent des Partis considérés comme ayant les plus grandes chances d’accéder au Parlement : le Parti Social-Démocrate, le Parti National Libéral, l’Alliance des Libéraux et des Démocrates, le Parti du Mouvement Populaire, l’Union Démocratique des Magyars de Roumaine et un nouveau parti – l’Union Sauvez la Roumanie.
En première, la diaspora roumaine pourra voter par correspondance. Selon Ion Barbu, directeur dans le cadre de la Compagnie Nationale La Poste Roumaine, la première option électorale depuis l’étranger a déjà été enregistrée: « Je peux vous confirmer qu’un électeur roumain d’Autriche a envoyé vers la Roumanie le paquet de bulletins de vote sur lesquels il a exercé son droit. Le Bureau électoral centrale pour le Vote par correspondance prendra charge du paquet jusqu’à la date des élections, le 11 décembre. A ce moment-là les scellés seront levés et on fera le décompte des votes. »
Réunion ministérielle de l’OTAN à Bucarest
Les ministres des Affaires étrangères de neuf Etats de l’OTAN, Bulgarie, République Tchèque, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Slovaquie, Hongrie et Roumanie se sont réunis cette semaine à Bucarest. Lancé l’année dernière, à l’initiative de la Roumanie et de la Pologne, le forum dans ce format est une plate-forme de coopération ciblée sur des thèmes spécifiques à la région et sur les initiatives que les Etats participants souhaitent promouvoir dans le cadre de l’Alliance de l’Atlantique Nord. L’adjointe au secrétaire général de l’OTAN, Rose Gottemoeller, a également pris part à la réunion organisée dans la capitale roumaine. Lors d’un point de presse commun, le chef de la diplomatie roumaine, Lazar Comanescu, a précisé que : « Nous avons eu les mêmes évaluations quand à l’importance particulière que constitue le renforcement de la présence de l’Alliance dans notre région, de la composante méridionale du flanc sud de l’OTAN, pace qu’on constate que les plus importants défis sécuritaires de l’Alliance Atlantique proviennent de cette partie de l’Europe. »
La Roumanie soutient le parcours européen de la Serbie
La Roumanie salue les progrès de la Serbie dans sur parcours européen et continuera à appuyer cet itinéraire a déclaré ce jeudi à Timisoara, dans l’ouest du pays le premier ministre roumain, Dacian Ciolos à l’issue d’une rencontre avec son homologue serbe Alexandar Vucic. Ecoutons le premier ministre roumain :« C’est dans notre intérêt d’avoir une Serbie européenne de tous les points de vue dans les Balkans Occidentaux. Nous avons également signé un protocole et j’ai assuré M le premier ministre qu’il bénéficiera de tout notre appui pour dérouler les réformes que la Serbie souhaite entreprendre, afin de préparer son adhésion à l’UE », a déclaré Dacian Ciolos.
Les deux chefs de gouvernement ont également évoqué la consolidation de la collaboration bilatérale dans différents secteurs, y compris ceux de l’emploi, de l’économie et des minorités. Plusieurs accords ont été signés, dont un protocole sur la constitution et l’activité des patrouilles communes qui agiront sur la frontière roumano-serbe afin de prévenir et gérer les désastres naturels. Le premier ministre roumain a également déclaré que des progrès ont été faits pour ce qui est de la réalisation du projet commun de construction d’une autoroute reliant la ville roumaine de Timisoara à la capitale serbe Belgrade.
Le grand laser de Măgurele, présenté à la société civile et aux hommes d’affaires
Les chercheurs de l’Institut de physique et d’ingénierie nucléaire de Magurele ont présenté en début de semaine aux représentants de la société civile et aux hommes d’affaires les domaines dans lesquels le laser de grande puissance construit par l’Institut pourra être utilisé. A l’occasion, le Haut représentant du Gouvernement à ce sujet, Adrian Curaj, a transmis le message du premier ministre roumain Dacian Ciolos, mettant en évidence la capacité du projet à stimuler le développement et la croissance économique.
Adrian Curaj : « Le projet de Magurele est un projet unique, scientifique et technologique. Il a une capacité extraordinaire de stimuler le développement, ce n’est pas un projet limité à cette région, c’est un projet de la Roumanie, par lequel la Roumanie affirme vouloir et pouvoir se développer. Ses résultats auront un impact majeur sur l’économie roumaine, côté emplois, côté prospérité. Je suis persuadé que le projet a une dynamique suffisante et qu’il figurera à l’agenda de tout gouvernement. Certes, les approches peuvent varier d’un cabinet à l’autre, mais, l’intérêt associé au projet et le projet dans son ensemble sont incontestables. » Notons pour terminer que le projet du laser le plus puissant au monde deviendra opérationnel à l’horizon 2019. (trad. Valentina Beleavski, Alex Diaconescu)