A la Une de la presse roumaine du 26.06.2013
Les quotidiens parus ce mercredi à Bucarest consacrent leurs Unes à la journée de deuil national décrétée en la mémoire des 18 victimes de l’accident du car plein de touristes roumains qui a plongé dimanche dans un ravin au Monténégro. Les quotidiens, dont le journal en ligne Gandul.info, constatent qu’en Roumanie cette journée de deuil national coïncide avec la fête du drapeau national. C’est pour la 7e fois en 23 années que les Roumains ont respecté à midi un moment de silence, constate Gandul.info. En effet, les cérémonies consacrées à la fête du drapeau national ont été modifiées, explique aussi Jurnalul national selon lequel le drapeau national a été dabord hissé en haut de son mât puis immédiatement rabaissé à mi-hauteur.
Alex Diaconescu, 26.06.2013, 12:58
Les quotidiens parus ce mercredi à Bucarest consacrent leurs Unes à la journée de deuil national décrétée en la mémoire des 18 victimes de l’accident du car plein de touristes roumains qui a plongé dimanche dans un ravin au Monténégro. Les quotidiens, dont le journal en ligne Gandul.info, constatent qu’en Roumanie cette journée de deuil national coïncide avec la fête du drapeau national. C’est pour la 7e fois en 23 années que les Roumains ont respecté à midi un moment de silence, constate Gandul.info. En effet, les cérémonies consacrées à la fête du drapeau national ont été modifiées, explique aussi Jurnalul national selon lequel le drapeau national a été dabord hissé en haut de son mât puis immédiatement rabaissé à mi-hauteur.
Par ailleurs, les quotidiens roumains passent sous la loupe plusieurs sujets de l’actualité économique, et notamment la situation de plusieurs sociétés roumaines à capital d’Etat. Evenimentul zilei évoque le dernier coup du ministre roumain des Transports Relu Fenechiu qui a carrément exécuté le chef de la compagnie aérienne nationale Tarom. Le mandat du dernier manager privé à la tête d’une compagnie publique de transports a été raccourci de trois ans. Même s’il a réussi à réduire à moitié les pertes de Tarom, son PDG, le Belge Christian Heinzmann n’a pas partagé la même vision que le Conseil d’Administration et le Ministère des Transports, fait savoir Evenimentul zilei qui précise que désormais, Christian Heinzmann sera côtoyé par un nouveau directeur exécutif, Nicolae Demetriade, ancien PDG de la compagnie entre 2001 et 2002.
Romania libera constate que les managers privés choisis en début d’année à la tête des compagnies d’Etat subordonnées au Ministère des Transports sont remplacés un après l’autre par d’anciens directeurs roumains, des connaisseurs de la « culture locale », en fait des soldats fidèles au ministre des Transports Relu Fenechiu, martèle Romania libera. « CFR — la compagnie publique roumaine des chemins de fer et Tarom ne sont que le début », affirme Laurentiu Mihu dans son éditorial de Romania libera. A son avis, les responsables du ministère roumain des Transports ont mis en oeuvre une opération complexe qui vise deux objectifs. Primo : revenir au modèle roumain de management d’Etat avec tout ce que cela signifie, à savoir politisation, manque de performance, corruption et secundo : création dans l’espace public d’une aversion face à l’idée du management privé, lit-on dans Romania libera.
Adevarul marque une année depuis le début de la procédure d’insolvabilité de la compagnie Hidroelectrica, le plus important producteur d’électricité de Roumanie. Pendant cette année, Hidroelectrica a souffert de multiples changements et se prépare à sortir de cette procédure vers la fin du mois en cours, même si la compagnie ne cesse de se confronter à de graves problèmes. Finalement, l’insolvabilité de Hidroelectrica est à la fois un succès et un échec, estime Adevarul. Le journal explique que la compagnie a dénoncé les contrats avec les intermédiaires, une demande imposée par le FMI et une des principales causes de la situation financière désastreuse enregistrée l’année dernière. Par ailleurs, la compagnie « a perdu des clients, des partenaires, sa réputation et n’a pas fait des investissements nécessaires » accusent d’anciens responsables de Hidroelectrica, cités par Romania libera.
En cette fin juin, les jeunes roumains vivent les émotions des différents examens. Dans le calendrier des épreuves de l’évaluation nationale, à laquelle sont soumis les collégiens roumains, ce mardi a été consacré à la langue roumaine, fait savoir Gandul.info qui cite des enseignants selon lesquels un élève moyen aurait pu sans aucun problème obtenir 7 points sur 10. Obtenir une telle note tout en surfant sur Facebook c’est également possible en Roumanie, puisque selon Adevarul, une jeune professeur de langue roumaine a enregistré un succès fou avec ses leçons de roumain postées sur ce réseau de socialisation. Bref, originalité et efficacité.