A la Une de la presse roumaine du 18.02.2013
« L’ours d’or à Berlin pour ‘La position de l’enfant’ », titre Jurnalul national, qui précise que le long-métrage de Calin Netzer a décroché le trophée de la 63e édition du Festival international du film de Berlin. Sous le titre « L’histoire des hommes qui ont ému l’Europe », Evenimentul zilei raconte que la relation mère–fils, avec toutes ses connotations freudiennes, a impressionné le jury de la Berlinale au point de lui avoir décerné le prix le plus important, l’Ours d’or. « La tragique histoire de l’Ours d’or roumain » titre Adevarul qui explique que « La position de l’enfant » décrit les effets dévastateurs de la relation pathologique entre une mère dominatrice et son fils. Ce film est inspiré par les expériences personnelles des réalisateurs, précise Adevarul. « Ma mère m’a avoué diplomatiquement que c’était un film fort et bon, et que le personnage qu’elle avait inspiré était crédible » a déclaré le cinéaste Calin Netzer cité par Adevarul.
Alex Diaconescu, 18.02.2013, 15:55
« L’ours d’or à Berlin pour ‘La position de l’enfant’ », titre Jurnalul national, qui précise que le long-métrage de Calin Netzer a décroché le trophée de la 63e édition du Festival international du film de Berlin. Sous le titre « L’histoire des hommes qui ont ému l’Europe », Evenimentul zilei raconte que la relation mère–fils, avec toutes ses connotations freudiennes, a impressionné le jury de la Berlinale au point de lui avoir décerné le prix le plus important, l’Ours d’or. « La tragique histoire de l’Ours d’or roumain » titre Adevarul qui explique que « La position de l’enfant » décrit les effets dévastateurs de la relation pathologique entre une mère dominatrice et son fils. Ce film est inspiré par les expériences personnelles des réalisateurs, précise Adevarul. « Ma mère m’a avoué diplomatiquement que c’était un film fort et bon, et que le personnage qu’elle avait inspiré était crédible » a déclaré le cinéaste Calin Netzer cité par Adevarul.
« Le film roumain conquit le monde par ses propres forces » titre Romania libera. « Dans un pays où la majorité des villes ne possèdent ni même une seule salle de cinéma, où l’argent pour de nouvelles productions est assez limité et où l’école de film n’offre pas aux étudiants trop de moyens de s’exprimer, c’est un véritable paradoxe de voir apparaître de tels chefs – d’œuvre, chaque année, presque sans interruption », estime Romania libera. Le quotidien conclut : la situation de la cinématographie est similaire à celle du sport, où la Roumanie produit des champions de natation, alors qu’elle ne possède pas de piscines respectueuses des normes olympiques.
Et puisque on vient d’évoquer le sport, Romania libera présente la skieuse alpine Ania Caill, la française qui peut nous apporter une médaille au Festival olympique de la jeunesse européenne qui se tient cette semaine en Roumanie. A17 ans, elle est le principal espoir de la Roumanie dans la compétition de ski alpin. Née et entraînée en France, Ania Caill a décidé de représenter la Roumanie dans les compétitions internationales. « C’est la première fois qu’Ania représente la Roumanie, en terre roumaine » remarquait la mère de la sportive franco-roumaine citée par Romania libera. Le journal précise que la compétition qui s’achèvera le 22 février, réunit un millier de sportifs de moins de 21 ans, venus de 45 pays.
Après le cinéma et le sport, les quotidiens roumains décortiquent aussi le succès de la police roumaine qui a démantelé ce week-end un réseau de voleurs de carburants. Les mafias du gazole chassées à l’hélicoptère, annonce Adevarul, qui explique que les autorités judiciaires ont interpellé 222 personnes. « Une délation a mobilisé un millier de policiers », titre Evenimentul zilei. Romania libera explique que les conditions de vie de plusieurs hommes de la loi qui possédaient des voitures de luxe et des villas imposantes dans le département de Dâmbovita, sud du pays, n’étaient pas justifiées par leurs revenus officiels. Le carburant que ce réseau volait et trafiquait provenait de différentes raffineries roumaines, mais aussi des réserves des aéroports internationaux de Bucarest. Parfois les citernes étaient protégées par des policiers corrompus qui devaient les mettre à l’abri des contrôles effectués par leurs confrères de la police routière, explique Romania libera. Mais comme c’est souvent le cas, « tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse ».