A la Une de la presse roumaine du 08.07.2013
ADEVARUL constate que la hausse des prix et des tarifs a mis à mal la majoration des salaires dans une vingtaine de secteurs économiques, sans pour autant, affecter les fonctionnaires ni les personnels des compagnies à capital majoritaire d’Etat. Le journal examine de près les données et les conclusions fournies par l’Institut national de la statistique et lance sa propre conclusion tranchante : « Avec des revenus de plus en plus bas et des salaires qui n’arrivent pas à « surmonter » la hausse des prix, les Roumains ne profitent pas de la croissance économique rapportée dans les statistiques officielles. C’est pourquoi l’impression générale est que les rapports sur les performances macroéconomiques sont fausses ».
Brigitta Pana, 08.07.2013, 13:34
ADEVARUL constate que la hausse des prix et des tarifs a mis à mal la majoration des salaires dans une vingtaine de secteurs économiques, sans pour autant, affecter les fonctionnaires ni les personnels des compagnies à capital majoritaire d’Etat. Le journal examine de près les données et les conclusions fournies par l’Institut national de la statistique et lance sa propre conclusion tranchante : « Avec des revenus de plus en plus bas et des salaires qui n’arrivent pas à « surmonter » la hausse des prix, les Roumains ne profitent pas de la croissance économique rapportée dans les statistiques officielles. C’est pourquoi l’impression générale est que les rapports sur les performances macroéconomiques sont fausses ».
La crise est d’ailleurs tellement dure, raconte ADEVARUL, que « les Roms du comté de Dolj (dans le sud de la Roumanie) vendent leurs écus d’or » pour pouvoir couvrir leurs dépenses quotidiennes. Après la Révolution de 1989, les habitants du quartier Fata Luncii de la ville de Craiova, chef-lieu du comté en question, se sont construit des maisons imposantes, à 10 pièces et plus, qu’ils ont du mal à entretenir actuellement. Et pour cause ! Sans revenus stables, pratiquant des métiers obsolètes, les Roms de Fata Luncii se voient aujourd’hui obliger à vendre l’or hérité de leurs parents afin de pouvoir vivre, racontent-ils au journal ADEVARUL. L’un d’entre eux déclare même qu’il pense s’établir avec sa famille en Italie où la mendicité rapporte au niveau de 100 euros par jour, alors qu’en Roumanie ils sont discriminés et ne trouvent pas d’emploi.
JURNALUL.RO se penche lui aussi sur les salaires des fonctionnaires et avertit : une nouvelle loi, en préparation pour l’année prochaine, introduira dans le secteur public le salaire en fonction de la performance individuelle. En fait, chaque catégorie de fonctionnaires recevra une somme fixe à laquelle s’ajoutera une somme qui va varier en fonction des performances professionnelles de chaque employé. Une petite révolution pour les près d’un million deux cent mille salariés du secteur public roumain.
ROMANIA LIBERA a choisi de mettre en Une les scandales (de fraude) qui ont secoué l’édition 2013 du Bac national. Dans son analyse, le journal croit déceler une tendance au retour à un examen plus facile, comme c’était le cas dans un passé pas tellement éloigné. Une tendance que ROMANIA LIBERA explique par la peur des universités, notamment privées, de voir le nombre d’étudiants diminuer sévèrement, ce qui entraînerait des pertes financières sur mesure.
Enfin, le même journal consacre aussi un article à « la Mer Noire, la nouvelle route du désespoir des réfugiés syriens » ; une vingtaine de personnes de Syrie et deux passeurs turcs voyageant à bord d’un voilier sans pavillon qui a été intercepté par les gardes-côtes roumains à seulement quelques miles marins du littoral, voulaient rejoindre l’Europe par la Roumanie.