La semaine du 20 au 25 juillet 2015
Pour et contre le nouveau Code fiscal
România Internațional, 25.07.2015, 12:52
Pour et contre le nouveau Code fiscal
Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a fait savoir qu’il voudrait régler avant le 1 septembre la question du nouveau Code fiscal, renvoyé au Parlement par le chef de l’Etat en raison de son possible impact perturbateur majeur sur le budget de la Roumanie. Dérangé par le geste du numéro un de l’Etat, le chef du cabinet a défendu le document, en affirmant que par les réductions des taxes qu’il prévoit, notamment de la TVA, il est susceptible de maintenir la Roumanie sur la voie de la relance économique.
Victor Ponta a fait savoir que le nouveau Code fiscal serait rediscuté: « On se réunira en session extraordinaire, le plus probablement après le 15 août, d’abord au Sénat, ensuite à la Chambre des députés. Nous allons nous prononcer en faveur de ce code qui finira, selon moi, par être promulgué le 1 septembre, de sorte que tous ceux qui en dépendent puissent se faire des projets ».
Le rejet du code fiscal par le chef de l’Etat a provoqué de nouvelles tensions entre le pouvoir et l’opposition. Le PSD, principal pilier de lexécutif bucarestois, a attaqué le numéro un de lopposition, le Parti national libéral, laccusant dattitude politicienne après son vote favorable dans un premier temps au nouveau code. En réplique, les libéraux ont fait savoir que, malgré leur vote positif pour un document, favorable en principe au milieu des affaires, ils avaient toujours exprimé des réserves à légard de la capacité du budget damortir ces diminutions de taxes.
Une nouvelle formule des lois électorales en Roumanie
Le président Klaus Iohannis a promulgué la Loi relative à l’élection des sénateurs et des députés et portant sur l’organisation et le fonctionnement de l’Autorité électorale permanente. Le nouveau document met en place de nouvelles règles pour l’élection des parlementaires, en renforçant les prérogatives de l’Autorité électorale permanente. Aux termes de la nouvelle loi, la Roumanie réintroduira le système du vote sur les listes pratiqué jusqu’en en 2008. Le nouvel acte normatif prévoit que le nombre maximal d’élus baisse de plus d’une centaine pour se chiffrer à 466 au lieu de 588 à présent. Au seuil électoral de 5% qui restera en vigueur s’ajoutera un autre qui variera entre 8 et 10%, valable pour les alliances électorales.
Suite aux problèmes qui se sont fait jour lors du dernier scrutin présidentiel, quand de nombreux Roumains de la diaspora n’ont pas pu voter, la nouvelle loi introduit une facilité conçue expressément à l’intention de ceux derniers. Des bureaux de vote seront ouverts dans toutes les localités de l’étranger où résident au moins cent électeurs roumains. Pour voter, il faut que les ressortissants s’adressent par écrit à l’Autorité électorale permanente pour faire inscrire dans le registre électoral leur lieu de résidence.
Le PSD, principal parti au pouvoir, a un nouveau leader par intérim
D’ici novembre prochain, lorsqu’ils se réuniront en Congrès, les sociaux-démocrates auront un nouveau leader. Il s’agit de Liviu Dragnea. La décision a été prise par la direction du PSD après le retrait de cette fonction du chef du gouvernement, Victor Ponta, suite à ses problèmes en justice et à son souhait déclaré de prouver son innocence. En sa nouvelle qualité de chef de file des sociaux-démocrates, Liviu Dragnea a assuré que le parti était uni et qu’il continuerait à appuyer l’Exécutif aux côtés de ses partenaires à la gouvernance, à savoir l’UNPR dirigé par Gabriel Oprea et la formation nouvellement créée, ALDE, Alliance des libéraux et des démocrates.
Pourtant, la désignation de Dragnea à la tête du PSD a poussé l’opposition libérale à soupçonner la perte par Victor Ponta du soutien politique de ses collègues de parti. Ancien président exécutif du PSD et ministre du Développement, Liviu Dragnea a démissionné de ses fonctions après sa condamnation à un an de prison avec sursis dans un dossier portant sur le référendum de 2012 pour la destitution du président de l’époque, Traian Basescu.
Le Sénat américain auditionne Hans Klemm, nommé par le président Barack Obama au poste d’ambassadeur des Etats-Unis en Roumanie
Hans Klemm, désigné par le président Barack Obama pour les fonctions d’ambassadeur des Etats Unis en Roumanie, a été entendu par la Commission de politique étrangère du Sénat américain. Il s’est engagé à consolider les relations avec Bucarest et à soutenir les institutions de lutte contre la corruption. La Roumanie, qu’il a qualifiée d’excellent allié et partenaire stratégique des Etats Unis, a un rôle-clé à jouer pour assurer la prospérité dans le sud-est de l’Europe, a ajouté Hans Klemm, encourageant Bucarest à investir dans l’infrastructure énergétique. Depuis décembre 2012, date à laquelle Mark Gittenstein a achevé son mandat à la tâte de l’ambassade à Bucarest, la mission diplomatique américaine est dirigée par des personnes chargées de faire l’intérim de l’ambassadeur. (trad.: Ioana Stăncescu)