La semaine du 28 mai au 3 juin
Fonds de cohésion pour la Roumanie
România Internațional, 02.06.2018, 17:28
Fonds de cohésion pour la Roumanie
Le projet du prochain budget pluriannuel de l’UE prévoit pour la Roumanie, des fonds de cohésion accrus entre 2021 et 2027. Bucarest pourrait se voir ainsi allouer une enveloppe supérieure à 27 milliards d’euros, soit 8% de plus par rapport à la période actuelle. La Commission européenne a proposé la modernisation de la politique de cohésion, qui disposera d’un montant total de 373 milliards d’euros. Par la politique de cohésion, l’Union vise à réduire les décalages qui persistent entre les Etats membres ou entre différentes régions.La commissaire à la politique régionale, Corina Creţu, a mentionné pour Radio Roumanie, quelques-unes des priorités de la politique de cohésion, principale politique d’investissements de l’Union européenne.« Tout premièrement, investir dans l’innovation, pour soutenir les petits entrepreneurs, les technologies numériques, donc une politique intelligente ; la deuxième priorité porte sur les investissements dans toutes les régions. Pratiquement, dans la nouvelle période de programmation d’après 2020, nous accorderons plus de soutien aux pouvoirs locaux, urbains et territoriaux, qui seront beaucoup plus impliqués dans la gestion des fonds européens, parce que nous pensons que les régions et les villes savent mieux que nous, à Bruxelles, dans quoi il vaut mieux investir et quels sont leurs besoins. » « Nous comptons sur un budget de 374 milliards d’euros pour tous les 27 Etats membres. 75% des ressources continueront d’aller vers les régions qui ont le plus grand besoin d’investissements », a conclu Corina Creţu.
Le prince Charles à nouveau en Roumanie
L’héritier de la Couronne britannique, le prince Charles est revenu en Roumanie ces jours-ci. Il a été reçu par le président Klaus Iohannis, qui a de nouveau apprécié l’implication du prince de Galles dans des activités caritatives en Roumanie et de promotion de ses beautés, de ses traditions authentiques et de sa biodiversité. Les deux hommes ont souligné les excellentes relations déroulées dans le cadre du partenariat stratégique roumano-britannique, qui repose sur une coopération intensifiée dans les domaines économique et sécuritaire. Le président Iohannis a également reconfirmé le rôle de lien dans la relation bilatérale que joue la communauté roumaine du Royaume Uni. Le prince Charles a également rencontré la première ministre roumaine Viorica Dancila. Parmi les sujets à l’agenda de la rencontre : la situation économique en Roumanie, l’agenda régional, mais aussi des thèmes d’intérêt commun, tels la prochaine présidence roumaine du Conseil de l’UE et l’architecture générale européenne post-Brexit. Dans ce contexte, Viorica Dancila a souligné que la protection des droits et des intérêts des ressortissants roumains, qui habitent au Royaume-Uni, constituaient une priorité pour son gouvernement. Le Prince de Galles a également rencontré la princesse Margarita, dépositaire de la couronne de Roumanie, la fille aînée de l’ancien souverain de Roumanie, Michel Ier, décédé en 2017 à l’âge de 97 ans. Le prince Charles avait participé aux funérailles de l’ancien souverain. Le Roi Michel était cousin de la Reine Elisabeth II du Royaume-Uni. Depuis deux décennies, le Prince de Galles visite la Roumanie presque tous les ans. Il y détient deux propriétés et gère une association qui s’occupe de la protection du patrimoine, encourageant l’agriculture bio et le développement durable de la Roumanie. L’année dernière, le prince Charles a visité la Roumanie à plusieurs reprises, aussi bien lors de visites privées que dans des contextes officiels. En 2017, le président Klaus Iohannnis lui avait offert les insignes de la Grande Croix de l’ordre « Steaua Romaniei » (L’Etoile de la Roumanie), en signe d’appréciation pour l’activité du prince en Roumanie ainsi que pour sa contribution à promouvoir l’image de notre pays à travers le monde.
Réactions pour et contre une décision de la Cour constitutionnelle de Roumanie
La Cour Constitutionnelle de Roumanie a constaté ce mercredi qu’il existait un conflit entre les pouvoirs de l’Etat dans le cas du refus du président roumain Klaus Iohannis de révoquer de ses fonctions la cheffe de la Direction nationale anticorruption, Laura Codruta Kövesi. Ce fut le ministre de la Justice, Tudorel Toader, qui avait demande de destituer la cheffe du parquet anticorruption et ce fut toujours lui qui avait saisi la Cour Constitutionnelle jugeant que le refus de la demande de destitution de ses fonctions de Laura Codruta Kövesi était de nature à créer un blocage institutionnel. De l’avis du président, ce refus n’était pas susceptible de créer un tel blocage, mais constituait la fin d’une procédure et l’exercice d’une attribution légale du chef de l’Etat. Le ministre de la justice n’a pas caché sa satisfaction quant à la décision de la Cour dont il a affirmé qu’elle reposait sur le principe constitutionnel selon lequel les procureurs déroulent leur activité sous l’autorité du ministre. Il a également souligné que toute décision de la Cour devrait absolument être respectée. De son côté, le président Iohannis s’est contenté d’annoncer qu’il attendait la motivation de la Cour constitutionnelle avant de réagir en conséquence. Alors que la coalition gouvernementale a jugé de normale la décision du tribunal constitutionnel, l’opposition accuse la confiscation des attributions du président. Des manifs ont eu lieu à Bucarest et dans d’autres villes roumaines contre la décision de la Cour Constitutionnelle qui oblige le président Iohannis à révoquer la cheffe de la Direction nationale anticorruption. Rappelons aussi que le refus du président de limoger Laura Codruta Kovesi suit l’avis négatif exprimé par le Conseil supérieur de la magistrature, un avis obligatoire mais toujours consultatif dans cette procédure.
Nouvelle édition du Salon international du livre Bookfest.
La Capitale roumaine accueille le Salon international du livre Bookfest 2018 qui réunit plus de 150 maisons d’édition. Les Etats-Unis sont l’invité d’honneur de l’édition. Cette année, Bookfest se déroule sous le générique « Celebrating the South », « Célébrer le sud », le public roumain ayant la possibilité de rencontrer des auteurs américains de différents domaines. Des centaines, d’évènements, projections de films et lancements de livres figurent au programme. Pour la troisième année consécutive, Bookfest est organisé sous le haut patronage du président roumain Klaus Iohannis, qui a déclaré mercredi qu’il comptait parmi ceux qui croient dans le lien entre le livre, l’éducation et la consolidation de la démocratie.