Ukraine, dernières évolutions
La crise humanitaire dans les villes ukrainiennes assiégées par l’armée russe
ne cesse de s’approfondir. Selon les autorités locales, la plupart de la ville
de Marioupol a été détruite par les bombardements. On ne connaît pas le nombre
exact des victimes, mais les estimations font état de quelque milliers de
civils qui ont perdu la vie. Ceux qui restent n’ont pas accès à l’eau potable,
ni aux médicaments, à l’électricité ou au chauffage. 100 000 personnes
souhaitent quitter Marioupol, affirment les autorités de Kiev. Plusieurs
tentatives d’ouvrir des couloirs humanitaires ont été vouées à l’échec, vu que
le cessez-le-feu n’a pas été respecté. Les autorités ukrainiennes parlent aussi
d’une catastrophe humanitaire à Kherson, ville conquise par les Russes qui y
auraient imposé un blocus. Du coup, la population de cette ville ne peut plus
être approvisionnée. Des responsables ukrainiens ont annoncé que les forces
russes ont bombardé et détruit un pont dans la ville clôturée de Tchernigov,
utilisé pour permettre aux civils de partir et à l’aide humanitaire d’arriver.
Il traversait la rivière Desna et reliait la ville à la capitale du pays, Kiev.
Entre temps, qualifiées par l’Ukraine de difficiles et par la Russie de lentes
et dépourvues de la consistance espérée, les négociations de paix stagnent. Mercredi,
dans un discours adressé au Parlement français, en visioconférence, Volodimir
Zelenski a appelé les pays européens à intensifier leurs efforts pour défendre
la liberté commune et pour forcer la Russie à faire la paix. Mercredi encore, lors d’une allocution devant
le parlement de Tokyo, le président ukrainien a appelé le Japon à accroître la
pression des sanctions imposées à la Russie à travers la mise en place d’un
embargo commercial sur les produits russes. Pour rappel, dans son message au
Congrès américain, au Bundestag de Berlin, à la Knesset israélienne et au
Législatif de Rome, Volodymyr Zelensky a demandé aux hommes politiques du monde
à s’impliquer pour arrêter la guerre qui est en train ravager son pays.
Newsroom, 23.03.2022, 17:45
La crise humanitaire dans les villes ukrainiennes assiégées par l’armée russe
ne cesse de s’approfondir. Selon les autorités locales, la plupart de la ville
de Marioupol a été détruite par les bombardements. On ne connaît pas le nombre
exact des victimes, mais les estimations font état de quelque milliers de
civils qui ont perdu la vie. Ceux qui restent n’ont pas accès à l’eau potable,
ni aux médicaments, à l’électricité ou au chauffage. 100 000 personnes
souhaitent quitter Marioupol, affirment les autorités de Kiev. Plusieurs
tentatives d’ouvrir des couloirs humanitaires ont été vouées à l’échec, vu que
le cessez-le-feu n’a pas été respecté. Les autorités ukrainiennes parlent aussi
d’une catastrophe humanitaire à Kherson, ville conquise par les Russes qui y
auraient imposé un blocus. Du coup, la population de cette ville ne peut plus
être approvisionnée. Des responsables ukrainiens ont annoncé que les forces
russes ont bombardé et détruit un pont dans la ville clôturée de Tchernigov,
utilisé pour permettre aux civils de partir et à l’aide humanitaire d’arriver.
Il traversait la rivière Desna et reliait la ville à la capitale du pays, Kiev.
Entre temps, qualifiées par l’Ukraine de difficiles et par la Russie de lentes
et dépourvues de la consistance espérée, les négociations de paix stagnent. Mercredi,
dans un discours adressé au Parlement français, en visioconférence, Volodimir
Zelenski a appelé les pays européens à intensifier leurs efforts pour défendre
la liberté commune et pour forcer la Russie à faire la paix. Mercredi encore, lors d’une allocution devant
le parlement de Tokyo, le président ukrainien a appelé le Japon à accroître la
pression des sanctions imposées à la Russie à travers la mise en place d’un
embargo commercial sur les produits russes. Pour rappel, dans son message au
Congrès américain, au Bundestag de Berlin, à la Knesset israélienne et au
Législatif de Rome, Volodymyr Zelensky a demandé aux hommes politiques du monde
à s’impliquer pour arrêter la guerre qui est en train ravager son pays.