A la Une de la presse roumaine
«Qui est-ce qui enfle le scandale du drapeau des Sicules? » s’interroge en ce jeudi matin Adevarul. Selon lui, l’étincelle qui a mis le feu aux poudres au scandale, a été allumée lorsque le drapeau de la Contrée des Sicules a été sorti de la salle où le nouveau préfet du département de Covasna était investi dans ses fonctions.
România Internațional, 07.02.2013, 14:01
«Qui est-ce qui enfle le scandale du drapeau des Sicules? » s’interroge en ce jeudi matin Adevarul. Selon lui, l’étincelle qui a mis le feu aux poudres au scandale, a été allumée lorsque le drapeau de la Contrée des Sicules a été sorti de la salle où le nouveau préfet du département de Covasna était investi dans ses fonctions.
«Les esprits entre Bucarest et Budapest s’échauffent » titre pour sa part Evenimentul zilei qui explique : la Roumanie a fermement réagi aux déclarations, il y a deux jours, d’un officiel de Budapest appelant les autorités roumaines à mettre fin à la « guerre des drapeaux » dans la contrée des Sicules, région des départements de Harghita et Covasna, au centre de la Roumanie. En clair, Zsolt Nemeth, secrétaire d’Etat au Ministère hongrois des Affaires étrangères demandait mardi, à la partie roumaine d’arrêter une « agression symbolique », à savoir d’interdire aux Sicules d’arborer leur drapeau sur les bâtiments publics de Covasna et Harghita. L’officiel hongrois a également appelé à la solidarité avec les ethniques magyars de Roumanie et leur lutte pour l’autonomie, en arborant le drapeau des Sicules aux façades des institutions de Hongrie, ajoute encore Evenimentul zilei.
Peu après que le premier ministre roumain, Victor Ponta eut mis en garde que la Roumanie n’allait pas accepter de telles « impertinences », le Ministère des Affaires étrangères de Bucarest a convoqué l’ambassadeur de Hongrie en Roumanie, Oszkar Fuzes.
L’occasion pour le secrétaire d’Etat au ministère roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu de mettre en garde que : «Les autorités roumaines n’acceptent et n’accepteront pas de telles interférences regrettables qui contreviennent au cadre constitutionnel et légal de Roumanie. Pratiquement, l’appel de l’officiel hongrois équivaut à un soutien explicite de l’autonomie territoriale sur des critères ethniques ». Pour sa part, l’ambassadeur hongrois à Bucarest a adopté un ton conciliant et déclaré qu’il n’était pas question d’incident diplomatique, note România libera.
Une autre information à retrouver dans tous les quotidiens: «Les Parlementaires ont renoncé à la super immunité», titre Adevarul. Evenimentul zilei fait savoir lui aussi que les parlementaires se sont conformés aux demandes du chef de l’Etat et modifié mercredi le statut des députés et des sénateurs. Les Parlementaires de la Commission pour le statut ont dressé un rapport dans lequel ils ont fait inclure les modifications exigées par le président, Traian Basescu, qui avait demandé de réexaminer la loi. Ainsi, les parlementaires déclarés incompatibles par l’Agence Nationale d’Intégrité vont-ils perdre leur mandat, précise encore Adevarul.
Enfin, « Quelle tranche la Roumanie va-t-elle se tailler du budget de l’UE ? se demande România libera. Et ce parce que la Roumanie apprendra jeudi, au deuxième jour du Conseil européen, combien d’argent elle se verra allouer dans les 7 prochaines années. La bonne nouvelle c’est que les fonds seront plus importants par rapport à l’exercice budgétaire européen précédent. La mauvaise: ils ne sont pas si importants que l’on espérait…