A la Une de la presse roumaine 14.02.2013
Qu’est-ce que les journaux ont-ils préparé de beau pour marquer la Saint Valentin ? Apparemment, il n’y a que Adevarul qui s’en souvient et qui se penche « sur cette nouvelle occasion de stresser et de débourser ». Attention, donc, puisque la crise est toujours de la compagnie et l’argent pourrait être utilisé à des fins plus pratiques, telle une assurance maladie. Très peu de Roumains possèdent un tel document, lit-on dans Jurnalul National qui informe que « les assurances maladie privées représentent seulement 0,4% sur le total des assurances maladie de Roumanie ».
Ioana Stăncescu, 14.02.2013, 14:07
Qu’est-ce que les journaux ont-ils préparé de beau pour marquer la Saint Valentin ? Apparemment, il n’y a que Adevarul qui s’en souvient et qui se penche « sur cette nouvelle occasion de stresser et de débourser ». Attention, donc, puisque la crise est toujours de la compagnie et l’argent pourrait être utilisé à des fins plus pratiques, telle une assurance maladie. Très peu de Roumains possèdent un tel document, lit-on dans Jurnalul National qui informe que « les assurances maladie privées représentent seulement 0,4% sur le total des assurances maladie de Roumanie ».
Si ce chiffre ne vous en dit pas trop, le quotidien ajoute qu’au sein de l’UE, la moyenne s’élève à 25%. Mais, en Roumanie, les choses vont encore pire, puisque le même Jurnalul National écrit que le domaine des assurances maladie occupe moins de 2% sur le total des assurances conclues en terre roumaine. Concrètement, les abonnements et les assurances privées se montent à peine à 50 millions d’euros sur un total de 5,25 milliards d’euros que totalise le marché total des assurances.
Et franchement, la santé n’est pas le point fort des Roumains. Adevarul nous apprend en ce jeudi que les adolescents de Roumanie s’adonnent à la consommation de drogues dès un âge de plus en plus tendre. Sur l’ensemble des stupéfiants, c’est le cannabis qui occupe la première position dans un top des préférences. Selon un rapport de l’Association nationale anti-drogues cité par Adevarul, quelque 21% des étudiants roumains ont essayé au moins une fois le cannabis, tandis que 9,5% d’entre eux ont touché aux hallucinogènes. Les études montrent que la dépendance de cannabis parmi les jeunes de 16 ans a augmenté de 5 à 7% entre 2007 et 2011.
Une conclusion qui place la Roumanie parmi les 10 derniers pays européens dans un top de la consommation des drogues dans les rangs des jeunes lycéens. Le journal Adevarul s’inquiète pourtant face à la consommation précoce de marijuana au sein des jeunes de 16 ans constatée lors d’une étude européenne auprès des lycéens de 36 pays. Et puisque nous parlons monde, redonnons la parole au même Adevarul qui a également une bonne nouvelle à nous offrir : les ressortissants roumains ont envoyé en 2012 des sommes d’argent supérieures de 3% par rapport à celles envoyées en 2011.
Cela veut dire, affirme le journal, qu’ils ont fini par s’adapter aux nouvelles conditions imposées par la crise, car sinon comment expliquer le fait que pour la première fois depuis 4 ans, les sommes envoyées à leurs familles de Roumanie ont augmenté ? Selon un sondage cité par Adevarul et rendu publique en 2011, « plus de 40% des ménages pris en compte ont affirmé que la plupart de leurs revenus provenaient des parents travaillant à l’étranger ». Et de l’argent, on en a besoin à tout moment. Romania libera s’attarde sur la taxe de première immatriculation et cite le premier ministre annoncer en première « des primes d’immatriculation accordées par l’Etat aux propriétaires de voitures électriques ou complètement non polluantes ».
En plus, les chauffeurs au volant d’un véhicule Euro 4 et Euro 3 se verront contraints de payer une taxe sous la forme d’un timbre vert de 10% plus grande qu’à présent, tandis que leurs confrères possesseurs d’une voiture moins polluante auront à payer une éco-taxe diminuée de 60 à 90%. Ces derniers donc pourraient gâter toujours leurs partenaires à l’occasion de la Saint Valentin.