A la Une de la presse roumaine 15.02.2013
Sous le titre « Comment la Roumanie est sortie du scandale de la viande de cheval », Adevarul entre une fois de plus dans les coulisses de l’affaire et résume: le scandale semblait porter atteinte à la crédibilité de la Roumanie sur le marché européen. Néanmoins, la réaction prompte des autorités, les enquêtes de la presse et celles des responsables de Bruxelles ont avéré le contraire : la Roumanie ne se rend coupable de rien dans cette affaire, et elle a été accusée à tort. Le coupable a été identifié: il s’agit justement de la société Spanghero, note Adevarul. Lequel refait le fil des événements et s’attarde sur une déclaration du premier ministre roumain, Victor Ponta : «Je ne crois pas qu’en faisant preuve de transparence et en respectant toutes les normes, la Roumanie puisse et doive accepter le statut de suspect de service. » Et les enquêtes des inspecteurs sanitaires vétérinaires ont confirmé que les abattoirs roumains qui ont exporté de la viande de cheval sont innocents, vu que les documents des sociétés roumaines précisaient très clairement que c’était de la viande de cheval que l’on exportait, poursuit Adevarul. « On n’a aucune raison de mettre en doute la bonne foi du fournisseur roumain » a reconnu le porte parole du gouvernement français, cité par le même quotidien. Lequel reproduit aussi une déclaration du ministre français à la Consommation, Benoît Hamon : « La compagnie Spanghero savait qu’elle revendait de la viande de cheval estampillée comme bœuf ».
România Internațional, 15.02.2013, 14:11
Sous le titre « Comment la Roumanie est sortie du scandale de la viande de cheval », Adevarul entre une fois de plus dans les coulisses de l’affaire et résume: le scandale semblait porter atteinte à la crédibilité de la Roumanie sur le marché européen. Néanmoins, la réaction prompte des autorités, les enquêtes de la presse et celles des responsables de Bruxelles ont avéré le contraire : la Roumanie ne se rend coupable de rien dans cette affaire, et elle a été accusée à tort. Le coupable a été identifié: il s’agit justement de la société Spanghero, note Adevarul. Lequel refait le fil des événements et s’attarde sur une déclaration du premier ministre roumain, Victor Ponta : «Je ne crois pas qu’en faisant preuve de transparence et en respectant toutes les normes, la Roumanie puisse et doive accepter le statut de suspect de service. » Et les enquêtes des inspecteurs sanitaires vétérinaires ont confirmé que les abattoirs roumains qui ont exporté de la viande de cheval sont innocents, vu que les documents des sociétés roumaines précisaient très clairement que c’était de la viande de cheval que l’on exportait, poursuit Adevarul. « On n’a aucune raison de mettre en doute la bonne foi du fournisseur roumain » a reconnu le porte parole du gouvernement français, cité par le même quotidien. Lequel reproduit aussi une déclaration du ministre français à la Consommation, Benoît Hamon : « La compagnie Spanghero savait qu’elle revendait de la viande de cheval estampillée comme bœuf ».
Un coup de main nous a été donné aussi par la presse britannique, poursuit encore Adevarul. Si dans un premier temps elle nous a bombardés d’accusations, son ton a radicalement changé après avoir mené ses propres enquêtes aux abattoirs mis en cause ».
Enfin, Jurnalul National note que « c’est un commerçant néerlandais de viande, siégeant à Chypre, qui est considéré comme le suspect clé dans cette affaire ». Le quotidien ouvre son article sur le sujet avec une déclaration du premier ministre roumain Victor Ponta pour la BBC, selon laquelle si la Roumanie n’avait pas réagi promptement, elle aurait pu finir en « victime » ou encore « en bouc émissaire ».
Egalement dans la presse: la Roumanie a évité au dernier moment la récession, fait savoir Adevarul dans son dossier économique. Le PIB roumain a progressé de 0,2% en 2012, et au dernier trimestre de l’année dernière, grâce seulement à la croissance de la consommation interne. Le bâtiment et l’industrie ont stagné alors que l’agriculture a freiné la croissance économique, explique le journal qui passe au crible les données que l’Institut National de la Statistique a rendues publiques jeudi. Le quotidien donne la parole au président de l’Association Business Accelerator, Marian Dusan. « La croissance engendrée seulement par le commerce confirme une fois de plus que depuis plusieurs années, la Roumanie s’est transformée d’un pays créateur en un pays de consommation ; c’est une tendance qui s’est accentuée en 2012 » fin de citation. Sur le même sujet, România libera note aussi que sans l’aide de l’agriculture et de l’industrie, avec des investissements étrangers en baisse et un taux d’absorption des fonds européens déficitaire, l’économie a miraculeusement évité la récession. Et il paraît que la consommation privée et les dépenses gouvernementales ont sauvé, dans la dernière ligne droite, la croissance économique, informe România libera.
Enfin, tous les quotidiens signalent le coup d’envoi de ce qu’ils appellent le plus grand événement sportif pour la jeunesse de Roumanie: en effet, le Festival olympique d’hiver pour la jeunesse européenne s’ouvre ce dimanche dans le département de Brasov et réunira 1505 sportifs de 45 pays. Pour Adevarul, hormis son impact positif sur le pays, le Festival peut jeter les bases d’un brillant avenir pour les sports d’hiver en Roumanie. Opinion partagée aussi par România libera qui note que bon nombre de stars européennes des sports d’hiver ont fait leurs débuts aux festivals d’hiver de la jeunesse.