A la Une de la presse roumaine le 29.03.2018
Le Groupe dEtats contre la corruption – GRECO, organisme du Conseil de lEurope – a adopté un nouveau rapport dévaluation sur limpact des modifications apportées aux lois de la justice sur les politiques anticorruption de Roumanie et de Pologne ; il exhorte les autorités à autoriser la publication de ce rapport au plus vite, annonce Gândul. Les autorités polonaises ont déjà accepté sa publication dans ce pays. Dans un rapport de décembre 2017, le GRECO avait considéré que les performances de la Roumanie en matière de mise en œuvre de ses recommandations dans le domaine de la prévention de la corruption parmi les parlementaires, les juges et les procureurs étaient « généralement insatisfaisantes », précise encore le journal cité. Le PNL, dopposition, demande au ministre de la Justice de publier durgence le rapport du GRECO relatif aux lois de la Justice, annonce Evenimentul zilei. Le dignitaire répond que cest le gouvernement qui autorise la publication, et quil a signé le mémorandum demandant lautorisation à cet effet ; il concède toutefois que ce rapport est « assez grave à ladresse de la Roumanie et du Parlement». Les libéraux de la Commission juridique de lAssemblée parlementaire du Conseil de lEurope demanderont par une lettre adressée à lAPCE et au PPE de saisir la Commission de Venise. Adevărul, qui cite un officiel du Conseil de lEurope, en sait davantage : ainsi, le GRECO critique le nettoyage pratiqué dans le système de justice, lintimidation des magistrats et laffaiblissement du Parquet national anticorruption. Les lois induisent un risque darbitraire dans la promotion des juges et des procureurs, mais aussi en matière de réduction du corps des magistrats, qui risque de rétrécir comme une peau de chagrin. Des pas en arrière sont constatés dans lindépendance des procureurs par rapport aux attributions du ministre de la Justice. Le rapport exige que les modifications apportées ne portent pas atteinte à lindépendance des magistrats et quils naffectent pas la lutte contre la corruption. Et non dernièrement, le rapport exige que la Roumanie suive les recommandations du MCV. Le chef de la délégation de la Roumanie est appelé à présenter en juin une information écrite sur la situation des réformes de la justice.
România Internațional, 29.03.2018, 13:59
Le Groupe dEtats contre la corruption – GRECO, organisme du Conseil de lEurope – a adopté un nouveau rapport dévaluation sur limpact des modifications apportées aux lois de la justice sur les politiques anticorruption de Roumanie et de Pologne ; il exhorte les autorités à autoriser la publication de ce rapport au plus vite, annonce Gândul. Les autorités polonaises ont déjà accepté sa publication dans ce pays. Dans un rapport de décembre 2017, le GRECO avait considéré que les performances de la Roumanie en matière de mise en œuvre de ses recommandations dans le domaine de la prévention de la corruption parmi les parlementaires, les juges et les procureurs étaient « généralement insatisfaisantes », précise encore le journal cité. Le PNL, dopposition, demande au ministre de la Justice de publier durgence le rapport du GRECO relatif aux lois de la Justice, annonce Evenimentul zilei. Le dignitaire répond que cest le gouvernement qui autorise la publication, et quil a signé le mémorandum demandant lautorisation à cet effet ; il concède toutefois que ce rapport est « assez grave à ladresse de la Roumanie et du Parlement». Les libéraux de la Commission juridique de lAssemblée parlementaire du Conseil de lEurope demanderont par une lettre adressée à lAPCE et au PPE de saisir la Commission de Venise. Adevărul, qui cite un officiel du Conseil de lEurope, en sait davantage : ainsi, le GRECO critique le nettoyage pratiqué dans le système de justice, lintimidation des magistrats et laffaiblissement du Parquet national anticorruption. Les lois induisent un risque darbitraire dans la promotion des juges et des procureurs, mais aussi en matière de réduction du corps des magistrats, qui risque de rétrécir comme une peau de chagrin. Des pas en arrière sont constatés dans lindépendance des procureurs par rapport aux attributions du ministre de la Justice. Le rapport exige que les modifications apportées ne portent pas atteinte à lindépendance des magistrats et quils naffectent pas la lutte contre la corruption. Et non dernièrement, le rapport exige que la Roumanie suive les recommandations du MCV. Le chef de la délégation de la Roumanie est appelé à présenter en juin une information écrite sur la situation des réformes de la justice.
« La Roumanie a le plus grand déficit budgétaire des dernières années, sinquiète Romania liberă. Comme du temps de la crise ». Désastre dans le budget, en dépit dune croissance économique record. Nous avons exporté du blé et importé du pain, titre le quotidien. En plus, surenchérit Jurnalul naţional, nous avons investi les 47 milliards deuros de fonds européens « en rien ».
Et si tous les événements négatifs qui affectent ce pays – et dautres – faisaient partie dun scénario prévu davance et mis en application de lextérieur ? Cest lhypothèse avancée par Cristian Unteanu dans Adevărul. « Nous sommes sur la ligne de démarcation entre deux espaces de pouvoir qui reviennent maintenant à la logique de la Guerre froide et souhaitent remettre en question les zones directes dinfluence. Pour ce faire, il faut affaiblir, démoraliser et semer des convictions négatives au niveau des opinions publiques des pays respectifs. Cette partie du monde dans laquelle nous nous trouvons est en guerre, souligne lauteur de larticle « Comment créer un pays-cible ». Une guerre asymétrique, hybride, de type complètement nouveau, dans laquelle des forces et moyens spécifiques aux actions militaires du XXIe siècle sont employés. Et davertir quil est possible que nous assistions à des évolutions spectaculaires dun scénario professionnel entamé depuis un certain temps dans le cadre dune opération de déstabilisation, même ici. Qui vivra verra.