A la une de la presse roumaine 25.04.2019
Ioana Stăncescu, 25.04.2019, 13:45
Quelques jours avant que la cheffe du
Fisc n’appelle ses subordonnés à trouver des solutions pour dépasser le plan de
collecte des impôts, le ministre des Finances, Eugen Teodorovici, a demandé aux
institutions publiques de réduire leurs dépenses, peut-on lire à la une
d’Adevarul. Selon les principaux ordonnateurs de crédits, on n’a pas encore
identifié des mesures de baisser les dépenses de personnel ou encore les droits
salariaux conformément aux dispositions législatives en vigueur. Du coup,
affirme Teodorovici, on s’attend à ce que toutes ces institutions réclament des
fonds supplémentaires au moment du collectif budgétaire. Pourtant, a
poursuivi le ministre cité par Adevarul, une majoration des dépenses entraînera
sans aucun doute une baisse des investissements, or le Ministère ne pourra pas
accepter une telle chose.
Et pourtant, la situation est loin
d’être claire, puisque à en croire Evenimentul zilei, le gouvernement s’apprête
à mettre en place un projet d’amnistie fiscale au profit des petits débiteurs
envers l’Etat. Plusieurs catégories pourraient bénéficier de cette mesure. Il
s’agit, peut-on lire à la une du journal, des salariés ayant bénéficié d’un per
diem ou encore de ceux dont les revenus se sont situés en dessous du salaire
minimum et qui se sont pourtant vu contraints de verser des contributions à la
Sécurité sociale.
Passons à l’édition électronique de
Romania libera qui écrit en ce jeudi que, fin 2018, la Roumanie recensait
presque 30.000 kilomètres de routes en pierre ou en terre. Concrètement,
conclut le journal, 32,8% du réseau routier de Roumanie n’est pas revêtu, selon
un sondage de l’Institut national des statistiques. En plus, affirme le
journal, les routes sont loin d’être modernisées ou bien entretenues, que cela
soit en milieu urbain ou rural. Sauf que parfois, à quelque chose malheur est
bon : la publication Gandul.info raconte qu’en Alaska, le cœur d’un homme
ayant souffert un infarctus a retrouvé sa cadence normale après que l’ambulance
qui le transportait à l’hôpital a heurté un nid de poule. Une histoire qui
pourrait se passer en Roumanie aussi.
Et puis, c’est toujours sur la même page
électronique que l’on apprend d’un message, posté par le procureur Antonia
Diaconu sur les réseaux sociaux et cité par Gandul.info, que les criminels lui
sourient dans la rue et que la presse la traite de tous les noms depuis que les
codes pénaux ont changé. « La Roumanie se confronte à une hausse de la
criminalité », déplore la magistrate, qui affirme se voir dans
l’impossibilité de bien pratiquer son métier dans un pays où la justice
souffre. Mercredi, la Chambre des députés a voté, en qualité d’assemblée
décisionnelle, les projets de loi portant modification des codes pénaux.