La semaine du 3 au 8 novembre 2014
Le premier ministre social-démocrate Victor Ponta et le maire libéral de la ville de Sibiu, Klaus Iohannis, s’affronteront au second tour de l’élection présidentielle.
Newsroom, 08.11.2014, 13:15
Le premier ministre social-démocrate Victor Ponta et le maire libéral de la ville de Sibiu, Klaus Iohannis, s’affronteront au second tour de l’élection présidentielle.
En Roumanie, les deux candidats qui s’affronteront, le 16 novembre prochain, au second tour de scrutin présidentiel sont: le premier ministre social — démocrate et représentant de l’alliance au pouvoir formée du Parti Social Démocrate, de l’Union Nationale pour le Progrès de la Roumanie et du Parti Conservateur, Victor Ponta, qui a réuni 40,44% des voix, et le maire de la ville transylvaine de Sibiu et représentant de l’Alliance chrétienne libérale (de centre — droit, d’opposition), Klaus Iohhanis, avec 30,37% des voix. La présence aux urnes a été de 53,17%. Victor Ponta a déjà obtenu le soutien de plusieurs autres candidats qui viennent de quitter la compétition, dont l’ancien premier ministre libéral Calin Popescu Tariceanu, et des représentants du courant populiste en Roumanie, Corneliu Vadim Tudor et Dan Diaconescu, et compte aussi sur le soutien de Teodor Melescanu, ancien directeur du Service de renseignements extérieurs. Pour sa part, Klaus Iohannis sera soutenu par la candidate indépendante et ancienne ministre de la Justice, Monica Macovei. L’Union Démocratique des Magyars de Roumanie (composante de la majorité gouvernementale) a décidé de ne pas donner de consignes de vote, laissant ses troupes voter en fonction de leur conscience individuelle.
De nombreux Roumains de la diaspora ont voté au premier tour de l’élection présidentielle.
Les Roumains de la diaspora sont allés aux urnes en grand nombre. Plus de 161 mille Roumains de l’étranger — un chiffre record — ont exercé leur droit de vote au premier tour de l’élection présidentielle, dans les 294 de bureaux de vote ouverts à l’étranger. Dans certains cas, les gens ont exprimé leur mécontentement d’avoir dû faire la queue pendant des heures, parfois sans même pouvoir voter avant la clôture des urnes. Des files d’attente de plusieurs centaines de personnes se sont formées dans certaines capitales européennes. Afin d’éviter de telles situations au second tour de scrutin du 16 novembre, le ministère roumain des Affaires étrangères et la Commission électorale centrale ont mis au point des mesures censées simplifier le processus électoral. Ainsi, les Roumains de l’étranger pourront télécharger le formulaire de la déclaration sur l’honneur posté sur les sites des deux institutions mentionnées et le compléter avant de se rendre aux bureaux de vote ; ils devront néanmoins signer et dater la déclaration devant les membres des équipes qui tiennent ces bureaux. Un nombre accru d’isoloirs sera aussi mis à la disposition des électeurs roumains de l’étranger.
La commissaire européenne aux Politiques régionales, Corina Creţu, a participé à Bucarest à Bucarest au lancement de l’Accord de partenariat avec la Roumanie.
A Bucarest a été lancé cette semaine l’Accord de Partenariat entre la Roumanie et la Commission européenne, en présence de la commissaire européenne chargée des Politiques régionales, la Roumaine Corina Creţu. Le document, élaboré et négocié avec les experts européens pendant une année, a été adopté par l’exécutif européen en août dernier. La Roumanie a été le 11e Etat membre à obtenir l’approbation de ce document. L’accord de Partenariat réglemente l’utilisation des 43 milliards d’euros de fonds européens dont 22 milliards de fonds de cohésion, alloués à la Roumanie pour la période 2014 — 2020. L’argent devrait financer des projets dans les domaines de l’infrastructure, de la santé et de l’éducation, ainsi que de développement et de modernisation des communautés locales, de création d’emplois et de récupération des décalages enregistrés par rapport à d’autres Etats de l’Union.
La Banque centrale de Bucarest a révisé à la baisse ses prévisions d’inflation pour la fin 2014
La Banque centrale de Bucarest a révisé à la baisse ses prévisions d’inflation pour la fin 2014, de 2,2% à 1,5%. Le gouverneur Mugur Isărescu a précisé que cette baisse était due notamment à la baisse du prix du pétrole, à la stabilité du prix du gaz, à une bonne récolte agricole en Roumanie, mais aussi à l’augmentation des importations provenant des Etats qui n’ont plus de relations commerciales avec la Russie. De l’avis du gouverneur de la Banque centrale, la stabilisation de l’inflation prévue pour l’année prochaine peut créer des conditions pour une croissance économique à long terme. Par ailleurs, la Banque nationale a de nouveau diminué, de 0,25%, son taux directeur, fixé à 2,75 % par an, ainsi que les taux des réserves minimales obligatoires pour les passifs en devises, arrivés à 14%. Selon les prévisions d’automne de la Commission européenne, la Roumanie est sortie de la récession, enregistrant une croissance de 1% du PIB au 3e trimestre par rapport au 2e, après deux baisses consécutives. Selon ces prévisions, la Roumanie enregistrera une croissance économique de 2% en 2014, contre 2,5% prévue antérieurement. La consommation privée et les exportations ont été les principaux moteurs de la croissance, alors que les investissements ont continué de la freiner.
En Ligue Europa, une seule équipe roumaine garde encore des chances de qualification.
En football, le club champion de Roumanie, Steaua Bucarest, a fait jeudi soir match nul — 2 partout — avec les Portugais de Rio Ave, dans un match comptant pour la poule J de la Ligue Europa. Ayant accumulé 7 points, Steaua se retrouve en 2e position de sa poule, devancé par les Ukrainiens de Dinamo Kiev. Egalement jeudi, dans la poule D, l’équipe du club vice champion de Roumanie, Astra Giurgiu, a fait un match nul, 1 partout, à domicile, avec la célèbre équipe écossaise Celtic Glasgow, perdant toute chance de qualification au printemps européen.