A la Une de la presse roumaine 17.03.2013
Plusieurs sujets font débat à la une des principaux quotidiens bucarestois parus ce lundi. « Invité dimanche soir à une émission télévisée, le premier ministre Victor Ponta a parlé de la récente entrevue avec la chancelière allemande, Angela Merkel, et de la révision de la Constitution », titre Evenimentul zilei. Le journal passe en revue les principales déclarations du premier ministre qui a affirmé que « tant que le président de la République ne se mêle plus des affaires du gouvernement, la Roumanie ne risquera plus une crise politique ».
Ioana Stăncescu, 17.06.2013, 14:28
Plusieurs sujets font débat à la une des principaux quotidiens bucarestois parus ce lundi. « Invité dimanche soir à une émission télévisée, le premier ministre Victor Ponta a parlé de la récente entrevue avec la chancelière allemande, Angela Merkel, et de la révision de la Constitution », titre Evenimentul zilei. Le journal passe en revue les principales déclarations du premier ministre qui a affirmé que « tant que le président de la République ne se mêle plus des affaires du gouvernement, la Roumanie ne risquera plus une crise politique ».
Quant aux discussions avec Angela Merkel, le chef du cabinet de Bucarest a précisé : « cet entretien m’a rendu l’optimisme quant à l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen ». En ce qui concerne la révision de la loi fondamentale du pays, Ponta s’est contenté de dire : « le processus se poursuit », note Evenimentul zilei. Le sujet est repris aussi par Adevarul sous le titre « qui sont et quelles études ont fait les membres de la Commission de révision de la Constitution ». La réponse est à lire quelques lignes plus loin : « plusieurs d’entre eux n’ont ni études juridiques, ni d’expérience dans le domaine (…). Cela ne les empêche pourtant pas d’adopter amendement sur amendement. Parmi les soi-disant pères de la nouvelle loi fondamentale on retrouve des professeurs, des ingénieurs, des économistes, des journalistes et même un ancien tourneur » note Adevarul.
Jurnalul National consacre sa une à un sujet brûlant : nouvelle majoration du tarif du gaz à partir du 1er juillet. « La Commission européenne a rejeté la sollicitation du gouvernement de Bucarest de reporter la hausse du prix du gaz », note le journal. Concrètement, d’ici deux semaines, les consommateurs industriels payeront le gaz 5% plus cher qu’à présent, tandis que les consommateurs domestiques verront leur facture s’alourdir de 8% à compter du 1er juillet. De nouvelles majorations sont attendus également en octobre, informe Jurnalul National.
Le gaz fait également la une de Curentul. Mais cette fois-ci, il s’agit du gaz de schiste qui risque, note le journal, de « faire sauter en l’air la coalition au pouvoir ». Les opinions sont contradictoires quand aux bénéfices d’une telle exploitation. Tandis que les libéraux se prononcent en faveur d’un examen minutieux des possibles effets sur l’environnement, le premier ministre soutient l’exploitation du gaz de schiste qui pourrait libérer la Roumanie de sa dépendance énergétique envers Moscou.
On ne saurait clôturer la revue de la presse de ce lundi sans donner la parole au Journal financier qui s’attarde sur un sujet épineux : « combien Bucarest perd-il en tant qu’unique capitale européenne où 64.000 chiens sans maîtres déambulent dans les rues? » « Sur un total de quelque 25 Bucarestois mordus quotidiennement par les chiens, sept sont mineurs. A part les pertes supposées par les soins médicaux, Bucarest perd de son potentiel touristique, d’affaires et d’image ».
Durant les 4 premiers mois de l’année en cours, plus de 4000 Roumains ont été mordus par des chiens avec ou sans maître, note Jurnalul financiar qui précise que « depuis une vingtaine d’années, cette situation est exploitée électoralement, et l’unique résultat, c’est un nombre croissant de chiens errants ». Affaire à suivre !