La semaine du 21 au 27 octobre 2019
Le libéral Ludovic Orban, a fait connaître la liste des candidats aux postes de ministre au sein de son cabinet.
Corina Cristea, 26.10.2019, 14:05
Le libéral Ludovic Orban, a fait connaître la liste des candidats aux postes de ministre au sein de son cabinet.
Le premier ministre désigné, le libéral Ludovic Orban, a fait connaître ce jeudi la liste officielle des candidats aux postes de ministre au sein de son cabinet. Le gouvernement proposé par le PNL comportera seulement 16 ministères et aura un seul vice – premier ministre, en la personne de Raluca Turcan. Parmi les urgences prévues dans le programme de gouvernance figurent les mesures à entreprendre pour assurer dans de bonnes conditions les élections présidentielles de novembre, la nomination d’un candidat aux fonctions de Commissaire européen et le projet du budget 2020. Le vote d’investiture aura lieu sur toile de fond d’échec des négociations avec le parti Pro Romania de l’ex premier ministre Victor Ponta. Même le soutien du Parti du Mouvement populaire de l’ancien chef d’Etat, Traian Basescu, est sous le signe de l’incertitude, après la décision d’Orban de présenter au Législatif un cabinet unicolore. Par ailleurs, l’USR et ALDE ont fini par arriver à un accord politique avec le PNL. Confiante dans les chances du gouvernement Orban de se voir attribuer le vote d’investiture, l’UDMR a affirmé soutenir un cabinet libéral. Rappelons-le, le PNL est l’artisan de la motion de censure suite à laquelle le gouvernement social-démocrate de Viorica Dancila fut révoqué.
Où pourront voter les Roumains de l’étranger?
Le ministère roumain des affaires étrangères a publié la carte des 835 bureaux de vote mis en place à l’extérieur des frontières nationales, en vue des élections présidentielles du 10 et du 24 novembre prochain. Il s’agit d’un chiffre trois fois plus grand que celui d’il y a cinq ans. Les pays qui accueilleront le plus grand nombre de bureaux de vote sont l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne, le Royaume Uni, la France, les Etats-Unis, et la République de Moldova (37). Au total, 639 bureaux de vote seront ouverts dans l’Union européenne. La carte peut être consultée sur le site mae.ro. Le MAE de Bucarest rappelle que des bureaux de vote seront traditionnellement mis en place pour les militaires roumains déployés en Afghanistan, et, pour la première fois, au Mali, à l’intention du contingent roumain participant à l’opération onusienne de stabilisation de la situation dans le pays africain. Le processus de vote à l’élection présidentielle du mois prochain se déroulera pendant trois jours à l’étranger : les 8, 9 et 10 novembre, pour le premier tour de scrutin, et les 22, 23 et 24 novembre, pour le second tour. Les bureaux de vote seront ouverts comme suit : le vendredi de 12:00 à 21:00 (locales), le samedi et le dimanche de 7:00 à 21:00 (locales). Les électeurs se trouvant à l’intérieur ou dans la file d’attente devant les bureaux de vote à 21:00, pourront exercer leur droit de voter jusqu’à 23:59 (locales) au plus tard.
La Commission européenne a décidé de maintenir le mécanisme de coopération et de vérification de la Justice roumaine.
Les évolutions relatives à la réforme de la Justice et de la lutte contre la corruption en Roumanie durant les premiers mois de l’année 2019 ont inquiété la Commission européenne, lit-on dans le plus récent rapport d’évaluation publié ce mardi dans le cadre du mécanisme de coopération et de vérification. Selon ce document, depuis le précédent rapport de novembre 2018, l’Exécutif communautaire a été obligé à plusieurs reprises de faire part aux autorités de Bucarest de ses inquiétudes en ce qui concerne l’Etat de droit. Les institutions – clé de Roumanie doivent prouver ensemble leur engagement ferme face à l’indépendance du système judiciaire et à la lutte contre la corruption et d’assurer l’efficacité des garanties nationales et du système de contrôle et d’équilibre, précise encore le communiqué de presse de la CE. Dans ce contexte, la ministre roumaine de la Justice, Ana Birchall a l’intention de convoquer d’urgence la Commission spécialisée au niveau national pour un plan d’action commun. Rappelons-le, Bucarest fait l’objet d’un suivi dans le domaine de la justice et des Affaires intérieures depuis déjà 2007, l’année de son adhésion à l’UE.
Klaus Iohannis a participé à Yokyo à la cérémonie de couronnement de l’Empereur Naruhito
Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, et son épouse Carmen ont participé mardi à Tokyo à la cérémonie du Couronnement de l’Empereur Naruhito et au banquet impérial organisé à cette occasion. Ce dernier a officiellement proclamé son ascension au trône en présence de plus de 180 dignitaires étrangers. Parmi les invités, le prince Charles, l’héritier de la couronne britannique, le roi Felipe VI d’Espagne et la reine Letizia. Le président Iohannis participe aussi. Lundi, Klaus Iohannis s’est entretenu à Tokyo avec le premier ministre japonais Shinzo Abe sur le Partenariat stratégique entre la Roumanie et le Japon. 126e monarque japonais, Naruhito a repris ses prorogatifs au 1er mai 2019, suite à la décision de l’empereur Akihito que quitter son trône.
L’élargissement de l’espace Schengen, en débat
Par la future adhésion à l’espace Schengen de la Croatie, de la Bulgarie et de la Roumanie l’UE sera mieux équipée pour protéger cette zone de libre circulation. C’est ce qu’a déclaré mardi, à Strasbourg, le commissaire européen à la Migration, aux Affaires intérieures et à la citoyenneté, Dimitris Avramopoulos. Cela, dans le contexte où la Commission européenne a décidé mardi que Zagreb remplissait les conditions techniques nécessaires à l’intégration de l’espace Schengen. Prévue initialement pour le mois de mars 2011, l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen a été reportée à plusieurs reprises en raison de l’opposition de plusieurs Etats membres, qui ont invoqué l’absence des réformes en matière de justice.
Signature de la décision de nomination de Laura Codruţa Kövesi à la tête du futur Parquet public européen
La décision de nomination de l’ancienne cheffe du parquet roumain anti-corruption, Laura Codruţa Kövesi, à la tête du futur Parquet européen anti-fraude a été signée mercredi, au Parlement européen, par le président du Parlement, David Sassoli, et par le ministre finlandais des affaires européennes, Tytti Tuppurainen, pour le Conseil de l’Union européenne. Le Parquet Public Européen qui deviendra opérationnel fin 2020, sera une institution indépendante, chargée d’enquêter et d’engager des poursuites concernant les infractions portant atteinte au budget de l’Union, telles que la fraude, la corruption ou la fraude transfrontalière à la TVA d’une valeur excédant les 10 millions d’euros. (Corina Cristea)